Retranscription des premières minutes :
- Moi j'appelle ce matin à ce que nous puissions constituer un front populaire avec des gens qui se respectent, des gens qui sont prêts aussi à faire fonctionner la démocratie en leur sein.
- Moi ce à quoi j'appelle ce matin c'est au rassemblement, à l'unité et à la clarté. Ce rassemblement il doit se faire sur un programme qui est un programme clair parce que c'est à ces conditions là que nous serons en mesure de proposer une véritable alternative.
- La crise de 29 elle a débouché sur le nazisme en Allemagne mais elle a débouché sur le front populaire en France. Il n'y a pas de fatalité, nous pouvons l'emporter.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et c'est cette question du jour menace de censure d'Olivier Faure. Le PS est-il capable de nous sortir de la crise ? Je m'adresse à Virginie Calmels qui est dans les starting blocks justement sur cette information.
- Donc on entend de nous.
- Il y a de nouveau des liens peut-être entre la France insoumise alors qu'il y a trois semaines ce n'était pas possible.
- Alors écoutez en ce qui me concerne j'avais déjà expliqué un je pensais que le recul sur la réforme des retraites était mortifère pour plein de raisons.
- Vous le savez je défends la cause entrepreneuriale. Je pense qu'on a besoin de stabilité, de visibilité mais pas à n'importe quel prix.
- Parce que quand on commence à revenir en arrière sur une réforme fondamentale qui était quand même je le rappelle la seule réforme structurelle.
- Du quinquennat Macron et qui était une façon de nous remettre un petit peu dans les clous au niveau budgétaire.
- Déjà c'est un recul qui pour moi était incompréhensible et très dangereux.
- Mais comme je le craignais et Dieu sait que je l'ai dit moi je pense qu'on aura la double peine.
- C'est-à-dire qu'ils ont reculé sur la réforme des retraites mais pour autant ce n'est pas vrai qu'il y avait une vraie stabilité.
- D'abord parce qu'on le voit bien le morcellement de cette assemblée nationale fait qu'il ne peut pas y avoir de majorité.
- C'est clair.
- Et ensuite le soutien du PS était conditionné à tellement de choses.
- Il n'y avait qu'à lire leur contre-budget.
- Ils ne se contentaient pas de dire stop sur la réforme des retraites.
- Bon en plus on ne sait plus très bien où on en est.
- Parce que quand on entend le président de la République on a l'impression que finalement c'est simplement un décalage d'un an.
- Et là moi je pense vraiment aux entreprises qui ne savent plus où elles ont la tête.
- Mais je vous assure qu'en ce moment on le voit même les entreprises qui vont bien.
- Je le vois au sein de mes adhérents chez Croissance Plus qui ne sont que des entrepreneurs en croissance.
- On a un ralentissement du carnet de commandes.
- On a une vraie baisse dans l'innovation mais dans l'investissement et évidemment dans l'embauche.
- Donc tout ça va déboucher sur une crise économique qui est déjà là mais qui va s'accentuer.
- Et pour autant je pense que le PS ne va pas pouvoir malgré tout aller jusqu'au bout d'un soutien à ce projet de budget.
- Et donc on va vers une autre instabilité.
- On y est déjà à mon avis vu nos comptes publics.
- Quand vous voyez on a quand même été encore déclassé.
- Plus personne n'en parle.
- Ça devient un non-sujet la dengue.
- Parce qu'on est tellement habitué maintenant.
- Non mais c'est fou.
- Je veux dire Bayrou avait réussi en juillet quand même.
- Le premier déclassement c'était sous Sarkozy donc ça fait un bail déjà.
- Oui mais là vous vous rendez compte qu'en septembre on a baissé.
- On est redéclassé.
- Et donc tout ça pour terminer je pense qu'on aura la double peine.
- Et que non seulement on a fait un retrait sur la réforme des retraites mais que derrière on aura probablement une censure.
- Philippe Bilger.
- Je constate que ma chère Virginie est revenue.
- C'est clair.
- Dans la mesure...
- On sent...
- Un certain temps passé.
- Mais plus sérieusement.
- En clair vous parlez trop.
- J'avais bien compris.
- Ça m'évite d'être non.
- Non sérieusement Virginie.
- Moi je vais...
- C'est une catastrophe...
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