Retranscription des premières minutes :
- Promesse tenue, Emmanuel Macron a acté hier soir la reconnaissance de l'Etat palestinien par la France lors d'un discours devant l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York.
- Une démarche critiquée par Israël et les Etats-Unis.
- Donald Trump y voit une récompense pour le Hamas.
- D'aucuns souhaitent encourager la poursuite du conflit et donc certains pays souhaitent de façon unilatérale reconnaître un Etat palestinien.
- Ce qui reviendrait à récompenser les terroristes du Hamas pour les atrocités commises.
- Les déclarations de Donald Trump, aujourd'hui on peut y revenir à Françoise Degoy sur ce qui a été dit.
- Peut-être aussi revenir sur ce qu'a dit Macron et cette reconnaissance de l'Etat de Palestine que beaucoup attendaient aujourd'hui.
- Bien sûr et je pense que vraiment on peut être totalement opposé, n'avoir aucune complaisance pour le Hamas ce qui est par exemple mon cas, mais des millions de gens comme moi et trouver qu'il a fait la seule chose qu'il fallait faire et il l'a fait en plus de fort belle manière.
- Vous savez hier, ce n'était pas Emmanuel Macron en figurique, filandreux dont on n'arrive même pas à comprendre le discours.
- On a senti quand même qu'il était là, dans l'histoire, dans la posture.
- Pour les gens qui connaissent cette grande salle des Nations Unies, c'est vraiment quelque chose d'assez pétrifiant la salle des Nations Unies.
- La tribune des Nations Unies, c'est hyper solennel et même si vous êtes un chef d'Etat roué et rompu à l'exercice, il y a toujours un truc.
- C'est un peu flageolant quand vous montez à cette tribune.
- Il était dans l'histoire, il était dans le...
- Et son discours est parfaitement bien ficelé parce qu'il est très bien balancé.
- Il ne met pas Israël au banc des nations, il ne met même pas le gouvernement nétanien au banc des nations et il explique simplement, non, ça n'est pas une reconnaissance au Hamas.
- Le Hamas ne veut pas de deux Etats de toute façon.
- Non, c'est véritablement le seul moyen de commencer à avancer vers la paix.
- Donc, entendez bien ce que je vous dis, comme sur l'Ukraine, je suis macroniste ce soir sur la Palestine.
- C'est enregistré ou pas ? Oui, c'est les seuls, parce que pour le reste, après...
- Alors moi, pas du tout.
- D'ailleurs, je m'inquiète un peu pour Emmanuel Macron parce que certains ont comparé son discours d'hier à celui de Dominique de Villepin en 2003.
- Quand je vois ce qui est devenu Dominique de Villepin, je suis particulièrement inquiet pour le devenir d'Emmanuel Macron si jamais la ressemblance devait aller plus loin.
- Moi, je crois que reconnaître un Etat, c'est reconnaître des frontières.
- Quelles frontières pour cet Etat palestinien ? La Cisjordanie, Gaza, et je dois dire que contrairement à Françoise de Gaulle, je suis d'accord avec Trump, on n'avait jamais reconnu d'Etat palestinien.
- Et le 7 octobre 2023, cette abomination qui a été commise par le Hamas a été finalement le déclencheur qui a permis que certains pays qui n'avaient jamais reconnu l'Etat palestinien le reconnaissent.
- Donc pour moi, je suis pétrifié parce que ça veut dire qu'avec le 7 octobre, le Hamas a gagné.
- Pas du tout, pardon.
- Je vais répondre à ça.
- Je me souviens avec émotion quand même.
- En 1993, vous savez, quand il y a eu cette fameuse poignée de main entre Rabin, 13 septembre exactement, entre Israël Rabin et Yasser Arafat, qui montrait que finalement c'était possible.
- Parce qu'à l'époque, on se disait qu'il y aurait peut-être une reconnaissance des deux pays.
- Alors on n'était pas jusqu'au stade de reconnaissance.
- Les accords d'Oslo.
- De reconnaissance, d'Oslo 1, exactement.
- Donc quand on voit qu'on a des responsables politiques qui ne sont pas des extrémistes, finalement, on se dit qu'on peut y arriver.
- Et pourquoi ça a capoté ? Parce que de part et d'autre, justement, ils ont été piégés.
- L'un a été assassiné.
- Malheureusement, Israël Rabin.
- Et puis, Yasser Arafat a malheureusement été un peu dépassé, malheureusement, par des extrémistes de son côté.
- Puisqu'on se souvient des nombreux attentats, notamment dans des bus israéliens.
- Donc en fait, tout n'est pas perdu.
- Quand on a des responsables qui, effectivement, tient la route, qui ne sont pas extrémistes, c'est...
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