Retranscription des premières minutes :
- Il s'annonce électrique. Les débats sur le budget de la France commencent dans l'hémicycle.
- Je pense que ce serait important que Madame la Ministre puisse nous dire est-ce que oui ou non vous envisagez le recours à ces ordonnances ou est-ce que c'est une hypothèse que vous écartez ? Les députés socialistes réclament notamment la taxe Zucman sur les ultra-riches.
- Oui à la justice fiscale, non à la surenchère fiscale. Maintenant il y a une vraie demande de justice fiscale et ça il faut qu'on y réponde.
- Nous ce qu'on veut c'est un budget basé sur la baisse de la dépense publique et pas sur des énièmes augmentations d'impôts.
- Le gouvernement a comme objectif de donner un budget aux Français par voie du compromis sans recours au 49.3 dans cet hémicycle avant le 31 décembre.
- Il n'y a pas d'autre projet.
- Philippe Bilger, on sent que c'est tendu quand même.
- Oui alors trois idées très rapides ma chère Cécile.
- D'abord on pourrait dire ironiquement que...
- Olivier Faure menace tellement de la censure qu'il ne la fera pas.
- Premier point.
- Deuxième point, je suis frappé de voir à quel point le débat budgétaire, si j'ose dire, est gouverné, dominé par les rapports de force politique.
- Chaque parti manifestement a une posture qui ne tient pas à la validité des textes mais plutôt à l'envie de se camper face à l'adversaire.
- On voit tous le RN, LSI, l'EPS.
- Troisième.
- Troisième élément, il me semble tout de même que la censure est possible voire probable dans la mesure où la taxe Zucpan ne sera pas votée me semble-t-il.
- Et de l'autre côté, on a un camp que Philippe a évoqué tout à l'heure qui est vent debout contre tout ce qui peut représenter une augmentation d'impôts ou de taxes.
- Donc sans être aussi certain que Philippe qui est très doué pour les...
- ...prévision politique et sportive, eh bien je pense que tout de même Sébastien Lecornu est un peu en péril.
- Alors Philippe, Olivier Faure avait dit, lundi si j'ai pas, il y aura censure, là il part de la semaine maintenant.
- C'est mardi, vous le savez, c'est un peu le mec qui roule les mécaniques et qui dit tu vas voir ce qui va t'arriver mais qui recule de deux mètres à chaque fois, ce qui est quand même un peu amusant.
- Ça va amuser notamment Jean-Michel Faufergue qui en code un rayon en sport de combat.
- Non, je trouve que là on a dépassé toutes les limites du pathétique.
- Prendre un exemple, j'ai été chercher quelques chiffres, on est dans la foire, le concours lépine de la création d'impôts, on est à 56% de dépenses publiques.
- L'URSS en 1980 était à 50%. Est-ce qu'on se rend compte ? Et que les mecs nous disent il faut la taxe Zucman, il faut taxer les héritages, il faut taxer ceci, il faut taxer cela.
- Les taxes, les français n'en peuvent plus et les gens qui proposent des taxes, permettez-moi de vous le dire, sont des inconscients.
- Parce que ce sera la mort économique de ce qui reste encore en France d'industrie, notamment.
- Jean-Michel Fauvergue.
- Oui alors, est-ce que la vraie question c'est la censure ? Je ne sais pas mais la vraie question serait, comme a dit Philippe, que les partis puissent se mettre d'accord et fassent des majorités, ne serait-ce que sur des projets.
- Mais là on en est bien loin parce qu'effectivement ils se regardent tous le nombril, ils réagissent par rapport aux autres.
- Et ils ont tout.
- Il y a une certaine idée de la France et sauf une certaine idée de comment sortir.
- Une certaine idée tout court j'ai l'impression.
- Peut-être aussi une certaine idée, mais en tout cas c'est lamentable parce que ceux qui souffrent sont les français et la France aujourd'hui.
- Si le corps nu arrive à éviter la censure au vu de la multitude de problèmes différents et de sensibilité politique à prendre en compte, on pourra lui donner un prix Nobel de la paix.
- Aujourd'hui on en se tentait au vu de tous les débats et des projets de loi qui nous attendent.
- J'ai du mal à imaginer cette configuration et pourtant elle...
Transcription générée par IA