Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio.
- Ah oui.
- Allez, comme le souhaite Emmanuel Macron, faut-il labelliser les médias ? Oui, contre les fake news, il a déclaré vouloir un label de qualité pour les réseaux sociaux notamment et les sites d'information.
- Et pour le moment, vous ne souhaitez pas de labellisation des médias puisque vous dites non à 97,7% Philippe Bilger.
- La labellisation n'est pas une idée absurde.
- Mais évidemment, si j'ai bien saisi la pensée du président, Il faut penser complexe.
- Il souhaitait la faire pratiquer par, par exemple, Reporters sans frontières et d'autres médias peut-être qui n'ont pas démontré véritablement leur indépendance et impartialité.
- En revanche, si on parvenait à trouver dans notre France démocratique et dans notre espace intellectuel une instance qui pourrait être composée de gens irréprochables, eh bien je ne verrais aucun inconvénient à ce que cette instance puisse se constituer comme une sorte de juge impartial, indépendant et respecté donc des dérives des médias quels qu'ils soient.
- Mais je sais qu'on la trouvera jamais aujourd'hui.
- René Chiche qui est officier dans de nombreux médias, de nombreux postes, notamment la rédaction en chef.
- Et en plus, ça me rappelle, parce que j'avais participé à l'époque d'entreprendre à une table ronde sur justement le journalisme et les médias à liberté d'expression.
- Non, moi je ne crois pas du tout à cela.
- Et pourtant, je n'ai pas une antipathie à la garde du président Macron, moi personnellement.
- Mais cette idée, non.
- Parce que moi, en tant que journaliste, et même beaucoup de confrères, on en a parlé d'ailleurs, on n'a pas envie d'être labellisé comme un poulet fermier ou un fromage de Cantal.
- Non, mais sérieusement, et en plus, excusez-moi, dans le journalisme et les médias, d'ailleurs, je trouve que là il a été un petit peu aussi un petit peu à l'improvisation.
- Je me demande, c'est l'histoire de la fake news concernant sa femme, ça n'a pas un peu influencé aussi son propos.
- Parce que chez les journalistes et dans la presse, il y a beaucoup déjà de contrôle.
- Non seulement, je ne parle pas de l'audiovisuel avec l'Arcom, mais par exemple, il existe aussi depuis six ans un truc qui s'appelle le Centre de déontologie et journalistique et médiation.
- D'ailleurs, à l'âge, j'avais participé à une table ronde.
- Moi, je ne crois pas du tout à ça.
- Et puis en plus, je trouve que c'est un raisonnement un petit peu, excusez-moi, un petit peu de l'ancien siècle, parce qu'aujourd'hui, il est impossible de labelliser ou de contrôler tous les médias.
- On sait plus que c'est que les médias aujourd'hui, ça peut être les médias traditionnels, les réseaux sociaux.
- Vous avez même des créateurs de contenu journalistique qui sont des fois très sérieux.
- Je n'ai pas fini.
- Ne vous inquiétez pas, je vous laisserai la place aux éminents Patrick Vignal.
- Mais vous avez aussi même des créateurs journalistiques indépendants qui sont très sérieux.
- Il n'y a pas que des créateurs journalistiques qui font des fake news.
- Donc moi, je suis opposé à cette labellisation.
- Patrick Vignal.
- Mais moi, je partage à la fois l'avis de Philippe et de René.
- En même temps, vous faites du en même temps, c'est normal.
- Là, on est à 21 %, donc je vais attendre.
- J'aurais dû aller à la piscine ce soir.
- Je n'ai pas choisi ma soirée.
- Non, plus sérieusement, vous avez raison tous les deux à l'arrivée des fake news, les réseaux sociaux, les contenus sur les chaînes YouTube.
- Je pense qu'il y a une révolution dans le journalisme.
- Et normalement, avec moi, j'ai souvenir, un journaliste doit être indépendant.
- Un journaliste, normalement, il doit écrire des faits qu'il a vérifiés en amont.
- Il faut être honnête qu'on a eu l'arrivée des chaînes d'infos en continu.
- Quand il y a une information, elle est reliée pendant 24 heures et puis surtout, ce qui nous pourrit la vie, ce sont les réseaux sociaux.
- Donc, cher René,...
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