Retranscription des premières minutes :
- J'irai voir les détenus en général et Nicolas Sarkozy pour m'assurer de sa sécurité.
- Évidemment, c'est mon rôle. Qui comprendrait que le garde des Sceaux ne s'inquiète pas de la détention d'un ancien président de la République, comme de n'importe quel autre détenu ? Et donc mon rôle, évidemment, est de s'assurer de cette sécurité.
- Je suis le chef de cette administration. Nicolas Sarkozy est un détenu extrêmement sensible en administration pénitentiaire.
- Le travail de protection doit être important. Donc je remercie le travail sous l'autorité de la procureure générale de Paris, le travail de l'administration pénitentiaire que nous sommes en train de terminer, de finaliser, pour que l'incarcération et le temps que passera Nicolas Sarkozy à la prison de la santé se garantissent à totale sécurité.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et vous venez d'entendre le ministre de la Justice, 0826 300 300. Donnez-nous votre avis.
- Et je vais commencer plutôt du côté police avec vous, Bruno Pomar, sur cette réflexion du garde des Sceaux.
- Ça tombe bien parce que j'aime bien Nicolas Sarkozy. J'aime bien Gérald Darmanin.
- Mais je trouve que c'est normal que le ministre de la Justice aille s'enquérir, je dirais, des conditions de détention du Nicolas Sarkozy, de l'ancien président de la République. Je trouve ça tout à fait normal. Et à deux titres, d'ailleurs, parce qu'il y a aussi, évidemment, un passé politique entre Gérald Darmanin et Nicolas Sarkozy. Et je pense qu'il y a un côté humain aussi.
- On a le droit d'être humain. Ce n'est pas parce qu'on est ministre ou député ou je ne sais quoi de ne pas pouvoir, en même temps, porter un petit peu de soutien à Nicolas Sarkozy, parce que c'est quand même une gifle, une sacrée gifle que prend l'ancien président vis-à-vis de cette incarcération.
- Donc je pense que c'est important que le président de la République le fasse. Vous savez, on l'a reproché cet après-midi.
- J'ai écouté les socialistes, les écolos. Je ne sais pas s'ils sont socialistes, les écolos, ou s'ils sont à gauche.
- Ils sont écolos, les écolos. Ils sont à gauche, mais ils ne sont pas socialistes. Arrêtez de... La gauche, c'est plein de nuances.
- Oui, mais justement, c'est pour ça que c'est un peu le bordel.
- C'est vachement serein.
- C'est vachement serein à droite. Oui, mais François, c'est un peu le bordel.
- Voilà, ça y est. C'est super serein à droite. Vous avez donné des sons vraiment de coulitude.
- Non, non, mais François, on parlait de la gauche. La droite, on peut dire pareil. Vous avez tout à fait raison.
- Mais quoi qu'il en soit, oui, ce fameux député qui, évidemment, reprochait à Darmanin d'aller avoir Nicolas Sarkozy en prison.
- Mais il ne faut pas oublier quand même que de nombreux députés, en particulier à l'IFI, sont allés voir quand même un terroriste qui s'appelle Ibrahim Abdallah.
- Donc il faudrait mieux de la fermer les uns et les autres.
- Moi, je suis un peu...
- C'est-à-dire que je peux comprendre la démarche de Gérald Darmanin, mais on peut l'entendre.
- Pour tout ce que vous venez de dire, Bruno, je suis d'accord, il y a aussi un problème de sécurité.
- Parce que j'imagine que toute cette administration, maintenant, flippe à l'idée quand même qu'il arrive quoi que ce soit à Nicolas Sarkozy.
- Moi, je ne suis pas... La responsabilité est énorme.
- La responsabilité est énorme. Je veux bien qu'il soit à l'isolement. Il peut prendre sa douche dans sa cellule.
- Il peut même cuisiner. Il n'a pas à se mélanger avec les autres. Mais on ne sait pas ce qui peut se passer.
- Tout à fait.
- Donc déjà, j'espère que ça...
- C'est sécurisé. Parce qu'alors, que Nicolas Sarkozy aille en prison, ce n'est pas un truc qui me gêne ou ne me gêne pas.
- Ce n'est pas un jour de fête, pas plus que c'est un jour de deuil pour moi. Je suis assez neutre.
- Vous n'êtes pas comme la une de Libé, qui a un véritable orgasme à l'idée de l'incarcération de Sarkozy.
- Non, arrêtez. Enfin, il faut arrêter d'être aussi vulgaire.
- Ah non, non, mais vous avez vu la une de Libé, mais elle est outrancière.
- Mais oui, mais...
Transcription générée par IA