Retranscription des premières minutes :
- Un chantage à la sextape avec un escort boy, un duel politique et un détournement de fonds publics.
- C'est une décision historique pour la vie politique stéphanoise.
- Gaël Perdrio, le maire de la ville, est accusé avec plusieurs complices d'avoir organisé un chantage à la sextape contre son premier adjoint.
- Gaël Perdrio, maire de Saint-Etienne, a été déclaré entièrement coupable dans l'affaire du chantage à la sextape.
- Je vous redis que je suis totalement innocent des faits qui me sont reprochés.
- Le tribunal correctionnel de Lyon le condamne à 5 ans de prison, dont 4 fermes, ainsi qu'à 5 ans d'inéligibilité immédiate.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et en revenant sur cette affaire de Gaël Perdrio, maire de Saint-Etienne, reconnu entièrement coupable des faits reprochés.
- Forcément, je me trouve vers le procureur général.
- Est-ce que les faits méritent ce qui...
- Enfin, la sorcière.
- Ma chère Cécile, mon cher Philippe, les faits sont graves.
- Et d'autre part, la stratégie de défense, à mon avis, de Gaël Perdrio a été totalement erratique.
- Sans préjugé, il était clair que ces dénégations constantes n'avaient pas le moindre sens.
- Alors, pour le reste, il est très difficile, me semble-t-il.
- En tout cas, je le ressens comme ça.
- Pour quelqu'un qui n'a pas assisté au procès et qui s'est intéressé...
- Ce qui me concerne assez modérément à l'affaire, de démettre un avis pertinent sur la sanction.
- Je trouve qu'elle semble à la hauteur de ce qui lui est reproché.
- Compte tenu de son attitude irresponsable, je crois que la sanction m'apparaît assez cohérente et logique.
- Jean-Christophe Cuvy.
- Oui, alors, je n'ai pas trop l'habitude, effectivement, de commenter les décisions de justice.
- Néanmoins, c'est quand même un premier édile.
- Il représente aussi la Marianne.
- C'est normal qu'on montre l'exemple.
- Nous, en tant que policiers, on ne fait pas de cadeaux.
- Je ne vois pas pourquoi, en plus, un maire, on lui ferait des cadeaux.
- Maintenant, comme disait Philippe, c'est une violence, aujourd'hui.
- Les réseaux sociaux, à travers les réseaux sociaux, on vous bafoue votre honneur.
- On met vos relations sur la place publique.
- Oui, ça mérite une grosse peine.
- Et j'espère que ça va calmer d'autres personnes qui voudraient utiliser ce stratagème.
- Et puis, il y a des co-prévenus aussi, puisque le cabinet du maire est impliqué.
- Jean Dorido.
- Oui, non, mais alors, de ce que j'ai lu dans la presse, en fait, il a pris le minimum qui était possible dans ce genre d'affaires.
- C'était entre 4 ans et ça pouvait aller jusqu'à 10 ans de prison.
- Et donc, lui, il a eu 5 ans, dont 4 ans ferme.
- Et c'est vrai que c'est une affaire...
- Bon, déjà, Philippe Bilger l'a dit, ça rappelle Cahuzac.
- Le type a nié, vraiment, le doigt dans le pot de confiture, si j'ose dire.
- C'est quand même assez surréaliste.
- Et comme le disait Philippe David, c'est d'une violence absolument énorme.
- Inouï, ce genre de barbouzerie qui, vraiment, essaye de casser le monsieur en question, explique dans la presse qu'il envisageait de mettre fin à ses jours.
- Pendant des années et des années, il a eu la boule au ventre.
- Et de tout ce que j'ai pu lire, notamment dans Le Parisien, aujourd'hui en France, vraiment, cette ancienne édile, on peut le dire comme ça maintenant, était vraiment, je pense, un sale type.
- C'est ce qui ressort.
- Le maire maintient son innocence.
- Décision incompréhensible et annonce donc de faire appel.
- Le terme, je n'avais pas pensé à celui-là de Jean Dorido.
- Excellent.
- Barbouzerie.
- À l'époque, il y avait des barbouzeries.
- En Russie, il y a aussi des compromates.
- C'est vraiment ça, c'est le compromate.
- On compromet quelqu'un sur un truc totalement faux.
- Moi, je crois qu'il faut, à l'heure d'Internet, des réseaux sociaux, et même maintenant de l'IA, où on peut faire des vidéos de tout et n'importe quoi, qu'il faut que la justice soit implacable.
- Et je suis d'accord, encore une fois, avec Jean Dorido.
- La peine a été la peine minimale.
- Enfin, il pouvait avoir...
- Oui.
- La peine minimale.
- Je pense que, moi, j'étais pour une amende éminemment plus lourde, pour une inéligibilité à vie.
- Il faut calmer toute personne qui voudrait faire ça.
- Mais la peine...
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