Retranscription des premières minutes :
- En l'espace de 10 ans, le Louvre a supprimé 190 postes de sûreté et de sécurité au sein de l'établissement.
- Ça fait 15% d'effectifs en moins. La sûreté et la sécurité ne sont aujourd'hui, aux yeux du monde, plus assurés.
- Il y a quelques semaines, il y a à peine quelques mois, les mesures de sécurisation sont intégrées dans le nouveau grand projet du musée du Louvre qu'a voulu le président de la République.
- Des caméras de vidéosurveillance nouvelle génération vont être installées avec des capteurs de présence plus efficaces grâce à l'intelligence artificielle.
- Et la sécurité du patrimoine a-t-elle toujours été sous-estimée ? C'est la question que Levon pose au 0826 300 300.
- Philippe Bilger, on est tous ébahis, en tout cas, face à cette information qui...
- Oui, ma chère Cécile, mon cher Philippe, je suis persécuté.
- Je suis persuadé tout de même que le musée du Louvre, qui je crois est le plus fréquenté du monde, était sensible aux problèmes de sécurité.
- Et on s'aperçoit, et c'est sans doute ça qui nous saisit d'étonnement, c'est la facilité avec laquelle ils ont accompli ce braquage dans le musée du Louvre avec un tel ciblage et une telle précision, même s'ils ont heureusement perdu...
- Ils ont perdu un des joyaux après, qu'il est évident qu'il y a des complicités internes dans ce musée.
- Alors je me lance, c'est évident, je veux dire, on ne se lance pas avec un marché si étroit, une précision absolue, sans qu'il y ait à l'intérieur...
- Mais c'est pas votre sujet, ma chère Cécile.
- Si, si, si, mais ça fait partie du sujet, ça fait partie du sujet.
- Je dis, il faut améliorer, mais on ne peut pas... Quelqu'un l'a dit hier sur TF1.
- On ne peut pas, évidemment, garantir une sûreté maximale absolue.
- Votre question, je viens poser, Cécile, parce qu'est-ce qu'on a sous-estimé ? En fait, en France, je crois qu'on sous-estime tout en ce moment.
- On sous-estime l'état de faillite de nos finances publiques, on sous-estime l'état général de la société qui est fragmentée, on sous-estime l'insécurité où je peux pas que mes enfants sortent le soir, et donc forcément, on sous-estime la sécurité.
- En fait, on vit dans notre gloire passée, et on n'a pas conscience des réalités où on a quand même 4 garçons, en T-Max, avec un bon de charge, qui ont ouvert avec la disqueuse, j'ai la même chez moi, Parkside.
- J'ai pas l'impression que ce soit Ocean's Eleven, quand même, les gars.
- J'ai l'impression que c'est Kevin et Mathéo qui ont pris la disqueuse Parkside, et qui sont repartis en perdant la couronne de l'impératrice Eugénie.
- Tout est amateur, et nos voleurs sont amateurs, et en face.
- Et c'est la vérité, c'est improbable.
- Non, mais moi, je suis quand même totalement effaré de voir que la couronne de la dernière impératrice de France, Eugénie de Montiro, on puisse la piquer.
- 7 minutes, en plein jour.
- Désolé, les mecs, c'est pas Albert Spaggiari dans la Société Générale de Nice en 1976, c'est pas le braquage du train Glasgow-Londres, et ils y arrivent sans aucun problème.
- Mais je crois que le pire de tout, ce sont les communiqués qu'on a, Dieu de la ministre de la Culture et tout le monde qui disent « Ah, c'est fabuleux, y'a pas eu de blessés, y'a pas eu de morts, tout va bien », mais la France est humiliée, humiliée pour la énième fois ces derniers mois, aux yeux de la planète entière.
- Dans un pays normal, la patronne de la sécurité aurait dit...
- Déjà démissionnée, et la directrice du musée du Louvre aussi.
- Mais bon, je crois qu'elles ont...
- Pour venir, avant de donner la parole à Bruno Pommard, j'ai l'impression que plus c'est gros, plus ça passe.
- Plus ça a l'air anodin, plus finalement, personne n'y fait attention.
- Heureusement, y'a juste un cycliste en bas qui a trouvé ça un petit peu bizarre, qui a appelé la police.
- Mais c'est surréaliste.
- Oui, c'est surréaliste, mais en même temps, ils y sont arrivés avec une mise en scène qui était hyper simple, en fait.
- Qui était pas nulle.
- Non, absolument, c'est une très belle préparation.
- Y'a dû avoir des...
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