Retranscription des premières minutes :
- Il est 21h58, l'Elysée annonce à l'instant la composition du gouvernement Le Cornu 2.
- Laurent Nunez, ministre de l'Intérieur, Catherine Vautrin, ministre des Armées, Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail et des Solidarités, Monique Barbu, ministre de la Transition écologique, Gérald Darmanin est bien confirmé garde des Sceaux, ministre de la Justice, Roland Lescure, ministre de l'Économie.
- Très bien qu'il n'y ait pas trop de politique, de tête de politique.
- Je trouve qu'il y a une bonne répartition entre des professionnels et du privé.
- Avec cette question du jour, Philippe Bilger, le casting gouvernemental est-il convaincant selon vous ? Je ne connais pas tous les ministres qui ont été nommés, mais j'ai cru comprendre que même ceux qui n'étaient pas, qui étaient prétendus techniques, étaient des gens, notamment le ministre de l'Éducation nationale, étaient des gens qui avaient déjà une forte compétence.
- Premier point.
- Sur le sujet.
- Absolument.
- Sur le deuxième point, ce gouvernement démontre à quel point la liberté que croyait avoir Sébastien Lecornu était vaine, puisqu'en réalité, non seulement le président ne lui a pas laissé toutes les cartes, mais à l'évidence, il a inspiré la compétition de ce gouvernement, aussi bien avec la liste de certains.
- Et en même temps, qu'avec le départ de certains qu'il ne souhaitait plus.
- Donc, dire que je suis déçu, je pourrais en effet l'affirmer si je n'avais pas une crainte que ce gouvernement ne dure pas infiniment longtemps.
- Samuel Botton ? Je ne m'attendais à rien, donc la déception, elle reste relative.
- Je note quand même qu'il y a quand même...
- Alors, je suis extrêmement d'accord avec ce qu'a dit Philippe.
- Moi, je vais même en réenchaîner sur Papin, qui est issu du commerce coopératif, donc si c'était mieux à l'époque, qui a un très bon profil et qui rejoint.
- Moi, c'est le profil de terrain dont on a besoin.
- Maintenant, j'ai un regret, c'est qu'il ait été appelé.
- Et comme vous l'avez dit, c'est un gouvernement qui peut être très éphémère, on le verra plus tard.
- Et c'est dommage de se priver dès maintenant d'un homme comme ça.
- Sur le reste, forcément, on est à mi-chemin entre le gouvernement politique, puisque des macronistes et quelques LR qui font la nique à Laurent Wauquiez et Retailleau.
- Et pour le reste, effectivement, de la technique...
- Laurent Liniès, par exemple, c'est une bonne idée, peut-être ? Laurent Liniès, à une époque, c'était l'amou de Christophe Castaner, sur le même ministère, donc pour le coup...
- Au tout début du macronisme.
- Le couple régalien n'est pas complètement défait, vous avez raison.
- Donc voilà, il y a des bonnes choses, il y en a d'autres.
- Après, ça suscite des questions.
- Qu'est-ce qui va se passer par la suite ? Et ce gouvernement, pourquoi faire après ? Monsieur Dorido.
- Oui, Madame de Minibus.
- Écoutez, ce gouvernement, je ne voudrais pas casser l'ambiance, c'est quand même...
- Elle n'est déjà pas bonne.
- Elle n'est pas dingo, comme disent les mômes.
- Et là, ça donne vraiment le sentiment qu'on prend les mêmes et on recommence.
- C'est-à-dire que oui...
- Certes, il y a des nouvelles têtes issues de la société civile.
- On se croirait de retour en 2017, avec un Emmanuel Macron qui dit ça y est, on va virer les vieux politiciens, on va amener des personnes qui savent bosser, qui connaissent la vraie vie.
- On a vu ce que ça a donné.
- Et en plus, la différence, c'est qu'en 2017, il avait un élan après sa première élection.
- Là, aujourd'hui, il est complètement dans le marasme.
- Et non, il n'y a rien d'enthousiasmant, rien d'excitant.
- Je rejoins effectivement ce qui vient d'être dit.
- C'est dommage.
- On a des personnes, des profils qui sont intéressants, qui vont se cramer, passez-moi l'expression, dans un gouvernement qui est d'ores et déjà un naufrage en réalité.
- Donc, ce n'est vraiment pas enthousiasmant, non.
- Alors, moi, ce que je trouve génial dans ce gouvernement, c'est que c'est encore une fois dû en même temps.
- J'adore qu'on mette Monique Barbu, anti-nucléaire connue et reconnue, avec comme porte-parole Maud Bréjon, ingénieur nucléaire.
- Je trouve ça déjà extraordinaire.
- Bon, par contre, il y a un point positif...
- Ce n'est pas pour ça que vous êtes...
- Ce...
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