Retranscription des premières minutes :
- C'est à la une le retour des actions des agriculteurs.
- Bon ben révolte ! Ils se mobilisent depuis ce matin.
- Cire ! Ouvrez, on en a gros ! Si on veut être les plus beaux du monde, les plus verts du monde, et qu'on apporte notre nourriture de l'étranger, ça n'a absolument aucun intérêt.
- Et c'est au Président de la République de le faire, parce que le ministre depuis des mois se débat avec cette mesure, sans résultat.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et ça sonne déjà au 0826 300 300, avec Jean-Jacques qui est avec nous, qui nous appelle de Beaumont, sur l'Aumagne.
- Bonsoir Jean-Jacques, bienvenue.
- Bonsoir.
- Bonsoir les vraies voix.
- C'est toujours un plaisir de vous avoir, et vous êtes souvent mes amis que j'ai dans le tracteur.
- Ah, merci.
- Bravo ! Ça, ça va droit au cœur, ça.
- On vous embrasse.
- Vous savez quoi ? On va vous envoyer une bonnette Sud Radio, comme ça vous l'aurez dans votre tracteur.
- Ah ben ce serait génial, oui.
- Je ne sais pas.
- Voilà.
- Jean-Jacques, sur cette mobilisation, bien entendu, en période de vague, donc le gouvernement est plutôt mal à l'aise de se dire on va bloquer les Français, mais on se rend compte quand même qu'il y a une majorité de Français qui vous soutiennent.
- Mais bien sûr, bien sûr qu'on n'aime pas séparer les familles, comme ça qu'il y ait des problèmes et tout.
- Mais pensez à une chose, nous il y a beaucoup de familles qui se sont séparées parce qu'il y a un agriculteur qui décède, qui s'est pendu, qui s'est suicidé, il y en a un par jour.
- Donc à un moment donné, il va falloir se poser les vraies questions.
- Moi j'ai 42 ans de métier, et vous savez, des traités de libre-échange, j'en ai vu passer dans ma carrière, mais on m'a toujours expliqué que c'était bon pour l'industrie.
- Mais vous savez, derrière, moi j'ai vu toujours l'industrie européenne qui périclite.
- J'ai un ami, dernièrement, qui est allé en Chine, il m'a dit là-bas, c'est tout robotisé, c'est nickel, ils ont des années d'avance sur nous.
- Donc à partir de là, nos traités de libre-échange qu'on a fait il y a 20, 30 ans ou autre, eh bien on s'est planté.
- Vous savez, je suis de la région Occitanie, le premier employeur, c'est pas Airbus, c'est l'agriculture avec la mort et la vol.
- Alors dites-vous bien, que si on baisse les bras, nous les agriculteurs, je le dis, j'adresse un appel à la population, vous allez voir le niveau de chômage qui va s'abattre sur cette région et sur l'instant de la France.
- Parce qu'on dit, on représente peu les paysans, mais si on a 400 000 paysans.
- Mais si je vous prends, rien que le secteur viticole sur la France, à mon aval, c'est 400 000 emplois.
- Donc je vous laisse rêver avec le reste de toutes les productions que l'on fait, d'excellence en plus.
- Donc du coup, eh bien, à un moment donné, le premier syndicat de France, ça sera les adhérents du RSA.
- Je vous le dis.
- C'est obligé.
- On en est à un stade aujourd'hui qu'on va se faire laminer.
- Alors bien sûr, notre très cher Jupiter, eh bien bien sûr, il nous le fait comme d'habitude à l'envers, on le fait.
- Il nous l'explique d'un côté qu'il repousse et on va se faire avoir.
- Et on est sur l'Italie qui est très fine et compagnie.
- Ils sont en train de négocier en sous-main de la monnaie qui arrive de l'Europe et de ses avantages.
- Et nous, comme on n'a plus aucune influence, parce que, on est vraiment des pompes à vélo, eh bien, à partir de là, on est foutus.
- Alors, je vous dis bien qu'on va avoir un gros...
- Vous allez tomber de par terre.
- Alors, je dis, je lance l'appel à la population de nous rejoindre.
- Alors, Jean-Jacques, vous ne bougez pas.
- On va directement avec Fabien qui est trésorier de la coordination rurale à Laveron.
- Il est mobilisé sur les blocages sur la 75 depuis une semaine.
- Fabien, bonsoir, merci en tout cas d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- Quelle...
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