Retranscription des premières minutes :
- Et c'est un appel à la responsabilité de tous bords, à commencer par Donald Trump qui a une responsabilité dans cette dérive de violences aux Etats-Unis immense, tout simplement parce qu'il a supprimé la réalité. Vous voyez, aller comparer Charles Kirk à un martyr, c'est dire à quel point on n'est plus capable de regarder la réalité des choses en face.
- Désolé de vous le dire, mais je ne vais pas commencer à respecter quelqu'un que j'ai détesté lors de son vivant, juste parce que la personne est morte.
- Que le corps soit encore chaud ou pas, il faut rappeler que Charlie Kirk était une grosse merde.
- Les vraies voix Sud Radio.
- En tout cas, voilà ce qui est dit pour certains contre Charlie Kirk.
- Et aujourd'hui, on se rend compte, Philippe Bilger, que les gens qui s'engagent en politique, et en l'occurrence les influenceurs de droite, aujourd'hui commencent à subir, depuis l'annonce de la mort de l'influenceur américain, des menaces de mort.
- Oui, alors, Cécile, par exemple, moi-même, j'ai été scandalisé ce matin quand j'écoutais par mes gardes France Inter, les infos qui disaient simplement « Charlie Kirk, raciste, a été assassiné ».
- Ils n'ont même pas dit ça. Ils expliquaient qu'on cherchait encore l'assassin, on ne l'avait pas encore trouvé.
- Ce que je crois, en France, on n'a pas encore atteint le niveau des États-Unis.
- Il y a des menaces de mort, mais me semble-t-il, jusqu'à aujourd'hui, ce sont des menaces qui permettent un défoulement verbal.
- Enfin, il n'y a pas...
- Il y a parfois des concrétisations.
- C'est déjà l'idolence, Philippe.
- Absolument, bien sûr. Mais heureusement, je crois qu'on est toujours en retard, pour le meilleur comme pour le pire, par rapport aux États-Unis.
- On n'est pas encore au même niveau, me semble-t-il, je l'espère, même si le climat actuel est odieux.
- Enfin, moi, je crois qu'il y a quand même un problème. Alors, on ne va pas être d'accord, Philippe Bilger, c'est l'attitude de la justice dans certains cas, parce que vous voyez Éric Tegner, qui vient régulièrement débattre chez Valérie Expert ici, c'est le directeur du Média Frontière, qui a été menacé de mort par un type identifié.
- Le procureur avait demandé le placement sous mandat de dépôt, parce qu'il l'avait quand même menacé de mort.
- Et on a dit, oh ben non, on le laisse en liberté, on lui confisque juste son passeport.
- Alors, inutile de dire que ne pas avoir de passeport pour aller de Bécon-les-Brouillères à Vincennes, ça ne vous gêne pas particulièrement.
- Et que le type, a priori, le suit. Imaginons qu'il arrive...
- Évidemment, je ne le souhaite pas, comme je connais bien Éric.
- Il a dit quelque chose. Qui sera responsable ? Moi, j'ai déjà le nom des responsables.
- Parce que quand quelqu'un menace de mort quelqu'un et continue à le suivre, on ne le laisse pas en liberté.
- On le met derrière les barreaux. Parce que je tiens à rappeler quand même qu'on est le seul pays qui ait mis au monde le principe de précaution dans la Constitution.
- Manifestement, on ne l'applique pas dans tous les cas.
- Jean-Michel Fauvergue.
- Non, mais ce que dit Philippe David...
- Oui, merci.
- Oui, non, il faut préciser. Ce que dit Philippe David, il a à la fois raison et tort.
- Parce que, en réalité...
- La justice ne rend pas justice, mais pour tout le monde.
- Elle est complètement inopérante dans notre pays. Elle est devenue complètement inopérante.
- Mais que ce soit pour la droite ou pour la gauche, de toute façon.
- Non, mais Philippe, c'est que vous le vouliez.
- Que vous le vouliez ou que vous l'étiez.
- Vous n'allez pas exciter encore...
- Pour en revenir à notre problème, les Etats-Unis, effectivement, ont une longueur d'avance sur nous.
- Oui, la question est de savoir s'il y a une dérive, comme aux Etats-Unis aujourd'hui.
- Les Etats-Unis ont une longueur d'avance.
- Je vous rappelle que chaque 3 jours, aux Etats-Unis, vous avez un masse-murdeur, un tueur de masse qui rentre dans un lycée ou ailleurs.
- Et il y a des massacres chaque 2-3 jours.
- Et puis la situation ne s'arrange pas visiblement.
- Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que tout ce qui...
Transcription générée par IA