Retranscription des premières minutes :
- Allez, c'est le grand débat du jour.
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Le baromètre annuel du cabinet Mercer dévoilé ce 22 juillet par le Figaro révèle une hausse inédite du taux d'absentéisme dans le secteur privé, 5,8% en 2024 contre 5,3% l'année précédente.
- En moyenne, un salarié du privé a été absent 19 jours sur l'année, soit un jour de plus qu'en 2023.
- Parmi les causes principales, les troubles musculosquelétiques, les maladies graves, mais aussi une forte progression des arrêts liés aux risques psychosociaux, stress, burn-out.
- Fatigue mentale dans un contexte post-Covid toujours pesant.
- L'étude met également en lumière un écart notable entre les sexes.
- Les femmes affichent un taux d'absentéisme de 7,9% contre 4,4% chez les hommes.
- Près de 36% d'entre elles ont connu au moins un arrêt dans l'année.
- Un signal d'alerte pour les entreprises confrontées à des tensions RH croissantes et à la nécessité de repenser la qualité de vie au travail.
- Allez, cherchons. Fatigue, démotivation, fragilité, angoisse.
- Les raisons de ne pas aller au bureau ne manquent pas.
- Alors quand le corps affiche des signes de faiblesse.
- C'est que la tête lui emboîte le pas.
- Le patient supplie le médecin qui, au bénéfice du doute, lui délivre le précieux sésame.
- Un certificat d'arrêt de travail.
- Quand le pseudo-malade ne s'en rédige pas un par le truchement de l'informatique, vous savez que tout est possible maintenant.
- Donc ce scénario plombe le système, mais concerne-t-il tant de gens que cela ? Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
- Fort absentéisme. Les Français aiment-ils travailler ? Alors, vous commencez à voter.
- Il faut continuer. Je vais vous donner la première tendance.
- Vous dites oui. Les Français aiment travailler à 48%.
- Sous-entendu, non à 52%. C'est très serré.
- Allez-y sur le compte X de Sud Radio.
- Réagissez. Oui, c'est un peu provoque.
- Mais comment vous le sentez, ça ? Oui ou non ? On compte sur vous.
- Et vous pouvez nous appeler, évidemment, 0800 26 300 300 aussi, pour donner votre opinion.
- Alors, on est toujours avec notre invité, Florian Bocconiano.
- Je vais y arriver.
- Vous êtes responsable actuariat du département santé et prévoyance du Mercer France.
- Et c'est Mercer France qui a réalisé cette étude.
- Alors, en moyenne, on remarque aussi que les cadres, ils sont quand même moins souvent absents que les autres salariés du privé, par exemple, mais que leurs arrêts sont plus longs.
- Comment vous expliquez cette différence, Florian ? Alors, pour moi, c'est exactement la même chose que ce que vous disiez de l'écart constaté.
- L'absentéisme, c'est-à-dire que...
- Je repose quelques chiffres.
- Vous avez donné, mais 5,8% de taux d'absentéisme contre 5,3% en 2023.
- On peut se poser la question de pourquoi.
- La réponse à ça, c'est...
- Vous me disiez...
- Ce n'est pas aussi, pardonnez-moi, l'arrêt du télétravail qui joue un petit peu là-dedans ? Alors, justement, j'allais y venir.
- Ce que je voulais dire, c'est que d'un côté, on a une baisse ou une stagnation du nombre d'arrêts.
- Mais par contre, ils sont plus longs.
- Ils sont plus longs.
- Et donc, ce qu'on fait, nous, chez Mercer, c'est qu'on traite...
- On traite la donnée.
- Et donc, on va regarder quelles sont les causes, ou en tout cas, quels sont les frais de santé associés à ces arrêts.
- Et on constate que tout est lié, quel que soit le bord dans lequel on le prend, chez les 4, chez les non-4, chez les femmes, chez les hommes, c'est la santé mentale qui fait dériver l'absentéisme.
- Et le curseur, justement, pour bien identifier cette problématique, de santé mentale, c'est la notion de dépression ou pas.
- Et finalement, les médecins généralistes ne sont pas toujours munis pour faire un diagnostic, on va dire, efficace.
- Mais il y a le risque aussi de ne pas mettre au repos.
- Ce n'est pas simple pour les médecins.
- Exactement. Ce n'est pas simple pour les médecins.
- Et en fait, nous, on a la certitude, un peu comme le rapport de la Cour des comptes, qu'il y a plusieurs sujets sur lesquels il faut jouer.
- Et là, vous mettez en avant...
- Il y a le risque de fraude, et c'est...
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