Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Une table de massage dans une prison, est-ce que ça vous choque ou pas ? C'est la question qu'on vous pose, vous pouvez voter sur Twitter et sur Youtube.
- Évidemment les Twitter et les Youtube de Sud Radio.
- Que s'est-il passé ? Gérald Darmanin devait se rendre aujourd'hui à la maison d'arrêt de Nîmes pour inaugurer l'extension de l'établissement.
- C'était 200 places en plus pour 480.
- Un établissement surpeuplé et comme beaucoup malheureusement de prisons dans ce pays, les travaux avaient été lancés il y a 4 ans.
- Il a dû annuler tout simplement cette venue, cette inauguration parce qu'il a découvert, il a appris l'existence d'une table de massage dans la salle de l'établissement.
- Ça fait suite à d'autres nouvelles qu'on avait apprises il y a quelques jours comme par exemple cette organisation d'un stage de surf thérapeutique.
- Ça c'était pour des détenus à Saint-Malo.
- Comment se fait-il que ce genre d'activité soit pratiquée à l'intérieur de nos prisons ? On va en parler avec nos vrais voisins.
- On va bien entendu avec vous au 0826 300 300 et avec notre invitée Marine Oringo.
- Bonjour.
- Je devrais même vous dire bonsoir.
- Vous êtes secrétaire générale du syndicat pénitentiaire UFAP Unsa Justice en Occitanie.
- Évidemment, la maison d'arrêt de Nîmes relève de votre zone, bien entendu.
- Est-ce que d'abord vous avez été surprise d'apprendre qu'une table de massage était mise à la disposition de détenus dans la maison d'arrêt de Nîmes ? Alors, surprise ou non, c'est des choses qu'on retrouve, qu'on arrive à retrouver en maison d'arrêt ou dans les établissements pénitentiaires en général.
- C'est fréquent ? Je ne dirais pas que c'est fréquent, mais c'est des choses qui peuvent être installées, notamment dans le cadre de formation ou dans le cadre de la réinsertion des détenus.
- Est-ce que ça vous choque ou pas, vous ? Alors, choqué, j'ai quand même un petit peu de pénitentiaire derrière moi.
- Donc non, je ne suis pas choqué.
- Vous êtes habitué.
- Effectivement, ces détenus, il faut bien leur faire faire quelque chose.
- Et on a aussi une mission de réinsertion.
- Donc après, faut-il encore voir dans quel cadre a été mise cette table de massage et pour en faire quoi, en fait.
- C'est ça, surtout.
- Est-ce que vous comprenez, malgré tout, la décision de Gérald Darmanin de repousser d'une semaine cette inauguration et de dire que cette table n'a pas été mise à la disposition des détenus ou pas ? Alors, qu'il y ait débat sur l'utilisation, la pose de cette table, bien sûr qu'on comprend.
- Ça fait débat et ça peut faire débat.
- Maintenant, qu'il repousse sa venue sur une venue qui était attendue où tout était ficelé, on comprend beaucoup de moins.
- On pense plutôt que c'est un effet, mais on est habitué à ça avec ce ministre-là, un effet de com', tout simplement.
- Voilà, on l'a vu sur d'autres faits d'actualité pénitentiaires.
- Mais écoutez, on va en débattre avec vous et avec nos vrais voix.
- Anthony Martin-Smith.
- Évidemment, ça me choque, une table de massage.
- Évidemment, pas forcément la preuve avec notre invité.
- Oui, mais vous connaissez ma position, donc Julie.
- Évidemment, moi, ça me choque parce que les Français, quand ils entendent ça, et particulièrement les victimes, peuvent se dire, mais c'est une prison.
- Et dans une prison, a priori, on est quand même privé de ses droits les plus essentiels comme celle de pouvoir se détendre et de faire un spa.
- Après, là, ce que ne dit pas cette communication, c'est pourquoi cette table, elle est réellement là.
- Est-ce que c'est à des fins thérapeutiques pour détendre les personnes inquiétantes, incarcérées, ou est-ce que c'est aussi peut-être pour leur apprendre un métier ? Là, je vous avoue que je n'ai pas assez de recul et de connaissances sur ce dossier pour me prononcer.
- Mais si c'était pour apprendre un métier et se réinsérer plus tard, là, dans ces cas-là, je dis pourquoi pas.
- Après, cette table devrait être mise à disposition des surveillants pénitentiaires.
- Oui, s'ils en ont le souhait, bien évidemment, ça serait une bonne idée.
- Mais je pense que quand vous avez fini...
Transcription générée par IA