Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Alors que la croissance française peine à décoller, le gouvernement de François Bayrou présente un plan ambitieux et controversé pour redresser les finances publiques objectifs affichés, ramener le déficit à 4,6% du PIB dès 2026 contre 5,8% en 2024 en trouvant 40 milliards d'euros d'économie.
- Ce tour de vis budgétaire qui combine coupe dans les dépenses publiques et fort demandes aux ménages et soutien accru aux entreprises risque de freiner une reprise encore fragile, suppression des jours fériés, réforme des aides sociales, taxation des colis, réduction de la fonction publique.
- La stratégie du Premier ministre rebondit entre rigueur assumée et volonté de relance.
- Reste à savoir si cet équilibre précaire entre austérité et compétitivité peut tenir sans faire dérailler la dite croissance.
- Ça fait des années que les caisses de l'État se vident et nous avons toujours entendu qu'un effort des Français s'imposait pour des services publics plus performants par exemple.
- Au bout du compte, le déficit se creuse et les services publics se dégradent malgré des impôts toujours plus élevés.
- Ça ne vous a pas échappé d'où cette consultation pour vous les auditeurs de Sud Radio sur le compte X.
- Économie budgétaire, faut-il gérer l'État comme une entreprise ? Et bien vous dites oui à 71% ! C'est assez clair.
- Vous pouvez nous appeler au 0826 300 300 si vous avez envie de réagir à ce qui se dit à notre antenne.
- Nous sommes toujours avec Nicolas Corato.
- On écoute un petit son.
- Laurent Vioquier.
- Est-ce que juste à un moment on ne peut pas dire qu'un État ruiné doit se recentrer sur la réalité de ses missions au lieu de se disperser et de faire semblant de pouvoir tout faire ? On ne redressera pas le pays uniquement avec des solutions de court terme.
- Il y a besoin de se projeter.
- Il faut que la ligne de vision politique se redresse un peu et reprenne un peu de hauteur.
- On ne redressera pas uniquement le budget avec des solutions de court terme, bricolé en urgence.
- On a besoin de réformes de bien plus grande ampleur pour restaurer ce qu'est un pays qui tienne un niveau debout et qui corresponde à ce que nous avons fait.
- Que sont les attentes de nos compatriotes sur la reconnaissance du travail, la préservation d'un pouvoir d'achat qui est construit par ceux qui se donnent du mal et le fait d'avoir un État qui est à nouveau efficace et pas dispersé ? Laurent Vioquier, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce matin qui a tenu à prendre la parole en réaction aux déclarations de François Bayrou.
- Thierry Blandinière, redresser, comme il le dit, c'est une solution à court terme ou c'est une solution à long terme ? Qu'est-ce qu'il faut faire dans la situation ? Est-ce qu'il faut tout geler ? Est-ce qu'il faut investir, vous qui êtes grand patron ? En fait, il faut réfléchir à la situation, il faut partager le constat.
- Je crois que tout le monde partage le constat aujourd'hui.
- La question c'est quelle solution on peut apporter à cette problématique.
- En rigueur, le côté économique, social, solidarité, et c'est une équation qui n'est pas facile à trouver.
- Donc la proposition du budget me semble assez cohérente dans le moment politique que nous vivons aujourd'hui.
- Tout ça pour tenir et essayer d'aller jusqu'à l'élection présidentielle où là, il faudra trancher sur les vrais choix stratégiques.
- Certainement baisser les charges et puis dynamiser la croissance pour justement dégager plus de ressources et financer notre modèle social.
- Donc on en est là aujourd'hui.
- Je crois que ce budget, c'est un budget de transition pour moi, même s'il paraît s'est contesté.
- En fait, il est plutôt bien équilibré.
- Tout le monde contribue à la volonté d'avoir un plan de relance pour augmenter le volume de production français.
- Produire plus, c'est essentiel pour dégager plus de recettes, plus de recettes pour financer plus de programmes sociétaux, environnementaux, et plus de solidarité.
- Si il n'y a pas de croissance...
- C'est la fin.
- Nicolas Corato, un point de vue différent, on imagine ? Non, pas nécessairement.
- Je partage l'analyse qui est qu'effectivement, nous...
Transcription générée par IA