Retranscription des premières minutes :
- Je trouve qu'à l'heure actuelle, le français est constamment, constamment taxé.
- On va y plaire les taxes !Attention, si il faut payer, je paye, il n'y a pas de problème.
- Il n'y a pas de problème alors, vous payez.
- Taxe foncière, taxe immobilière, taxe professionnelle, taxe sur performance.
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- Faut-il obliger les riches à prêter de l'argent à l'État sans intérêt ?Philippe Bilger, c'est encore une réflexion des sénateurs socialistes qui proposent cet emprunt.
- Oui, alors, même quand on n'est pas un spécialiste de l'économie et de la finance,contrairement à ce que vous pensez, je ne le suis pas.
- Non, on ne le pensait pas.
- Il y a quelque chose de très surprenant à gauche, c'est que leur seule méthode, tout de même, c'est de prendre aux riches.
- On a vu la taxe Zucman, comment elle était exploitée surabondamment et comment heureusement elle a été rejetée.
- Maintenant, c'est cette nouvelle lubie et au fond, on se demande si la gauche n'est pas capable d'inventer un système qui ne consisterait pas à prendre aux riches.
- Est-ce que leur inventivité est si pauvre qu'ils soient obligés en permanence d'aller faire les poches des riches sans leur consentement ? Je trouve que c'est affligeant.
- Je vais donner la parole à Bérangère Dubu, mais j'ai peur que ce soit explosif.
- Je suis énervée.
- Le sujet est un peu tendu.
- J'ai Guillaume Kasbarian qui a dit sur Twitter, le député, Kasbarian, macroniste, quel est cette dinguerie socialiste ? Et je crois que c'est ce qu'il a le mieux résumé.
- Mais on parle des riches.
- Ce qui est intéressant, c'est que la taxe Zucman, c'était pour les gens riches avec un patrimoine de 100 millions d'euros, mais que là, ça va concerner ceux qui ont un patrimoine de 10 millions d'euros.
- Et la prochaine fois, ça sera 1 million d'euros.
- Et la prochaine fois, c'est votre livret A avec 10 000 euros dessus.
- On vous expliquera qu'il faut souscrire.
- Donc on voit bien qu'il fallait refuser la taxe Zucman parce que dans l'idée, c'était totalement une folie et que ça ne marchait pas.
- On baisse le seuil et ça va nous arriver.
- Et je dirais juste qu'un emprunt vu qu'il se base toujours sur le patrimoine, vous pouvez avoir 100 millions d'euros parce que vous avez une grosse société cotée en bourse et ne pas avoir le salaire et la liquidité qui vous permet.
- Donc ça ne fonctionne pas.
- Kasbarian dit dinguerie socialiste.
- Moi, je dis mais quel est cette diablerie, cette folie, cette aberration ? Bref, vous savez, mon cher Philippe, comment je le dis, mais à foire.
- Il faut tout couper, sortons la tronçonneuse.
- Excusez-moi, mais qu'est-ce que cette diablerie ? Ça me rappelle un film qui s'appelait Les Visiteurs.
- Vous savez, quand Godefroy de Montmirail dit mais qu'est-ce que cette diablerie ? Non, mais je trouve qu'on est chez les fous.
- Parce que déjà, en plus, je pense qu'une proposition comme ça ne passerait même pas le Conseil constitutionnel.
- Parce que premièrement, l'État a le droit de créer de l'impôt, il a le droit de modifier une assiette d'impôt, il a le droit de créer une taxe.
- Il a beaucoup de pouvoir.
- Mais là, obliger les gens, j'en ris tellement c'est drôle, à donner à un emprunt sans leur consentement.
- C'est pas drôle, franchement.
- C'est scandaleux parce que c'est notre argent.
- Je vous prends un exemple.
- Il y avait un emprunt qui avait fait scandale à l'époque.
- Il s'appelait l'emprunt Giscard, vous vous rappelez ? Parce que l'emprunt Giscard avait été extrêmement généreux pour ceux qui avaient souscrit.
- Tant pis pour les caisses de l'État, il avait bien marché et tant mieux pour ceux qui avaient touché.
- Mais là.
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- Le dernier emprunt forcé, c'était 1980.
- Oui, mais le plus rémunérateur, c'était l'emprunt Giscard dans les années 70.
- Et là, on nous dit premièrement, vous n'avez pas le choix, on vous prend.
- Alors on n'a peut-être pas de liquidité.
- Comment on fait dans ces cas-là...
Transcription générée par IA