Retranscription des premières minutes :
- L'âge de retraite de départ, que vous dit le Premier ministre ? La question de l'âge, il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
- Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
- Oh là là, qui suis-je ? Il y a un vendre-voix.
- Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, ce n'est pas possible. J'ai commencé à 16 ans, donc...
- Pas content ! Pas content ! Pas content ! Je sens que je vais craquer.
- Et moi, je sens que je vais devenir fou ! Les vraies voix Sud Radio.
- Et après cette déclaration, Philippe Bilger de Elisabeth Borne, 10 ans, je le disais tout à l'heure, favorable à cette suspension de cette réforme des retraites, pardon, je vais y arriver, pour la stabilité du pays, est-ce que ce n'est pas un peu fort de café ? Déjà, sur le plan psychologique, c'est aberrant.
- Voilà une femme qui s'est battue pour la loi sur les retraites et qui, aujourd'hui, pour rappeler au bon public qu'elle est de gauche, propose d'initiative une suspension.
- Et initialement, ça a été la seule.
- Deuxième élément, Roland Lescure, qui, j'espère, aura le temps de montrer sa compétence, a démontré que la suspension de la réforme des retraites aurait des catastrophes financières considérables.
- Et donc, Elisabeth Borne, à la fois, est dans une incohérence ministérielle absolue, et d'autre part, sans que je sois un spécialiste, mais j'entends mes amis qui le sont, disputer de ce problème-là, on est en train de ruiner, probablement, les effets d'une loi qui, aussi contestée qu'elle a été, était nécessaire.
- Moi, je crois, en ayant regardé en direct ce matin, d'ailleurs, c'est bien, d'habitude, les politiques parlaient le soir, maintenant, ils parlent tôt le matin avec Sébastien Lecornu.
- Bon, je me dis que la prochaine fois, peut-être qu'à 6h30 du matin, il se mettra sur l'Opéron de Matignon pour nous parler.
- Ce que je trouve absolument fou, c'est cette phrase, parce que ce ne sont que des arrières-pensées politiques, j'allais dire des arrières-pensées de boutiquiers.
- Cette phrase, la dissolution s'éloigne, la perspective d'une dissolution s'éloigne, c'est à peu près la phrase qui a été dite.
- Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron n'a absolument pas envie de retourner aux urnes.
- Parce qu'il sait que pour sa majorité, ce serait désastreux.
- Les députés de sa majorité n'ont pas envie de le perdre pour ne pas y aller.
- Ne pas perdre leur game-pain.
- Parce que, désolé, les députés, ils travaillent beaucoup, mais ce n'est quand même pas, en termes de revenus, le lumpenprolétariat, comme disait Marx, le prolétariat en rayon.
- Et pour des trucs de boutiquiers, parce que là, avec deux défaites après deux dissolutions, je pense que si le pays était ingouvernable, qu'il n'aurait pas d'autre solution que la démission, eh bien, on fait tout et n'importe quoi.
- Et moi, je veux dire, je vois cette classe politique, mais j'ai honte pour elle.
- J'ai honte.
- Pas honte pour elle, là.
- Ah si, ah si, moi aussi.
- Moi, je n'ai pas un coup d'œil.
- Loïc, allez-y, allez-y, Philippe, allez-y.
- Ce qui me frappe tout de même, sans que je sois capable d'avoir l'indignation talentueuse comme notre ami Philippe David, c'est que quand on regarde bien l'ensemble des choses depuis huit jours, eh bien, on se rend compte que le seul objectif véritable, c'est de sauver, pardon pour la vulgarité, ma chère Cécile, la peau politique, d'Emmanuel Macron, pour qu'il puisse durer jusqu'en 2027.
- C'est le seul objectif.
- On a oublié les Français, le guérin, dans tout ça.
- Finalement, ce qui était impossible de lever, finalement, la retraite, aujourd'hui, pour des raisons, et pour aller dans le sens de Philippe Bilger, eh bien, on trouve des solutions.
- Alors, ça ressemble effectivement à des petites solutions de boutiquiers, et effectivement, je crois que la ficelle est un peu grosse, parce que ça ressort un peu derrière les fagots.
- Là, ce n'est pas une ficelle, là, c'est une corde.
- Ah, ben, c'est un appel du pied pour essayer, de convaincre ou d'amadouer une pseudo-majorité socialiste ou de gauche, pour essayer de rallier ce qu'on peut du côté gauche.
-...
Transcription générée par IA