Retranscription des premières minutes :
- Pour l'approbation 194 contre 364.
- C'est l'imposture de la Macronie qui éclate au grand jour.
- Rendez-vous compte qu'il n'y a que un tiers de l'hémicycle qui a accordé sa confiance au Premier ministre.
- Le Président de la République devrait désigner un négociateur.
- Et à ce moment-là, ensuite, un Premier ministre serait nommé avec un gouvernement pour garantir que ce budget puisse être adopté.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et donc François Bayrou a donné sa démission, a présenté sa démission à 13h au Président de la République.
- Matignon attend donc son nouveau locataire avec des candidatures spontanées et des noms qui circulent.
- Françoise de Gouin.
- Oui, alors moi je pense que ce qu'on nous dit, c'est que la rédaction du communiqué de nomination de Sébastien Lecornu, elle est quasiment faite à 99,99%.
- Donc je ne vois pas, il y a eu tout un jeu aujourd'hui.
- Donc entre Yael Brunpivet et Sébastien Lecornu, parce que Yael Brunpivet se verrait bien dans le rôle de la préfiguration, dont parlait Gabriel Attal.
- Olivier Faure, il avait 20% de chance, il n'en a jamais bougé en fait.
- Voilà, il a choisi de repartir vers le bloc central.
- Moi je pense qu'à la fin ça atterrit sur Sébastien Lecornu, mais je pense que c'est une erreur vraiment dramatique.
- Yael Brunpivet ça aurait été une bonne idée en tout cas.
- Je crois que personne du bloc central n'aurait été...
- Vous comprenez bien que tout signal qui est envoyé à ce pays abrasif, qui est complètement déprimé, d'un président qui renomme encore dans son propre camp, alors qu'il se fait laminer, balayer depuis toutes les élections, eh bien ça veut dire je garde le pouvoir et ça veut dire que voilà.
- Je pense qu'on va au désastre, je ne vois pas que le budget ne sera pas censuré, donc 10 solutions, donc peut-être démission.
- Alors moi je pensais, je l'ai dit, je le répète, que la bonne solution c'était...
- Mais la psychologie et la psyché du président l'en empêchent qu'il démissionne, pour qu'enfin on remette tout à plat avec un nouveau président, qui dissoudrait après son élection, et à qui on peut supposer que les Français donneraient une majorité.
- Il continue, il s'obstine, parce que pour moi il restera jusqu'en avril 2027, sauf cataclysme qu'on ne souhaite évidemment pas.
- Et la question qui se pose, alors pour moi le cornu c'est le meilleur choix des quatre, parce qu'il avait été supputé il n'y a pas très longtemps, grosso modo Bayrou avait forcé la porte, on va dire ça comme ça, pour être nommé à Matignon, mais je pense qu'il n'y aura pas de budget, et je pense que ça ne va pas.
- Ça ne va pas tenir très longtemps.
- Ça va dissoudre, et donc ça veut dire des élections en décembre, il y a des gens qui...
- Non, je pense qu'il ne dissoudra pas.
- Allez, allez, Jean Dorédo, Jean Dorédo.
- Non mais écoutez, c'est surprenant ce gouvernement, qui a quand même travaillé sur un projet d'aide active à mourir, avec l'idée qu'il y a des personnes qui ont une agonie trop difficile, voilà, vous voyez venir, il faudrait qu'on les aide, et là on a envie de dire peut-être quand même pratiquer un petit peu sur vous, ce que vous préconisez pour les autres, parce que là cette fin de règne est quand même particulièrement pénible, douloureuse, elle traîne en longueur, je rejoins mes deux camarades du jour, c'est un fait, c'est la chronique d'une mort annoncée, mais c'est-à-dire que mécaniquement ça ne peut pas tenir jusqu'en 2026.
- Et un retour, pardon, une petite rumeur, un retour Jean Castex de...
- Non, non, alors non, pas Jean Castex du tout, c'est-à-dire que tout le monde s'est amusé à se dire il y a une surprise du chef en fait, a priori il n'y a pas de surprise du chef, Mme Macron il s'achète du temps, mais le problème c'est qu'en s'achetant de temps, c'est marrant parce que je suis en train moi-même de me convertir à la démission parce que je ne vois pas, non, non, mais je ne vois pas objectivement avec ce manque de sagesse et cet entêtement-là, et...
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