Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Vous le savez, le budget 2026 est au cœur des débats et l'exécutif veut rassurer les acteurs économiques.
- Ce lundi 21 juillet, Éric Lombard, ministre de l'économie et des finances, a reçu à Bercy les représentants des entreprises.
- À la veille d'arbitrages budgétaires cruciaux, le ton est clair, protéger le tissu économique français.
- Il est absolument essentiel de protéger les entreprises, a affirmé le ministre.
- Il insiste sur un point sensible, ne pas alourdir la fiscalité ni les charges.
- Un message adressé directement aux entrepreneurs, patrons de PME et représentants du MEDEF et autres, comme la CPME par exemple, dans un contexte d'inflation persistante et de croissance à tonnes.
- Les marges des entreprises restent fragiles.
- Le gouvernement veut éviter un choc fiscal alors que la compétitivité française est déjà sous pression.
- Mais derrière ces déclarations, les choix concrets à venir seront scrutés de très près.
- Question donc logique sur X.
- Pour vous, vous n'hésitez pas à voter ou à réagir au 0826 300 300.
- On vous le demande, comme le dit le ministre de l'économie.
- Selon vous, faut-il protéger les entreprises ? Ce à quoi vous répondez oui, à 57%.
- Voilà, n'hésitez pas à continuer à voter et à réagir bien évidemment.
- Pour en parler, nous sommes avec Bernard Cohen Haddad qui est président de la CPME Paris-Île-de-France.
- Rebonsoir Bernard.
- Rebonsoir.
- Alors vous avez commencé à nous expliquer pourquoi oui, bien évidemment, il faut alléger les charges ou en tout cas ne pas les augmenter sur les entreprises parce que sinon on va droit à la catastrophe.
- Oui, c'est un peu ça, on ne va pas dire qu'il faut les alléger, en tout cas il ne faut pas les alourdir.
- Voilà.
- Depuis quelques années et notamment depuis le gouvernement Borne, on a gelé les aides aux entreprises.
- On n'a pas réussi à créer une dynamique, ce qui n'était pas le programme initial du Président Macron.
- Je vous rappelle qu'on parlait de start-up nation.
- Oui.
- J'ai écrit un livre il y a quelques mois qui s'appelle « L'avenir appartient aux PME » qui montre que si on aide les entreprises, si on encourage l'autonomie stratégique, si on encourage Oui.
- l'autonomie énergétique, si on favorise, et là il y a un maire qui ne dira pas le contraire, l'économie des derniers kilomètres, si on recrée de l'animation en centre-ville, on crée de la richesse, de l'animation, de l'emploi, y compris de l'attractivité.
- C'est ça aujourd'hui qu'il faut faire et bien entendu ne pas envoyer un signal négatif aux investisseurs parce que tout simplement nous ne vivons pas dans un petit village gaulois.
- Aujourd'hui l'économie elle est mondialisée et donc il faut que la France trouve une certaine attractivité pour nos clients, les fournisseurs, pour aussi, comment dirais-je, les investisseurs étrangers et qu'on reste dans le train de tête de ceux qui créent de la richesse et donc de l'emploi.
- Bien sûr.
- Alors Pierre-Yves Martin, justement, cette autonomie stratégique dont nous parle Bernard Cohen-Adad à travers cette économie des derniers kilomètres et l'importance du dynamisme des centres-villes, vous pouvez témoigner là-dessus justement.
- Et puis c'est des petites boîtes pour le coup, là on est sur de la TPE, des petites PME.
- Je pense que c'est les petites PME.
- Les PME et TPE sont importantes pour nos territoires.
- Ils ont un véritable enracinement dans nos territoires et dans nos villes.
- Je pense que ça fait partie de la dynamique d'un territoire qui fait vivre aussi le territoire, les communes.
- Et je pense qu'il est important aujourd'hui de les accompagner et de les protéger.
- Je pense que les économies en signifiant notamment de ne pas alourdir les charges, de ne pas augmenter les charges, je pense que c'est un bon signe pour les entreprises dans le contexte actuel.
- Et vous l'entendez dans votre ville, ils sont soulagés, ils sont contents d'entendre ça j'imagine, vos commerçants.
- Ils attendent surtout le résultat final du budget 2026.
- Mais aujourd'hui, dans ce contexte tendu, international notamment, je pense qu'il faut rassurer les entreprises.
- Alors vous, Émilie Perrier, vous disiez hors antenne, on peut le dire, que finalement ce qui vous dérange, ce n'est pas le gel des...
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