Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Donald Trump a annoncé un renforcement important de l'aide militaire à Kiev via l'OTAN impliquant notamment des achats d'armes par plusieurs pays européens tout en lançant un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit.
- Parallèlement, l'Union Européenne prépare un nouveau paquet de sanctions visant à accroître la pression économique sur Moscou.
- Le président ukrainien Zelensky a salué ces mesures et a appelé la communauté internationale à intensifier son soutien pour renforcer la défense de son pays.
- Ce durcissement des positions marque une escalade dans le bras de fer diplomatique et militaire dans un contexte mondial de tensions croissantes et d'incertitudes géopolitiques majeures.
- Trump promet donc des livraisons d'armes, des droits de douane augmentés, des sanctions diplomatiques et après, que se passera-t-il dans 50 jours ? L'avenir de la paix tient de plus en plus à un fil.
- La question sur le compte X de Sud Radio, réarmement massif de l'Ukraine par Trump est une stratégie.
- Stratégie gagnante ou aggravante ? Vous dites, vous dites aggravante à 84%.
- C'est assez clair.
- Et puis vous pouvez nous appeler au 0826 300 300, évidemment au standard de Sud Radio pour parler vrai avec nous.
- Nous sommes avec Jean de Glignasti qui est ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l'IRIS, auteur de Géopolitique de la Russie aux éditions Erol.
- Alors Jean, vous avez commencé à nous dire en fait tout à l'heure que l'ultimatum en question de Trump dans sa globalité ne changera pas.
- Qu'est-ce que vous en pensez de ce conflit ? Jean, je rappelle ici du conflit.
- D'abord parce que c'est un service qui est rendu à la Russie, c'est l'ultimatum de 50 jours.
- Je prendrai les sanctions, retenez-moi, sinon ça va barder, mais en fait il ne fait rien.
- D'ailleurs les Ukrainiens ne s'y trompent pas, qu'ils sont consternés en dehors de la, j'allais dire du coup de chapeau que Zelensky s'est senti obligé de donner.
- Par ailleurs, réarmement massif.
- Le mot que vous avez utilisé, il est un petit peu excessif parce que, d'une part, des patriotes il n'y en a pas.
- Peut-être qu'on va en trouver un ou deux et puis, de toute façon, c'est l'Europe qui paye.
- Donc c'est une bonne affaire pour le business américain et ça ne sera pas là avant 50 jours de toute façon.
- Il n'y a aucune autre livraison d'armes qui est prévue, donc les Ukrainiens sont face à l'offensive russe.
- Et les Russes, en fait, Trump leur a donné 50 jours pour réussir.
- Pirates, alors là, après, c'est autre chose.
- Alors, Jean de Glignasti, on va faire le tour de table avec nos vrais voix au Damadou.
- Service rendu à la Russie, il n'y va pas par quatre chemins, Jean de Glignasti, et évidemment, son expertise nous éclaire.
- Mais vous, vous le voyez aussi sombrement que ça ? Ah mais moi, je suis complètement dans cette lignée, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, les 50 jours n'ont pas de sens et que je te laisse du temps.
- Alors, j'aimerais bien avoir confirmation de Jean, et ça s'agit bien d'armes défensives, pas offensives.
- Exactement. Pour l'instant, c'est des patriotes, même s'ils envisagent de livrer des armes seules à longue portée.
- On n'est pas dans la défense par la tête, quoi.
- Donc voilà, en fait, c'est de l'hypocrisie à la Trump, et dans tous les cas, on ne sait même pas...
- Il est imprévisible. On ne sait pas ce que ça va donner. On peut avoir plusieurs scénarios, mais moi, je rejoins celui de Jean.
- Salut.
- Les attaques russes, elles se sont intensifiées au 9 juillet 2025. Donc, il y avait 728 drones et 13 missiles qui ont été tirés, selon l'armée ukrainienne.
- C'est la plus grande attaque de drones et de missiles de la Russie depuis le début de la guerre. On a effectivement l'impression que c'est un peu mou comme réponse de la part du président Trump.
- Oui, mais c'est très mou. Mais surtout, comme vient de le dire Aude, Trump, il est très imprévisible. Il y a quelques mois, c'était Zelensky qui n'avait pas les cartes en main et qui était l'imbécile de l'histoire.
-...
Transcription générée par IA