Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On a tendu la main à l'Algérie, qu'a-t-on eu en retour ? Donc il faut aujourd'hui ce rapport de force.
- Encore une fois, avec l'Algérie, c'est zéro centime, zéro visa.
- Une fois fait ces déclarations, qu'est-ce qui se passe ? Il ne se passe rien parce que l'Algérie ne bougera pas par rapport à ça.
- Il y a des situations qui sont incompréhensibles pour les Français, qui sont inacceptables pour le gouvernement et qui doivent déboucher désormais sur des arbitrages très concrets.
- Et donc ça, c'est une question de relation diplomatique que nous devons avoir.
- Et ce n'est pas à M. Retailleau, ministre de l'Intérieur, de traiter de ces sujets.
- Il se prend pour qui, M. Retailleau ? Et Boilem Sansal, le nouveau condamné à 5 ans de prison, en appelle par la justice algérienne.
- Cette décision intervient après la peine de 7 ans de prison prononcée contre un autre Français.
- Le journaliste de SoFoot, Christophe Glaize, est condamné suite à l'interview d'un dirigeant du club de foot.
- Alors parlons vrai, est-ce que désormais, il faut considérer l'Algérie comme un pays qui prend des Français en otage ? Et à la question, Boilem Sansal et Christophe Glaize sont-ils victimes de la lâcheté de la France face à l'Algérie ? Vous dites oui à 95%.
- Vous voulez réagir ? Au délai, vraie voix, attendent vos appels au 0826 300 300.
- Et c'est Arnaud Benedetti qui est avec nous, fondateur du comité de soutien à Boilem Sansal et rédacteur en chef de revue politique et parlementaire.
- Bonsoir Arnaud Benedetti.
- Merci d'avoir accepté cette invitation à Sud Radio.
- Philippe Bilger.
- Nous devons cesser d'évoquer une riposte graduée qui inédit.
- Initialement, avait été mise en avant.
- D'abord, laissons graduer.
- Y a-t-il véritablement une riposte de la France et de la diplomatie française ? On peut en douter, parce que je n'appellerai pas riposte à partir de ce que nous, citoyens, savons.
- Entendons-nous le verbe du ministre des Affaires étrangères, Barrault et éventuellement d'autres interventions.
- Ce qui me paraît, c'est que, et pardon pour la banalité, mais elle ressort de ces derniers mois, c'est que l'Algérie, et vous le dites très bien, n'est forte que dans notre faiblesse au moins apparente.
- Et non seulement elle est forte de cela, mais elle continue une provocation qui ne trouve pas de résistance.
- Alors, j'espère tout de même, pour terminer sur une note d'espoir, que la fête algérienne en laquelle le Premier ministre espère beaucoup, permettra la libération au moins de Boilem Sansal.
- Farid Temsamani.
- Alors moi, je ne crois pas à la libération, malheureusement, ce 5 juillet.
- Elle interviendra, et je le souhaite de tout cœur pour Boilem Sansal qui, rappelons-le, est souffrant.
- Mais ce qu'il faut comprendre dans cette relation entre la France et l'Algérie, au-delà des deux malheureusement cas, c'est une relation qui est, j'allais dire, pas forcément ancienne, mais qui est délicate de tout temps.
- Et nous avons ni en France ni en Algérie véritablement donné les conditions pour avancer ensemble.
- L'Algérie est un pays souverain, tout comme la France, et c'est un secret pour personne, mais les journalistes algériens, comment sont traités les journalistes algériens en Algérie ? L'Algérie fait partie des pays qui traitent les journalistes et la presse de manière la plus catastrophique de la planète.
- Donc ça n'est pas une surprise.
- Néanmoins, on a deux personnes, dont l'un, très médiatisé, Boilem Sansal, qui, je rappelle, est franco-algérien et qui, normalement, est sous le coup de la législation algérienne puisqu'il a la nationalité algérienne, il me semble.
- Maintenant, les raisons de son arrestation, et en tout cas, les raisons, pour moi, sont, de point de vue, nous, Français, complètement catastrophiques, complètement incompréhensibles, néanmoins, les Algériens, sur un sujet aussi sensible que celui-ci, en fait, ont leur point de vue.
- Et ce que je vous dis, sans vouloir défendre, absolument pas, parce que c'est indéfendable, l'Algérie, sur cette situation-là, il faut se mettre à la place de ce pays-là.
- Nous, en France, sur des sujets tels que la collaboration, à l'époque, avec le régime de Vichy, ce sont des sujets qui sont hyper sensibles et qui ont été...
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