Retranscription des premières minutes :
- « Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros. » « Oh là là, qu'est-ce qu'il y a là ? Il y a un vendredi, ouais ? » « Pas content ! Pas content ! Pas content ! » « Nous, à la CGT, nous n'estimons pas satisfaits. » « Tant que nous n'obtiendrons pas... » « ...la satisfaction. » « Je sens que je vais craquer. » « Et moi, je sens que je vais devenir fou ! » « Solidarité avec la CGT ! » Les vraies voix Sud Radio.
- Merci à notre excellent réalisateur, Maxime.
- Écoutez les inconnus, même 30 ans après, c'est toujours un bonheur.
- Allez, on va commencer.
- Nouvelle journée de grève intersyndicale.
- 85 000 manifestants recensés à la mi-journée.
- Un chiffre en baisse par rapport aux manifestations du 18 septembre.
- On vous pose cette question.
- Les manifestations d'aujourd'hui peuvent-elles servir à quelque chose, sachant qu'il n'y a pas de gouvernement ? Éric Revelle, est-ce que pour vous, vous êtes dans les 90% d'auditeurs de Sud Radio qui, sur Twitter, disent que...
- « Ça ne peut pas servir à grand-chose. » « Ah ben, ça sert même à rien. Ça sert même à rien.
- Je veux dire, pour plusieurs raisons.
- D'abord, j'adore les mobilisations contre un budget alors qu'on ne connaît pas le budget.
- Vous voyez ? C'était la même chose lors de la précédente manifestation. » « Il y a trois semaines. Il y a 15 jours, trois semaines. » « Mais surtout, ni le président de la République, ni le Premier ministre ne sont réellement présents.
- Macron est à Copenhague, un sommet européen.
- Macron est ailleurs.
- Et le cornu est nulle part, vous voyez ? Donc, pour se faire entendre, c'est un peu compliqué.
- C'est un peu compliqué.
- « Ça, c'est une formule toute faite, ça. » Non, non, elle n'est pas toute faite.
- Je l'ai réfléchie, cher ami.
- Mais vous allez voir, quand on abordera la question des vice-présidents à l'Assemblée nationale, j'ai deux, trois trucs à vous soumettre, cher Macroniste.
- « Ah, mais je ne fais pas ce sujet, finalement. » Non, non, mais moi, je vais le faire.
- Je comprends qu'ils ne le fassent pas.
- Parce que, si vous voulez...
- Le bloc central, c'est une sorte de bateau fantôme, vous voyez ? Un coup, ils vous disent qu'il faut voter LFI aux législatives.
- Un coup, ils vous disent qu'il faut voter pour le RN à l'Assemblée nationale.
- On n'a pas tous dit ça.
- C'est un bateau fantôme, le bloc central.
- Ils ne savent plus où ils sont, vous voyez ? Il n'y a plus de cap, vous voyez ? La croisière ne s'amuse pas, vous voyez ? Ils sont perdus, ils sont dans le brouillard, voilà.
- Mais puisqu'ils n'abordent pas le sujet...
- Mais on a trouvé là...
- Revenons sur les manifs d'aujourd'hui.
- Est-ce que ça veut dire quelque chose ? Parce que c'est surtout la fonction publique qui manifeste.
- De manifester alors qu'il n'y a pas de gouvernement et que donc il n'y a personne pour répondre.
- Je vous donne ça et je ne peux pas vous donner ça.
- La France, c'est un pays qui manifeste.
- La France, c'est un pays qui revendique.
- Et qui aime ça ? Non, mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
- Donc, ce que dit Éric Revelle, pour une fois, ça tient à peu près la route.
- Oui, il manifeste pour rien.
- Parce qu'accessoirement, la première fois, il n'y avait pas de budget.
- Aujourd'hui, quelque part, il revendique un certain nombre de choses qui ne sont même pas évoquées par Sébastien Lecornu, Premier ministre.
- J'entendais tout à l'heure un secrétaire général adjoint d'un grand syndicat national.
- Vous pouvez dire lequel ? Non, pour le coup, je n'ai pas envie de lui faire de la publicité.
- Mais c'était délirant.
- C'était un journaliste confrère qui lui disait « Mais pourquoi vous critiquez ça ? Lecornu ne vous a encore rien dit. » « Ben justement, il ne l'a pas dit, mais il le pense. » On en est là.
- C'est un peu rapide comme interprétation.
- C'est aussi la raison pour laquelle ces mouvements mobilisent peu.
- On a beau...
Transcription générée par IA