Retranscription des premières minutes :
- J'ai accueilli Sébastien Lecornu dans ses fonctions de Premier ministre.
- Je lui ai souhaité la bienvenue.
- Et à ce moment, il y a trois mots qui me viennent.
- Aider, rassembler, inventer.
- Je ne vais pas faire de grands discours puisque cette instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons commandent à l'humilité et à la sobriété.
- La deuxième des choses, c'est de dire aux Françaises et aux Français qu'on va y arriver.
- Il va falloir des ruptures.
- Et pas que sur la forme.
- Et pas que dans la méthode.
- Des ruptures aussi sur le fond.
- Pas de grands discours.
- Dès cet après-midi, je vais recevoir les premières forces politiques.
- Dans les tout prochains jours, les forces politiques et les forces syndicales.
- Et j'aurai l'occasion de m'exprimer prochainement devant les Françaises et les Français.
- Monsieur le Premier ministre, cher François, merci.
- Et forcément, je me tourne vers François Osillo.
- Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
- Est-ce que vous étiez à cette passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu ? Oui, j'y étais.
- Comment était l'ambiance sur place ? Pour moi, particulièrement émouvante.
- Oui, je peux comprendre.
- Pour vos éditeurs qui ne le savent peut-être pas, je connais Sébastien depuis 20 ans.
- C'est un compagnonnage de 20 ans.
- On s'est rencontrés en 2006.
- Et on a mené un certain nombre de campagnes.
- On a mené des campagnes électorales ensemble, dont la conquête de cette ville de Vernon, dont je suis maire aujourd'hui et dont il a été maire avant moi.
- Et pour tout vous dire, j'avais un repas des seniors aujourd'hui.
- 300 seniors que je reçois chaque année pour un déjeuner.
- Et j'avais le choix entre les 300 seniors ou Sébastien Lecornu.
- J'ai privilégié Sébastien et je suis retourné après à Vernon pour aller faire le dessert avec eux.
- J'ai raté toutes les passations de Sébastien depuis 2017.
- Celle-ci, je ne pouvais pas la rater.
- Et c'était grave dans le ton.
- Deux d'ailleurs, de l'ancien Premier ministre et du nouveau.
- J'ai trouvé des discours sobres, mais atteints de gravité quand même.
- Sébastien, fidèle à lui-même, dans l'humilité et au travail.
- Et avec, voilà, j'ai retenu une phrase, c'est on va y arriver.
- Et je lui souhaite évidemment d'y arriver parce que de toute façon, on n'a pas d'autre choix que d'y arriver.
- Mais très, très fier pour mon ami.
- Parce que je le vois toujours comme mon ami, même si c'est le Premier ministre de la France.
- On ne pouvait pas choisir meilleure date pour votre retour dans le Nouveau-Brunswick ? Oui, il faut dire que c'est si...
- C'est si il a eu du nez quand elle m'a proposé la date qu'il y a déjà trois semaines.
- On s'est demandé si elle n'avait pas des contacts au plus haut niveau.
- Appelez-moi Brigitte.
- Philippe Bilger.
- Est-ce que, ma chère Cécile, juste une question de méthode.
- On dit tout ce qu'on pense.
- Tout ce que vous pensez.
- Ou on attend encore un petit peu.
- Non, non, vous dites tout ce que vous pensez.
- Tout ce que vous pensez, avec des limites, Philippe Bilger.
- Du débat, tout ce que vous pensez du débat.
- J'ai d'autant moins de mal à...
- A dire que François Bayrou, avec les trois exigences qu'il a formulées, n'est pas très original et qu'il réussira la première.
- Il aidera, c'est clair.
- Le rassemblement, je suis dubitatif.
- L'invention, encore plus.
- Et donc, je l'ai défendu contre vents et marées.
- François Bayrou me permettra cette légère critique.
- Pour Sébastien Lecour.
- Après, c'est un métier d'espoir aussi.
- Partir sur un espoir.
- Plutôt que sur un échec, c'est bien.
- Sûrement, mais ma chère Cécile, l'espoir dont on est sûr qu'il ne se réalisera pas est plus dangereux que l'inverse, de mon point de vue.
- Pour Sébastien Lecornu, j'ai été frappé d'abord par la brièveté du discours bienvenu.
- D'ailleurs, comme celle de François Bayrou, qui n'a pas l'habitude de cette concision.
- Et en ce qui concerne Sébastien Lecornu, j'ai été...
- Alors, elle peut être discutée, hein, mon cher François Bayrou.
- François, mon analyse.
- J'y ai vu, lorsqu'il parle de rupture et d'un changement nécessaire dans la forme et dans le fond, j'y ai vu d'abord l'interprétation et la réponse...
Transcription générée par IA