Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Les Vraies Voix, alors vainqueur du contre-la-montre, Samuel Botton, expert en communication chez Step Conseil.
- Bonjour.
- Ah, il a dit bonjour, il l'a dit avec conviction.
- Si vous n'étiez pas là avec nous précédemment, il ne nous avait pas dit bonjour la première, mais la deuxième, ça marche.
- Lui est leader du classement général, du coup Mathieu Davy, avocat en droit de la presse et de la propriété intellectuelle.
- Vous avez une maillot jaune.
- Bonsoir.
- Allez, le grand débat du jour, on le sait.
- François Bayrou est en quête de 40 milliards d'euros d'économies pour l'année à venir.
- Une mission jugée cruciale pour maintenir l'équilibre budgétaire du pays, mais qui ne fait pas l'unanimité dans les rangs de l'opposition.
- Pour Sarah Knafo, figure montante du mouvement Reconquête, le gouvernement fait fausse route.
- Elle n'hésite pas à tacler le Premier ministre en déclarant « Je lui trouve 63 milliards à économiser tout de suite.
- Le problème, c'est que François Bayrou cherche toujours dans les mauvaises poches les vôtres. » Parmi les propositions au choc qu'elle avance, la privatisation de l'audiovisuel public, une décision qui, selon elle, permettrait d'injecter immédiatement, précisément, 4,029 milliards d'euros dans les caisses de l'État.
- Une réforme radicale qui relance le débat sur l'utilité et la mission du service public.
- Fred.
- Les médias du service public sont sur la sellette depuis des années.
- Encore plus depuis l'arrivée de Rachida Dati au ministère de tutelle.
- L'objectif regroupé France TV, Radio France et l'INA sous une même identité.
- Une réforme indispensable pour rassembler les forces aujourd'hui dispersées, selon la ministre.
- La machine semble trop imposante.
- Et les avis divergent sur son avenir.
- Alors nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio directement.
- Faut-il privatiser l'audiovisuel public ? Dans un instant, je vous donne le résultat.
- En tout cas, les avis sont partagés.
- Et vous pouvez nous appeler au 0826 300 300 si vous voulez témoigner ou si vous voulez dire si vous êtes contre ou pour.
- D'ailleurs, n'hésitez pas.
- On est toujours avec notre invité Erwann Balanant qui est député modem du Finistère, commissaire des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale.
- Vous êtes avec nous Erwann ? Oui, je suis là. Bonjour.
- Bonjour.
- Vous avez commencé à nous expliquer pourquoi vous pensiez que c'était une très mauvaise idée de privatiser.
- Oui, c'est une très mauvaise idée.
- C'est des fausses économies en réalité.
- La chance qu'on a d'avoir un audiovisuel public puissant dans notre pays, c'est tout simplement la chance d'avoir tout un pan de l'information qui n'intéresserait pas nécessairement l'audiovisuel privé d'être traité.
- Je prends un exemple.
- Moi, je suis député du Finistère.
- Dans le Finistère, on est très content d'avoir le réseau Radio France Brézizel.
- C'est Radio France, ce qui s'appelle ICI maintenant.
- Oui, d'ailleurs, c'est un nom bizarre parce qu'on ne sait jamais.
- Tout le monde se sent obligé de redire France Bleu avant.
- Je ne sais pas qui a trouvé cette idée, mais ce n'est pas la meilleure.
- Une mauvaise agence de com.
- C'est certainement une mauvaise agence de com peut-être.
- Bref, vous avez ça.
- On a des enjeux autour de la souveraineté.
- La souveraineté.
- La souveraineté informationnelle.
- Avoir une puissance, une audiovisuelle publique puissante, ça permet de faire un contrepoids.
- Ça permet de faire un contrepoids aux réseaux sociaux aussi.
- Enfin, bref, c'est une très mauvaise idée.
- Alors, c'est une idée.
- Là, j'ai peu d'illusions sur le résultat de votre sondage.
- C'est bien, Erwann Balanant, parce que j'allais justement vous donner le chiffre.
- Et effectivement, vous sentez le vent venir.
- Les auditeurs disent oui.
- Il faut privatiser à 83%.
- Et on a plus de 500 personnes.
- Et ça continue.
- Oui, bien sûr, je comprends bien.
- Mais regardez, là, vous venez de parler du Tour de France.
- Le Tour de France, aujourd'hui, c'est diffusé par l'audiovisuel public français qui a un savoir-faire sur ce type de diffusion.
- On n'aurait pas cette qualité de diffusion du Tour de France si on n'avait pas l'audiovisuel public.
- Si c'était une chaîne privée, on n'aurait pas la même qualité de diffusion ? Je ne suis pas sûr, non.
- Je ne suis pas sûr.
-...
Transcription générée par IA