Retranscription des premières minutes :
- En direct du stand Mobiliance depuis Lyon Heurexpo, les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
- Direct du salon de l'automobile de Lyon sur le stand Mobiliance, on est ravis d'être ici en tout cas pour cet événement majeur de l'automobile.
- Très bien entouré aujourd'hui puisqu'Eric Revelle est avec nous. Ça va mon Eric ? Oh là là, ça va Cécile. Philippe, vous avez un peu de soleil. Le soleil lyonnais vous fait de l'œil.
- Perdu.
- Vous fait de l'œil.
- Non mais ça va, on l'a un peu dans les yeux mais on est bien. Mais là il descend petit à petit. Ça se voit que c'est l'automne comme dirait Rémi André.
- Et Lionel Aberlé est avec nous, directeur marketing, communication et stratégie. Merci d'être là. Ça va Lionel ? Merci avec plaisir.
- Pas de stress ? Non ? Pas de stress.
- Pas de sous-soleil lyonnais, c'est le portail du midi.
- Voilà, c'est ça. Pas de stress, dit-on, dans le milieu.
- Pas de stress, c'est Lyon.
- Allez, plus...
- Plus de sérieux. On va revenir sur cette condamnation de l'ancien président Nicolas Sarkozy, condamné à 5 ans de prison avec mandat de dépôt à effet déféré dans l'affaire du financement libyen de 2007.
- Juste avant, si vous ne l'avez pas écouté, on voudrait vous faire entendre ce qu'il a dit à la sortie du tribunal. Écoutez.
- Et alors même qu'on connaît mon adresse, qu'on peut me reconnaître dans la rue, que j'ai assumé toutes mes responsabilités, le tribunal prononce l'exécution provisoire pour me voir dormir en prison le plus tôt possible.
- Je demande aux Français qu'ils aient voté ou non pour moi, qu'ils me soutiennent ou non, d'apprécier ce qui vient de se passer.
- La haine n'a donc décidément...
- Aucune limite.
- J'assumerai mes responsabilités.
- Je déférerai aux convocations de la justice.
- Et s'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison.
- Mais la tête haute.
- Je suis innocent.
- Cette injustice est un scandale.
- Je ne m'excuserai pas de quelque chose que je n'ai pas fait.
- Naturellement, je ferai appel.
- Nicolas Sarkozy, à la sortie, on sent, Éric Revelle, que l'homme est abattu quand même.
- Ah bah attendez. C'est... Comment dirais-je ? C'est un tremblement de terre pour la vie politique française.
- Après, on s'expliquera. Mais c'est un tremblement de terre pour l'image de la France à l'étranger.
- Et puis je dirais... Vous voyez, la gauche dit... Un président de la République, un ex, doit être jugé comme n'importe quel autre citoyen.
- C'est vrai. Mais justement, normalement, le doute doit bénéficier à l'accusé.
- Or là, il est condamné à 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs.
- Mais ce qu'on lui reproche, c'est qu'il aurait eu une supposée intention de monter une structure pour éventuellement demander de l'argent à la Libye.
- Mais vous voyez, on est dans l'intention.
- Donc il me semble, voilà, sans prendre de partie politique, qu'on peut pas condamner quelqu'un sur une intention.
- Je rappelle que le pacte de corruption, qui a valu 10 ans d'enquête...
- Oui.
- Ils ont pas trouvé une seule preuve. Et là, en fait, bon... Donc voilà. Moi, je suis un peu...
- Moi, je pense que j'aurais coché la case, Philippe, discutable. C'est ça ? Discutable, oui. Alors c'est scandaleux, c'est discutable ou c'est normal. Et pour le moment, vous êtes un tout petit peu plus nombreux à penser que c'est scandaleux.
- On était 39 scandaleux, 36 justes et 25 discutables.
- C'est très discutable. C'est très discutable.
- C'est très discutable. Alors moi, il y a un point que je trouve discutable, quand même. C'est que l'accusation est partie d'un document qui était un faux.
- De Mediapart.
- Comment ? Oui. De Mediapart.
- De Mediapart qui était un faux.
- Oui, oui. Les grands journalistes de Mediapart.
- Donc la question qui se pose, est-ce qu'on peut condamner quelqu'un à de la prison ferme alors que la preuve et je mets des guillemets de départ est quand même un faux ? Ça pose question. Deuxièmement, une autre question se pose. Vous l'avez dit, Éric. Il n'y a pas de corruption. Il n'y a pas eu de financement libyen.
- Mais je vais vous faire une métaphore footballistique. On en parlait...
Transcription générée par IA