Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio. Est-ce que le mouvement des agriculteurs est en train de s'essouffler ? On va faire le point, puisque évidemment, depuis qu'on a annoncé le sujet, ça réagit énormément au 0826 300 300. Direction les Hauts-de-Pyrénées.
- Bonsoir, Christian. Bonsoir. Vous vous étiez sur les barrages. Est-ce que le mouvement est en train de s'essouffler ? Vous étiez où dans les Hauts-de-Pyrénées ? Sur les différents barrages des Hauts-de-Pyrénées, que ce soit l'Almesan, Tournail et Tarbes-Ouest.
- D'accord. Pour vous, le mouvement, il s'essouffle ou pas ? Non, il s'essouffle pas. Il se ralentit, parce qu'il y a les fêtes, il y a l'essoufflement, il y a la fatigue, il y a tout qui rentre en côte. Et qu'une partie des syndicats ont levé le pied.
- Il ne reste plus que...
- Il y a un syndicat. Et là, on voit le résultat d'une politique qui est depuis plusieurs années la volonté du gouvernement et de M. Macron de diviser les syndicats agricoles, parce que c'est la seule façon qu'il a d'arriver à ses fins, c'est de venir tranquillement le Mercosur et mettre en place des mesures environnementales qui tuent l'agriculture.
- Alors restez avec nous, Christian, parce qu'il y a énormément d'appels. Désolé, les vrais voix, hein. Ça témoigne depuis les barrages et beaucoup auprès des agriculteurs.
- On était du côté des Hauts-de-Pyrénées. On va du côté des Pyrénées-Atlantiques, où Jean-Paul nous appelle au 0826 300 300.
- Bonsoir, Jean-Paul. Bonsoir à tous.
- Vous, vous êtes agriculteur également. Vous avez entendu votre confrère des Hauts-de-Pyrénées, Christian.
- Vous faites le même constat sur les Pyrénées-Atlantiques ? Ah ben oui. Ça, c'est ralentir, comme a dit le précédent. Christian.
- C'est que les gens, ils ont de l'élevage, ils ont de la famille. Mais avec l'annonce du président de la République, de faire un portation de 15 milliards d'euros, en fait, pour moi, c'est foutage de gueule.
- Le Mercosur, il va se signer, ça, c'est clair. Mais à un moment donné, il va falloir arrêter les conneries parce qu'importer de la nourriture qui vient de l'étranger et qui n'est pas aux normes et qui vient de l'Europe, en plus...
- Parce que c'est ça, le truc. Ça vient de l'Europe, qui sont pas avec les mêmes normes.
- Et le but, en fait, c'est de limiter l'élevage français et de faire venir de la nourriture extérieure qui n'est pas aux normes, je me répète, pour faire des échanges de... C'est des échanges commerciaux, en fait.
- Mais c'est foutage de gueule, tout ça. C'est incontestable.
- Jean-Paul, restez... Il y a une troubelle en moyenne.
- Il y a une troubelle en moyenne devant lancer des milliards d'euros en Ukraine. Enfin, à un moment donné...
- À un moment donné, oui, effectivement, la marmite déborde.
- On a Dominique Raud, vice-présidente de la coordination rurale de Haute-Garonne. Bonsoir, Dominique.
- Bonsoir.
- Vous, vous étiez sur le barrage de la 64, du côté de Saint-Gaudens.
- Vous avez dû lever le barrage, c'est ça ? Alors on avait un blocage sur un rond-point. On l'avait levé pour aller défendre une ferme où il y avait un cas de suspice VNC dans le Cominge, du côté de Denck.
- Oui.
- Et ensuite, on a continué à faire des actions sporadiques.
- D'accord.
- Mais nous n'avons plus interdiction de bloquer en Haute-Garonne à ce jour.
- D'accord.
- Donc on va continuer à faire des actions sporadiques. La colère n'est pas retombée, parce qu'il n'y a pas eu de trêve d'abattage, puisque lundi dernier, nous avons eu encore un cas d'AMC. Ça a été abattu en 24 heures.
- Et c'est le mépris, hein, aussi. Il y a beaucoup... On a rajouté du mépris au mépris, je pense, à cet éleveur.
- Moi, je pense à plein de gens qui sont réveillés avec des gendarmes partout autour.
- Et des gendarmes ont le résultat de l'analyse avant les éleveurs.
- La mise en place des forces de l'ordre, il y est avant.
- Et donc ça, ça rajoute du mépris au mépris. Il y a l'ADNC, il y a l'abattage des troupeaux.
- Il y a le Mercosur qui arrive. Il y a les réglementations de plus en plus importantes.
- C'est les normes, les surnormes. Ça nous mine.
- Et là, la colère, elle...
Transcription générée par IA