Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- La situation devient alarmante. La France subirait un véritable tsunami blanc selon l'office anti-stupéfiants français.
- Le pays est submergé par la cocaïne et gangréné par une économie parallèle violente jusqu'au cœur des villes moyennes.
- Plus d'un million de Français en feraient un usage régulier.
- Pas moins de 37 tonnes de cocaïne ont été saisies sur les six premiers mois de l'année 2025, soit une hausse, tenez-vous bien, de 50% par rapport au début de l'année précédente.
- Comment faire pour enrayer ce fameux tsunami blanc ? Question du jour sur le compte X de Sud Radio.
- Faut-il lourdement pénaliser les consommateurs pour enrayer le trafic de cocaïne ? Vous dites oui à 82%. Est-ce que c'est par là que ça commence ? On va essayer de se poser la question tous ensemble, nos trois vrais voix bien sûr, et puis aussi Fabien Bouguet, le porte-parole du syndicat Alliance Police Nationale.
- On va quand même rappeler, Fabien Bouguet, que quelqu'un qui est pris la main dans le sac a consommé de la cocaïne.
- Il est bien sûr sanctionné. L'usage de stupéfiants est un délit puni d'une peine maximale de un an d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende. Là où on veut aller plus loin dans cette question, c'est est-ce que finalement, vous en tant que policier, si on vous dit ben allez-y, vous avez une idée d'où on consomme de la cocaïne, on rentre, on les arrête et ça fait peur.
- Est-ce que ça, c'est un schéma qui vous semble cohérent ? Alors dans un monde idéal, j'ai envie de vous dire que oui, effectivement, quand vous annoncez la peine maximale sur la consommation de produits stupéfiants d'un an de prison, bien évidemment, il est prévu et réprimé par le code de la santé publique, pas par le code pénal.
- Déjà, vous savez que parce qu'on a un souci médical vis-à-vis d'une personne qui souffrirait d'une réelle édiction, on a plusieurs populations concernant les addicts à la drogue.
- On a le festif, celui qui consomme de temps en temps, qui se fait son, comme disait le ministre de la Justice, M. Dupond-Moretti, le petit pétard du samedi soir.
- On a le petit riz de coke du samedi soir.
- Et puis évidemment, on a le réel malade qui lui a une vraie maladie et dont on doit s'occuper et qu'on doit bien évidemment soigner.
- Là-dessus étant, c'est que les fameux 1 an de prison...
- Statistiquement, allez dans n'importe quel tribunal et trouvez-moi quelqu'un qui soit enfermé en prison pour la consommation de drogue.
- Ça n'existe pas.
- On a même commencé à redescendre et se diriger vers la dépénalisation avec l'amende forfaitaire délictuelle.
- On a estimé, on a essayé qu'en faisant payer le client, ça puisse le dissuader.
- Bon, c'est plusieurs systèmes qui sont essayés.
- Ce sont des centaines de milliers d'interpellations par an.
- Vous avez vu les chiffres.
- Vous interpellez beaucoup de consommateurs.
- On est d'accord quand vous dites les interpellations.
- Oui, oui, oui.
- D'accord.
- Oui, bien sûr, bien sûr.
- Vous imaginez 3,7 millions, donc quasi 1 million de testeurs, 240 000 ouvriers du narcotrafic et plus d'un million de consommateurs réguliers.
- Voilà, voilà ce à quoi...
- On doit faire face.
- Avec, à la différence de l'entièreté de la vie du moindre citoyen, c'est que la drogue, elle, là, et notamment la cocaïne, a perdu 18% de sa valeur d'achat.
- Donc, elle se démocratise.
- Oui, et ça devient terrible.
- Alors, évidemment, vous restez bien avec nous.
- On en parle avec nos vraies voix.
- Thierry Blandinière, toutes les couches de la population sont concernées quand il s'agit de parler de la consommation.
- Donc, ça veut dire qu'il y a des gens très aisés qui peuvent payer.
- Est-ce que l'idée de s'en prendre aux consommateurs vous semble, vous, plutôt logique ? C'est ce que disent plutôt les auditeurs de Sud Radio sur le Contix.
- Apparemment, oui, c'est logique.
- Après, il faut voir comment le faire, puisque c'est une question de coût.
- Je ne sais pas quels sont les moyens qui sont donnés à la police pour interpeller.
- Et comment, après, on garantit que, on va dire, le mal étant fait, que la...
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