Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Ma question là-dessus elle est simple, est-ce que vous envisagez aujourd'hui une candidature par exemple à la prochaine élection présidentielle ? Il y a une alternative à la guerre, désarmer l'Irak par les inspections.
- Et c'est un vieux pays, la France d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui.
- J'ai l'honneur, Monsieur le Président, d'engager la responsabilité du gouvernement.
- Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette.
- La guerre au Proche-Orient, si nous ne créons pas un État palestinien, je vous garantis que le cycle de guerre continuera.
- L'indépendance de la France et de l'Europe ne doivent pas être négociables.
- Mon verre est petit, mais je bois dans mon verre.
- Ce serait absurde de ma part de vouloir m'inscrire comme ça, venant de nulle part.
- Dans le jeu politique.
- Dans le jeu, Dominique de Villepin aurait pu avoir sa place dans les grands discours.
- Vous nous le direz dans quelques instants.
- Mais avant ça, on va revenir sur l'actualité qui nous intéresse.
- Dominique de Villepin, à l'automne, va lancer ce qu'il appelle un Conseil National des Forces Républicaines.
- C'est son bras droit, le maire de Gare de Légonès, qu'il annonce aujourd'hui aux Parisiens, aujourd'hui en France.
- Objectif, en gros, faire une espèce de grand débat avec toutes les forces politiques qui voudront bien se prêter à ce jeu.
- On le rappelle, il a aussi lancé son parti, la France Humaniste.
- Dominique de Villepin ferait-il ? Un bon président de la République, Anthony Martin-Smith ? Non, il était déjà mauvais Premier ministre, il ne sera pas meilleur président demain.
- Nathalie Lebas ? Non plus, comme mon collègue.
- Moi, je considère qu'il a un passé, il a un bilan.
- Son bilan, c'est quoi ? L'état d'urgence en 2005 dans les banlieues, la privatisation des autoroutes et aéroports, le CPE avec les jeunes dans la rue.
- Le contrat pari en gauche.
- Aujourd'hui, clairement, on peut se demander.
- Pourquoi on a des Français qui auraient un bon souvenir de lui ? Et pourtant, et pourtant, il a au moins une audience sur les réseaux sociaux.
- Il a aussi une audience médiatique, manifestement.
- Jean Garrigue, est-ce que d'abord, on peut dire que c'est une surprise, le fait de voir Dominique de Villepin revenir ainsi, ne serait-ce que dans le rôle du candidat ? Alors, Jean Garrigue parle, mais bientôt, vous l'entendrez.
- Nous le voyons parler, maintenant, nous vous entendons.
- Ça y est, votre voix.
- Nous parvient, Jean Garrigue.
- Alors, je disais que ce n'était pas une surprise, parce que vous voyez bien à quel point il est difficile pour les politiques français de quitter les cimes du pouvoir.
- On sait très bien qu'y compris François Hollande ou Nicolas Sarkozy, aujourd'hui, n'ont pas totalement enlevé d'un coin de leur tête l'idée d'être candidat en 2027.
- Alors, pourquoi pas Dominique de Villepin ? D'autant plus qu'il y a déjà pensé, il y a cinq ans et puis même il y a dix ans.
- Donc, voilà, on imagine que ça lui trotte dans un coin de la tête.
- Simplement, je pense que le monde a changé, les Français ont changé, les habitudes des Français ont changé.
- Et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, ce qui compte, l'un des critères majeurs pour les Français, c'est le renouvellement.
- On peut le contester, d'ailleurs, parce que pourquoi pas la sagesse ? Pourquoi pas l'expertise ? Mais le renouvellement, le rajeunissement, c'est quelque chose qui plaît beaucoup aujourd'hui aux Français.
- Et j'ai l'impression que...
- Dominique de Villepin, dans cette mesure-là, il est assez handicapé.
- D'autant plus que, comme ça a été dit fort justement, le bilan de Dominique de Villepin comme Premier ministre est un bilan au moins critiquable, parce qu'entre l'échec du CPE, n'oublions pas la privatisation des autoroutes, qui coûte très très cher aux usagers aujourd'hui, la crise des banlieues, n'oublions pas d'abord, lorsqu'il était secrétaire général de l'Élysée, candidé de la dissolution de 1997, qui a fait perdre la droite.
- Donc franchement, le bilan de Dominique de Villepin...
- Alors c'est vrai, il y a ce fameux discours à l'ONU, où il a fait entendre une voix gaullienne de la France, sauf que ce qu'on...
Transcription générée par IA