Retranscription des premières minutes :
- Je ne vais pas faire de grands discours puisque cette instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons commandent à l'humilité et à la sobriété.
- La deuxième des choses, c'est de dire aux Françaises et aux Français qu'on va y arriver. Il va falloir des ruptures. Et pas que sur la forme. Et pas que dans la méthode.
- Des ruptures aussi sur le fond. Pas de grands discours. Merci.
- Les Vraies Voix Sud Radio.
- De ce qui se passe en ce moment avec les agriculteurs et tout ça. S'il revient sur la promesse qu'il a faite, moi je trouve que ça ne serait plus trop crédible pour le reste.
- Donc il s'est engagé à ne pas engager le 49-3. Je pense qu'il est là pour faire des choses. Mais il faut aussi qu'il tienne les paroles qu'il a données.
- On va écouter le Premier ministre d'ailleurs. Écoutez.
- J'ai renoncé à utiliser l'article 49-3 de la Constitution.
- C'est la garantie pour l'Assemblée Nationale que le débat, notamment budgétaire, mais pas seulement, dans tous les domaines, vivra, ira jusqu'au bout, jusqu'au vote.
- Et au 0826-300-300, c'est un autre Olivier qui est avec nous du Gard. Bonsoir Olivier.
- Olivier, vous êtes là.
- Olivier a disparu.
- Non, il a disparu. L'occasion peut être Philippe David ou Philippe Gilles.
- Pour m'expliquer, parce que comme l'a dit Olivier Dajun et pas Dugar, moi ma position c'est laquelle ? Je préfère qu'on crève un abcès. C'est-à-dire, c'est crever l'abcès, faire le 49-3, plutôt...
- Enfin, c'est mon point de vue, après on en discutera.
- Je préfère qu'on crève l'abcès et je préfère encore un gouvernement qui saute au 49-3 ou un budget qui est adopté au 49-3, plutôt qu'un budget qui passe par ordonnance. Mais ça, c'est que mon point de vue.
- Philippe Gilles, j'ai rien. Ensuite, on passera à Olivier.
- L'alternative, elle est entre le 49-3 ou la loi spéciale.
- Donc, je réponds déjà à l'argument selon lequel il n'y aurait pas de budget.
- S'il n'y avait pas le 49-3, il y aurait la reconduction, évidemment avec des limites, du budget 2025.
- Et ensuite, il me semble que Sébastien Lecornu a dénué d'une totale vision sur la France depuis qu'il est Premier ministre, englué dans un pragmatisme total, s'honorerait en respectant précisément...
- En sa promesse, il n'y aurait que ça.
- Olivier Dugar, bonsoir Olivier.
- Oui, bonsoir.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Oui, mais moi, je ne me mets pas à la place de Lecornu parce que, d'abord, il n'aurait jamais dû prendre cette place-là.
- Il va être obligé de revenir sur sa parole. Il n'a pas le choix.
- Il n'a pas le choix parce que, même s'il représente quelque chose, ça sera encore pas beau.
- Donc, il lui reste le 49-3 pour moi.
- Il n'y a pas de solution. Il faut un budget à la France. Il faut qu'on avance.
- Jean, ne bougez pas, Olivier.
- Oui, j'ai tendance à rejoindre Philippe David. En réalité, il y a quand même précisément un principe de réalité.
- Le débat, c'est très bien.
- Cependant, les parlementaires font preuve d'une immaturité incroyable.
- Ils font de la politique politicienne et le débat est stérile.
- Ça fait des mois que ça dure.
- Et OK, il s'est engagé à un instant T.
- La vie, c'est dynamique. Ce n'est pas une suite de jours.
- Et aujourd'hui, c'est un fait qu'il se nommerait à utiliser l'outil constitutionnel qui est prévu.
- Le 49-3.
- On va replacer un peu la grille de lecture.
- Quel est l'intérêt de Sébastien Lecornu de déclencher un 49-3 ? Aucun. Ce n'est pas son projet de budget. Ce n'est pas son projet de loi.
- Lui, il est là pour une mission. C'est mettre tout le monde d'accord.
- Vous avez parlé des parlementaires.
- Faire plaisir aux socialistes.
- Très, très bien. Oui, si vous voulez, Philippe. Il n'y a pas de souci.
- En attendant les socialistes jusque-là, ils ont joué leur rôle dans les négociations budgétaires.
- Aujourd'hui, le message en filigrane du gouvernement et de Sébastien Lecornu, c'est de dire qu'il y a des groupes politiques en premier lieu LR qui doivent trouver une solution.
- Aujourd'hui, si le budget ne passe pas, vous avez raison, on va au-devant de graves déconvenues vis-à-vis de...
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