Retranscription des premières minutes :
- Ce n'est pas le moment de changer de président de la République parce que, par définition, la parole de la France à l'étranger, et heureusement avec l'instabilité gouvernementale que nous connaissons depuis un an, le visage à l'étranger, c'est le président de la République.
- Et donc cette stabilité, et je ne parle pas de sa personne, parce que vous connaissez la loyauté que j'ai pour sa personne, néanmoins, pardon, je parle moi de sa fonction, et donc cette institution présidentielle, elle doit être protégée et préservée.
- Et pour en parler, bien entendu, nos vraies voix du jour, on va commencer par peut-être celui qui va défendre le président de la République, Sébastien Ménard, impopularité record aujourd'hui, avec des dettes qui s'envolent, une instabilité politique qui progresse chaque jour.
- Est-ce que, franchement, Emmanuel Macron peut avoir encore des avis ? Des avis positifs aujourd'hui ? Des avis positifs ? Ne levez pas les yeux quand je vous pose cette question.
- Ça m'agace.
- Et puis je n'ai pas deux heures pour vous convaincre.
- De toute façon, ça ne suffirait pas, a priori.
- Non, non, ce n'est pas moi qu'il faut convaincre.
- Surtout qu'on termine l'émission dans 1h54.
- Non, mais on a...
- Moi, je suis apolitique, vous le savez.
- On a une crise et institutionnelle, un peu, et politique surtout, liée à, on l'a déjà dit, mille fois sur cette antenne, à une dissolution.
- D'aucuns disent que c'était une énorme bêtise.
- Je dis que la dissolution n'était pas une bêtise.
- C'est l'après-dissolution.
- La convocation convoquée des Français, c'est jamais la pire des solutions.
- Il a été, quelque part, désavoué, en tout cas, estimait-il, être désavoué dans les urnes.
- Rappelez-vous, c'était la fameuse consultation européenne.
- C'était les élections européennes.
- Il décide de dissoudre pour tenter d'avoir une représentation nationale, je dirais, plus proche de ce qu'est la France.
- Il décide de le faire.
- C'est la suite qui n'est pas bonne.
- La suite qui n'est pas bonne, c'est-à-dire le tripatouillage électoral qui fait que celles et ceux qui gagnent au premier tour, vous les faites perdre dans des combinaisons totalement...
- Hazardeuses ? Non, mais hasardeuses, je ne sais pas.
- Un peu quand même.
- Parce qu'en fait, il n'y a rien d'hazardeux.
- Il savait très bien qu'en combinant les uns et les autres, qu'il ferait barrage au Rassemblement national.
- Parti politique que je combats, par ailleurs, et c'est toujours intéressant de le rappeler.
- Voilà.
- Et depuis, on est dans une instabilité politique qui viennent secouer...
- Secouer le fonctionnement institutionnel.
- Le Président de la République, il ne s'en cache pas.
- Il est évidemment responsable de cette situation.
- Est-ce qu'il est responsable de tous les maux de la France ? Mais il faut arrêter avec ça.
- Vous ramenez un peu, là, c'est le séminaire.
- Non, mais je ne rame pas du tout.
- Non, mais on est là en train de chercher un bouc émissaire à tout, à tous nos maux, à tous nos problèmes.
- La guerre en Ukraine, c'est lui.
- Gaza, c'est lui.
- Le chômage, c'est lui.
- La dette, c'est lui.
- Personne n'a dit ça.
- Personne n'a dit pour le guerre de l'Ukraine.
- Quand on parle d'un truc très concret, les 1 000 milliards de dettes, ce n'est pas les 1 000 milliards de dettes d'Emmanuel Macron.
- Je rappelle quand même, c'est encore ce que je disais hier soir à des tas de chefs d'entreprise.
- On va faire tourner un peu la parole.
- Ces 1 000 milliards, ils sont dans la poche des Françaises et des Français.
- Ah non, moi je ne les ai pas vus en ce qui me concerne.
- Peut-être pas vous, mais vous avez un certain nombre d'entrepreneurs, d'actifs, de salariés, de professions indépendantes qui ont profité du quoi qu'il en coûte.
- Je me suis dit qu'on vivait une époque formidable parce que je crois que c'est la première fois de ma vie que je suis d'accord avec Alain Minc.
- Alors ça veut vraiment tout dire, surtout qu'il s'est très souvent trompé, mais même pratiquement toujours trompé.
- Et là, je me dis, Alain Minc a raison, c'est le pire président de la Ve République.
- Et le pire, c'est que Hollande, qui a été le seul président élu à ne pas se représenter tant...
Transcription générée par IA