Retranscription des premières minutes :
- Si la nouvelle est confirmée comme je l'espère, je veux vous dire ma très grande joie d'apprendre la libération de Boilem Sansal.
- Il me permettrait de réagir au nom du gouvernement de la République en exprimant notre soulagement à l'annonce des autorités algériennes d'avoir gracié Boilem Sansal.
- Et nous souhaitons qu'il puisse rejoindre ses proches au plus vite, être soigné. Et je tiens à remercier du fond du cœur celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d'une méthode faite de respect et de calme.
- Les vraies voix Sud Radio.
- On a entendu Olivier Falerni et le Premier ministre Sébastien Lecornu pour l'annonce de cette nouvelle. On en parlera bien entendu tout à l'heure.
- En attendant, on revient sur cette info, le grand débat du jour sur Boilem Sansal.
- Oui, et vous pensez à 91% que c'est un camouflet pour la France le fait d'être passé par l'Allemagne. Vous êtes d'accord ou pas ? On attend vos appels au 0826 300 300.
- Philippe Bilger, quand on revient sur la chronologie, on sait que la France a tenté à de nombreuses reprises.
- Ils ont quand même dit qu'ils n'avaient pas vraiment de...
- D'interlocuteurs. Ils sont allés vers Rome, vers l'Italie, en demandant de les aider. Finalement, ça n'a pas fonctionné. L'Algérie a refusé.
- Puis finalement, ils ont demandé aux Allemands. Et là, ça a fonctionné. On pense savoir que c'est suite à la... Le président algérien s'est fait soigner en Allemagne entre 2020 et 2021.
- Donc il y a de toute façon un lien un peu plus intéressant que le nôtre.
- Absolument. Pardon de le dire, ma chère Cécile.
- Quand je vous écoute poser une question, en même temps que je réfléchis, je vous regarde et parfois je suis distrait par votre esthétique.
- Mais pour rester très sérieux, en fait, clairement, c'est un camouflet pour la France dont on nous vantait la diplomatie.
- Elle a été totalement inefficace. J'ajoute que passer par l'Allemagne pour obtenir la libération d'un total innocent qui a été gracié, pour les raisons que vous avez très bien exposées, eh bien c'est plus qu'un camouflet pour la France et pour notre diplomatie.
- J'ajoute qu'on pourrait voir également dans cette libération tardive une sorte de mesquinerie à l'égard de Bruno Retailleau.
- On a attendu qu'il ne soit plus ministre alors qu'il a été utile par ses injonctions pour libérer enfin notre compatriote.
- Mais j'ai une pensée pour le second français.
- C'est un français qui, à ma connaissance, n'est pas encore libre.
- On va dire bonjour à notre invité, Noël Lenoir, qui est avec nous, ancienne ministre des Affaires étrangères européenne et présidente du comité de soutien de l'OM100M.
- Madame la ministre, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Juste avant de vous donner la parole, petit tour de table avec nos vrais voix du jour.
- Benoît Perrin.
- Alors évidemment, soulagement. Vous allez me dire seul le résultat compte.
- Mais pour aller évidemment dans le sens des deux Philippes, c'est sûr qu'on sent une humiliation absolue.
- C'est-à-dire que très concrètement, on a l'impression qu'il y avait le méchant qui était Bruno Retailleau.
- Ça n'a pas fonctionné.
- Ensuite, il y avait le gentil Emmanuel Macron.
- Ça n'a pas fonctionné non plus.
- Et en fait, on avait le sentiment, et je pense qu'on était nombreux à partager cette impression, qu'en fait, quoi que la France fasse, ça n'allait jamais fonctionner.
- Et en fait, on a l'impression, un peu désagréable, qu'en fait, l'Algérie continue à nous humilier.
- Un, parce qu'effectivement, il se félicitait de l'arrivée de M. Nunez, qui tient un discours effectivement très gentil vis-à-vis de l'Algérie.
- Deux, on est obligé de passer par l'Allemagne pour récupérer un ressortissant.
- Trois, ils n'acceptent toujours pas de récupérer les fameuses OQTF.
- Donc en fait, on a l'impression que l'humiliation continue, l'espèce de supplice algérien continue.
- Et je tiens à dire quand même qu'il faut féliciter le comité de soutien à Boulogne-Saint-Massal, notamment présidé par Arnaud Benedetti, qui est un ami de la station, et Noël Lenoir, effectivement, qui ont fait un travail formidable depuis plusieurs mois pour demander leur libération.
- Alors, je vais faire très court pour laisser la parole à Mme la ministre.
- Inutile de dire que c'est vrai que...
Transcription générée par IA