Retranscription des premières minutes :
- Jordan Bardella, candidat du Rassemblement National pour la Présidentielle de 2027.
- Marine Le Pen n'écarte pas cette possibilité.
- Elle lui a même demandé de se préparer.
- Un mot de vous, Jordan Bardella, est-ce que vous êtes le plan B ? Tant que nous n'aurons pas déclaré forfait, si je puis dire, et fait appel à toutes les voies de recours possibles, alors je refuserai de me mettre dans ce scénario et dans cette hypothèse.
- Les vraies voies sud-radio.
- Et on accueille Mickaël Sadoun qui vient d'arriver.
- Ça va Mickaël ? Oui, j'étais devant sud-radio, mais on ne voulait pas m'ouvrir.
- On ne me parle plus.
- Oui, on ne voulait pas, mais vous êtes rentré quand même.
- On a décidé d'interrompre le dialogue.
- Et je vais m'adresser tout de suite à Frédéric Dhabi.
- Avec cette question, Bardella, président en 2027, est-ce que c'est plausible ou pas plausible ? Visiblement, selon le sondage IFOP que vous nous présentez ce soir en exclusivité, c'est tout à fait plausible.
- C'est plausible sur la base d'un premier tour.
- Dans ce sondage IFOP fiducial.
- Pour l'Opinion et Sud Radio, on a testé six configurations de premier tour.
- Et c'est vrai que Jordan Bardella, testé cinq fois, comme Marine Le Pen, testé une fois, arrive très nettement en tête.
- 33 à 35% dans l'histoire de l'élection présidentielle.
- C'est dû à François Mitterrand en 1988.
- Ce qui est très intéressant, pour nos auditeurs les plus anciens, ce serait la première fois depuis la présidentielle de 1969 où Georges Pompidou avait devancé de plus de 25 points à 22 points à l'impôt R.
- Des écarts aussi forts.
- 15 à 20 points entre le premier Bardella ou Marine Le Pen et le second Édouard Philippe ou Raphaël Glucksmann.
- On va en parler après.
- L'autre élément majeur de ce sondage, l'enseignement majeur, c'est la démonétisation incroyable des figures du Bloc central qui sont à toucher de plein fouet par le rejet du macronisme.
- Et pour revenir sur Jordan Bardella, ce qui est très intéressant, vous avez bien constaté, Cécile, que quand on teste Jordan Bardella ou Marine Le Pen, ils obtiennent exactement le même.
- D'accord. Ce qui montre qu'aujourd'hui, pour l'électeur acquis ou potentiel, l'électorat du Rassemblement national, ce n'est pas un vote d'incarnation, c'est un vote d'alternative.
- C'est tous les propos qu'on entend dans la rue, qu'on voit dans nos enquêtes qualitatives sur « c'est leur tour, pourquoi pas eux, ils ne feront pas pire que les autres ».
- On ne les a jamais essayés.
- C'est cette force d'alternative pour sortir de la crise politique et parlementaire si dure que nous connaissons, qui profite au RN avec des scores dans toutes les catégories extrêmement forts.
- Même chez les personnes âgées, on est à 28%.
- Même chez les cadres supérieurs, on est à 22%.
- On a clairement un RN qui fait la course en tête.
- Et on a un RN qui fait la course en tête entre 33% et 35% face à Édouard Philippe, Gabriel Attal, Olivier Faure, Gérald Darmanin ou François Bayrou, quel que soit le candidat.
- Oui, c'est vrai que l'autre idée de ce sondage, l'autre philosophie avec Patrick Roger de Sud Radio et Rémi Godot de L'Opinion, c'était voir où en est le bloc central.
- Jusque-là, parce qu'il n'y avait pas eu d'enquête publiée depuis 4 mois, depuis la fin mai, une enquête évoque fiduciale pour le Figaro et Sud Radio, on voyait une sorte de dichotomie, une sorte de dissociation entre un rejet très fort d'Emmanuel Macron et des figures du bloc central qui tenaient le choc.
- Édouard Philippe était à 21%, 25%, Gabriel Attal à 15%, 18%.
- Là, on voit que ces figures sont impactées par le rejet de plus en plus virulent d'Emmanuel Macron, par le départ de François Bayrou, par cette crise politique sans fin, par ces rumeurs de dissolution.
- Et en fait, on voit que tout ce qui touche de plus ou moins près à Emmanuel Macron, est rejeté par les Français.
- Parce qu'Édouard Philippe tient encore le choc, parce qu'il a quitté Matignon il y a maintenant plus de 5 ans.
- Il est à 16%, vous l'avez dit.
- Gabriel Attal, 10%.
- C'est quand même très faible pour un héritier du...
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