Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Les habitants de l'Aude s'organisent pour l'après, au moment où certaines reprises de feux sont en cours, même si le bilan annoncé par les pompiers fait état d'un feu fixé.
- Alors que le feu qui a détruit 17 000 hectares du massif des Corbières est donc toujours non maîtrisé, les uns pleurent les dégâts en tout genre, les autres redoutent un chaos économique annoncé.
- Cette si belle région confère au mythe de la vie dans le Sud, beauté, soleil, nature, air pur, mais les catastrophes liées au climat se reproduisent et interrogent.
- Nous vous posons la question, vous êtes nombreux à y répondre sur le compte X de Sud Radio, réchauffement climatique, vivre dans le Sud de la France représente pour vous un bonheur, un danger, une option, une contrainte ? Vous dites un bonheur.
- Un bonheur à 56%, un danger à 8%, une option à 18%, une contrainte à 18%.
- Continuez de voter, c'est important d'avoir votre point de vue.
- Mais l'urgence, bien sûr, c'est la situation dans l'Aude.
- Hélène Sandranié, la présidente PS du Conseil départemental de l'Aude, est avec nous.
- Madame la Présidente, juste les dernières nouvelles font état de reprise de feux en cours.
- La situation climatique, le moins qu'on puisse dire, n'est pas favorable à l'absence de ce genre de phénomène.
- On est d'accord ? Ah ça, on est d'accord.
- Je viens d'avoir le colonel avant de venir vous voir et vous parler.
- Effectivement, on a une petite reprise, mais la reprise est traitée par nos pompiers.
- Après, nous devons faire le maximum avant demain midi, puisque après, nous rentrons en période caniculaire avec annoncé un vent du nord qui attise évidemment les présents.
- Bon, alors, vous l'avez compris, c'est un petit clin d'œil qu'on voulait faire.
- Vivre dans le sud de la France représente pour vous, etc., etc.
- Mais aujourd'hui, vous, dans l'Aude, vous êtes face à un drame économique qui risque d'avoir des conséquences très, très, très...
- Néfastes.
- Nous sommes face à un drame économique, mais pas que.
- Un drame également écologique, un drame social.
- Mais ce drame, il nous impose des solutions.
- Et ces solutions, nous devons les porter, nous, les élus, mais nous avons besoin de l'État.
- Le Premier ministre est venu il y a 24 ou 48 heures.
- Nous lui avons exposé la situation.
- Nous lui avons donné des résultats.
- Il y a raison de cette situation.
- Raison que nous dénonçons, que nous dénonçons depuis des mois.
- J'ai écrit des lettres à tous les premiers ministres qui se sont succédés tous ces derniers mois.
- Oui, parce que ça ne date pas d'aujourd'hui, la problématique.
- Bien sûr que non.
- Nous sommes les départements méditerranéens les plus impactés par le changement climatique.
- Quand ça fait plus 2 au niveau national, ça fait plus 4 chez nous.
- Aujourd'hui, nous avons un climat qui est quasiment un climat semi-aride.
- Sur la côte, le littoral, il tombe moins d'eau ou autant d'eau que dans les pays du Maghreb.
- Alors, les vraies voix ont des réactions et des questions.
- On commence par Priscilla Ludovsky à Hélène Sandragnet, la présidente du conseil départemental de l'autre Priscilla.
- Oui, j'entends ce que vous dites.
- Et quand vous parlez du fait historique, en fait, ce n'est pas une nouvelle que votre secteur a de grandes sécheresses.
- Et je me posais la question des solutions que vous auriez voulu mettre en place si vous aviez les moyens.
- Et qu'est-ce que ça contenait, ces lettres que vous avez adressées aux différents ministres qui se sont soutenus ? Les lettres, elles alertaient notamment sur l'impact du changement climatique sur nos cultures.
- Elles disaient, aidez-nous à les transformer.
- Soutenez les viticulteurs.
- Il faut réfléchir à la question, effectivement, de l'eau.
- Pour prendre ce premier exemple.
- Il n'y a pas de culture sans eau.
- Donc, il faut ouvrir des chantiers.
- Alors, quand je dis chantier, ce n'est pas Anteuil.
- Mais il faut envisager la possibilité, effectivement, de retenue locale.
- Il faut envisager d'aller chercher de l'eau, peut-être plus loin.
- Je pense au Rhône.
- Il y a actuellement une étude qui a été lancée.
- Mais il n'y a pas que ça.
- Il y a...
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