Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Il faut faire des économies hier, il faut limiter les dépenses.
- Je vous propose de supprimer les avantages des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres.
- Vous avez une idée du pognon qui fout le camp dans les banquets, les balles, la décoration, le mobilier ? Je vous propose donc une diminution des crédits de...
- Allez, dites un chiffre.
- Deux millions...
- Combien ? Pognon, pognon, pognon, pognon, pognon, j'entends parler que de ça tous les jours.
- Et quand on va rester au final, on se dit, est-ce que tout ça a servi à quelque chose en fait ? 2500 pièces d'or ? Mais vous voulez que je trouve 2500 pièces d'or dans le cul d'une vache ? Et le Premier ministre François Bayrou a choisi le lendemain de la fête nationale pour dévoiler les mesures pour revenir à un certain équilibre des finances publiques, comme il l'a dit en 4 ans.
- Parmi les pistes évoquées, la suppression d'agences d'État, réduction des niches fiscales, hausse de la TVA ou fin de l'abattement fiscal pour les retraités.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce budget est faisable ? Politiquement, sans risquer une censure.
- Et à cette question, pour le budget 2026 que vous semble-t-il le plus urgent, vous dites à 85% supprimer des agences d'État, 13% supprimer des niches fiscales et à 1% augmenter la TVA et supprimer l'abattement fiscal des retraités.
- Vous voulez réagir ? Il n'y aura suppression d'aucun abattement pour vous et pas d'augmentation de la TVA.
- 5 centimes d'euros TTC, c'est le 0826 300 300.
- Qu'on ne récupère pas, bien sûr.
- Et notre invité pour en parler, Benoît Perrin, économiste et directeur général de l'association Contribuables Associés.
- Bonsoir, Benoît Perrin, merci d'être avec nous.
- Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
- Philippe Bilger, ce budget tant attendu.
- Quel bonheur d'avoir un sujet comme ça qui va me permettre d'éclabousser le débat de mon ignorance.
- Mais en fait, Benoît, je sais que vous êtes très indulgent avec moi et je trouve que la perception des auditeurs de Sud Radio est très pertinente.
- Les deux premiers...
- L'abattement pour les retraités, je le trouverais humainement insupportable.
- Le deuxième, qui est, je le note, la TVA, je le trouve techniquement discutable.
- En revanche, les deux derniers, si un pouvoir politique a du courage, évidemment, alors là, c'est l'utopie absolue.
- Donc les niches fiscales.
- Les agences d'État.
- Et les niches fiscales.
- Exactement, je pense que c'est jouable et c'est possible.
- D'où, évidemment, l'adhésion forte.
- Assez de mesures.
- François Drogy.
- Moi, ce qui me frappe, c'est que les mesures qui sont envisagées, en fait, c'est des hausses d'impôts, soit franches et directes, soit déguisées.
- Parce que, dit, on supprime un abattement, ça veut dire qu'en fait, on augmente l'impôt.
- Si on supprime les niches fiscales, une niche fiscale, c'est une réduction d'impôts.
- C'est une réduction d'impôts, mais ciblée sur un sujet.
- En général, il y a une raison, c'est-à-dire que c'est pour, par exemple, le logement.
- Il y avait une réduction d'impôts pour le logement.
- Elle a été supprimée.
- Elle a eu un effet très direct.
- C'est qu'alors que le secteur du logement était déjà en crise, on s'y est enfoncé.
- Et donc, moi, je crois que la vraie, la seule vraie politique soutenable, et politiquement, et économiquement, et fiscalement, c'est de baisser les dépenses.
- Il faut arrêter les subterfuges d'augmentation d'impôts qui ne disent pas leur nom.
- Et il faut baisser, il faut s'atteler à la baisse des dépenses.
- Et ça, moi, je pense que c'est tout à fait faisable.
- Moi, je m'étais dit...
- Par exemple, si on donnait un objectif de 5%.
- On dit, voilà, l'année prochaine, on veut que dans...
- Mais il faut d'ailleurs, moi, je pense qu'il faut dire dans tous les domaines.
- Il faut commencer par dire, c'est dans tous les domaines.
- Puis après, on peut discuter.
- Bon, la défense, non, on ne veut pas baisser.
- Alors, on sanctuarise la défense.
- La police, OK.
- La justice, OK.
- Mais si on le fait dans tous les domaines, à la fin, il n'y aura pas d'économie.
- Mais en revanche, ça permettra concrètement de dire, on en fait.
- Et je voudrais...
Transcription générée par IA