Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Le Rassemblement National se retrouve une nouvelle fois au cœur de l'actualité judiciaire.
- Hier matin, le siège du parti a été visité par une vingtaine d'enquêteurs de la brigade financière.
- Une perquisition menée sous la direction du juge Serge Tournaire, dans le cadre d'une information judiciaire qui a été lancée en juillet.
- L'enquête vise des soupçons de financement illégal des campagnes présidentielles, législatives et européennes entre 2022 et 2024.
- Un nouvel épisode qui vient s'ajouter à la récente condamnation de Marine Le Pen et à une procédure distincte engagée par le parquet européen.
- Jordan Bardella dénonce une offensive judiciaire et parle d'un prétexte pour s'en prendre à son espace de travail.
- Le RN ne serait donc pas irréprochable.
- Ses membres avancent son exemplarité en comparaison avec les autres partis.
- Et pourtant, la justice enquête.
- Quel sentiment cela vous inspire-t-il ? Est-ce que, et c'est la question du jour, comme l'affirme le RN, vous pensez qu'il soit élevé ? La question sur le compte X de Sud Radio est pour l'instant la tendance.
- C'est oui à 86%.
- Le RN est espionné pour ceux qui ont participé à la consultation.
- Évidemment, il s'agit d'une consultation et non pas d'un sondage.
- Comme vous le disiez, Judith, notre invité est Andréa Kotarak, porte-parole du RN.
- Andréa, vous êtes toujours avec nous ? Toujours.
- Andréa, on a commencé juste avant la coupure.
- Vous avez commencé à nous expliquer que cet espionnage, qui est un mot utilisé par vos soins, par votre parti, c'est de l'acharnement politique, tout simplement.
- Oui, tout à fait.
- Vous savez, pour que vos auditeurs comprennent un petit peu, quand on fait une campagne électorale, vous avez tout un tas de règles à respecter et vos comptes sont scrutés et validés par ce qu'on appelle une commission nationale des comptes de campagne.
- Dans toutes les élections que vous avez évoquées, municipales, régionales, législatives, etc., tous nos comptes de campagne ont été validés par la commission nationale des comptes de campagne.
- Et donc, perquisitionner, alors même que la commission peut nous demander un document qu'il n'aura pas, c'est assez extraordinaire.
- Et par ailleurs, on nous attaque sur l'autre point.
- C'est sur des prêts de particuliers qui ont offert de l'argent et qui sont remboursés ensuite au parti.
- Des prêts à répétition.
- Et c'est la répétition des prêts qui pose problème.
- Alors, on en...
- Ça s'appelle des prêts habituels.
- Mais en fait, la jurisprudence n'est pas claire à ce niveau-là.
- Et juste pour vous demander et vous poser une question, est-ce qu'on peut se demander pourquoi est-ce que l'URN fait appel à des Français pour vivre, pour faire vivre la démocratie, tout simplement parce que les banques refusent de financer le Premier Parti de France ? Alors, justement, vous faites bien de poser la question parce que c'est le principe de l'émission.
- Les vrais voix répondent.
- Oda Madou, alors déjà d'accord sur le principe « valider, c'est gagner ».
- Enfin, c'est un peu...
- Non, mais moi, je crois qu'aujourd'hui, il faut aussi sortir de cette posture du caliméro.
- Moi, franchement, si on n'a rien à se reprocher, qu'il y ait une parquisition, moi, franchement, ça ne me poserait pas de problème.
- Pour la deuxième partie, effectivement, moi, ce que je remarque, c'est que depuis hier, les éléments de langage du RN, alors, il n'y a pas une déviation.
- C'est-à-dire que mot pour mot, vous dites tous la même chose.
- Par contre, sur le financement, je peux juste sur ce point vous rejoindre parce qu'effectivement, il y a un vrai problème de financement pour le coup, pour ce parti.
- Il y avait des promesses qui avaient été faites notamment de d'autres politiques, notamment François Bayrou qui le portait et notre président également.
- J'ai envie de vous dire, vous avez quand même une belle majorité à l'Assemblée nationale.
- Donc, vous pouvez aussi vous saisir du sujet et faire en sorte que le financement des partis politiques soit revu et proposer cette banque des territoires.
- C'est prévu, Andréa Cotarac ? Écoutez, la réalité, c'est la chose suivante.
- C'est que quand le RN propose, y compris des idées qui sortent du camp d'Emmanuel Macron, puisque même...
Transcription générée par IA