Retranscription des premières minutes :
- Bien s'entendre avec la Russie est une bonne chose, pas une mauvaise.
- Le nouveau président est une personne intelligente.
- Le Kremlin a pu contribuer à faire que Trump arrive à la Maison-Blanche.
- Trump veut se débarrasser de la guerre.
- C'est une très mauvaise nouvelle pour l'Ukraine.
- J'obtiendrai cet accord en 24 heures.
- Avec Donald Trump, on ne peut rien exclure.
- Je leur promets le feu et la fureur.
- Et donc sur ce plan de paix, Donald Trump et Volodymyr Zelensky se disent satisfaits de cet échange fructueux.
- On en parle avec Olivier qui est avec nous au 0826 300 300.
- Bonsoir Olivier, bienvenue.
- Bonsoir Cécile.
- Je suis désolé que vous soyez seul, que vous vous sentez seul.
- Pas en l'absence de Philippe, mais vous êtes quand même très bien accompagné sur le plateau.
- Merci, c'est gentil.
- Je l'ai choisi.
- Ils ne sont pas là par hasard.
- J'essaye de m'entourer comme ça, j'ai moins de boulot.
- Il n'est jamais inutile de le redire.
- C'est bien, absolument.
- Olivier, on vous souhaite la bienvenue en tout cas.
- Que pensez-vous de cette...
- Est-ce que pour vous, à cette question du jour, est-ce que nous sommes prêts à un accord de paix selon vous ? Alors, je ne suis pas un expert, mais un spectateur qui se cultive tous les jours.
- Assidu.
- Mais je dirais que je suis un peu quand même dans le doute.
- Je suis partagé entre pessimisme et optimisme.
- Parce que pour moi, il y a plusieurs facteurs majeurs.
- C'est très complexe, en fait, tout ça.
- Une solution militaire, ça semble total, semble improbable.
- Parce que ni la Russie ni l'Ukraine ne peuvent obtenir une victoire rapide et décisive à court terme.
- Et puis, je ne sais pas, une discussion sur les territoires occupés sans mettre les points bloquants, toujours.
- Et puis là, je viens de lire qu'apparemment, Zelensky aurait deux points qui bloquent.
- Donc, ce serait le référendum.
- Le référendum, qui voudrait être soumis à son peuple pour la paix.
- Et puis, il y a une histoire avec une centrale nucléaire, si je ne me trompe pas, qui semblerait être deux points bloquants.
- En fait, c'est le...
- Oui.
- Le problème, c'est le Donbass, en fait.
- Oui, c'est le Donbass, oui.
- Et ça implique tellement de compromis politiques, tellement coûteux pour les deux camps, que voilà, je reste dans l'expectative.
- Philippe Béligère.
- Dans les phases un peu contrastées auxquelles Donald Trump nous a confrontés, ces derniers mois, entre dénonciations, pessimisme et enthousiasme excessif, aujourd'hui, mais avec beaucoup de prudence, j'irai plutôt vers la seconde branche de l'alternative.
- Je ne dis pas, et vous venez de l'évoquer, Cécile, que le Donbass ne reste pas un gros problème, mais en dehors de l'information qu'on a eue à l'instant, où semble-t-il, Poutine recommence à jouer ce jeu impératif, un peu sadique, de retarder l'accord qu'on attend de lui, il me semble un petit peu qu'il y a une forme d'espoir dans l'endure où le président Zelensky semble assez accordé, pour une fois, avec ce que les Américains proposent et qui pourrait, on ne sait jamais, complaire aux Russes et à l'Europe, bien entendu.
- Donc j'ai un optimisme très, très mesuré, ma chère Cécile, mais un petit optimisme tout de même.
- Alors dernièrement, sachez qu'une attaque de drone a eu lieu aujourd'hui, sur la maison de Vladimir Poutine, qui accuse bien sûr l'Ukraine.
- L'Ukraine, oui.
- Oui, exactement.
- Moi, je serais moins optimiste que mon ami Philippe.
- Alors je sais qu'en termes de négociation, c'est toujours bien de séquencer, mais il me semble que tant qu'on ne mettra pas autour de la table, en même temps et dans le même lieu, les trois présidents, je pense que Poutine aura toujours loisir de trouver une escapade, et de refuser finalement une avancée de négociation entre les États-Unis et l'Ukraine.
- Oui, parce que ça avance, ça recule, Samuel.
- Il ne joue qu'à ça, Vladimir Poutine.
- Car moi, vous savez, ça fait huit mois que je suis dans les vraies voies, je crois qu'en huit mois, on a débattu du conflit en Ukraine et des réunions que pouvait tenir Donald Trump, au moins une bonne quinzaine de fois, avec toujours cette finalité...
Transcription générée par IA