Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot. » « 8h17 sur Sud Radio, mon invité politique, Jean-Pierre Raffarin, bonjour. » « Bonjour, bonjour à tous. » « Merci beaucoup d'être à notre micro ce matin avant d'aborder l'actualité politique.
- On sait qu'elle est chargée, qu'elle est compliquée, qu'elle est complexe, qu'elle est agitée entre cette réforme des traites, l'attitude de la droite, ce qu'il faudrait faire et les décisions qu'il vaudrait envisager pour sortir de cette crise, Jean-Pierre Raffarin.
- « Avant tout, une mise au coin sur les propos d'Alexis Corbière qui est député de Seine-Saint-Denis, l'ancien très proche de Jean-Luc Mélenchon, qui a tenu à l'antenne de Sud Radio le 19 septembre dernier ses propos alors que je l'interrogeais sur la couverture du point qui accusait la France insoumise d'avoir des liens étroits avec la Chine.
- Il a dit « La Chine est une dictature, bien sûr, mais ses enquêtes sont bidons.
- Je n'ai aucune sympathie pour les régimes autoritaires.
- Raffarin, c'est donc vous, M. le Premier ministre, est bien plus proche des dirigeants chinois que Mélenchon. » « Eh bien, je veux contester tout ça parce que c'est assez absurde et donc j'ai convoqué mon avocat pour dire ça parce qu'en plus, il y a eu des tweets derrière où il disait « agent de la Chine ».
- Et donc, je veux préciser très clairement les choses puisque je vois que toujours, dans le débat politique, on essaie de prendre les gens plus ou moins en otage.
- En effet, je connais bien la Chine, j'y suis allé plus de 100 fois.
- C'est pour moi l'occasion de mener des missions.
- Je suis allé avec tous les présidents de la République depuis Jacques Chirac qui m'ont confié un certain nombre de missions officielles.
- Ça fait 60 ans que je fais de la politique.
- Je ne suis pas communiste et je ne le serai jamais.
- Mais en revanche, je défends les intérêts de mon pays.
- J'ai aidé plus de 1000 entreprises en une centaine de voyages et en 50 ans de présence en Chine.
- Donc, je connais un peu le sujet, même si c'est très difficile à connaître, même si je vois très bien qu'il y a des sujets qui vont dans la mauvaise direction.
- Mais les entreprises françaises aussi défendent leurs produits, leurs stratégies et il y a aussi de bons résultats.
- Je voudrais vous dire que j'informe toujours, pour les services de l'État, de toutes mes initiatives et que je fais ça par des missions officielles où je sers la diplomatie française.
- Et j'ai suffisamment d'expérience pour ne pas faire de fautes politiques.
- Donc, M. Corbière, veuillez bien noter cela.
- La prochaine étape, elle est au tribunal pour la diffamation.
- Merci.
- Donc ça, c'est fait. Et c'est clairement fait.
- Ce sujet est réglé dans les règles de l'art.
- Passons quand même à l'actualité qui est éminemment politique, M. le Premier ministre.
- Absolument.
- Avec hier, deux motions de censure qui furent déposées par les oppositions afin de faire tomber Sébastien Lecornu.
- Ça s'est joué à 18 voix près.
- Vous, député Jean-Pierre Raffarin, auriez-vous voté la censure ? Écoutez, je pense que je n'aurais pas voté la censure.
- Même si je suis tout à fait en désaccord avec le Parti Socialiste quand il veut remettre en cause la réforme des retraites.
- Mais revenons vraiment à l'essentiel.
- L'essentiel, c'est que dans la situation...
- Simplement, pourquoi vous n'auriez pas voté cette motion de censure ? Justement parce qu'il y a aujourd'hui la nécessité de poursuivre, je dirais, la voie Lecornu, qui est une voie de coalition.
- C'est une voie d'un accord.
- C'est une voie, finalement, d'un compromis politique pour avoir de la stabilité.
- À tout prix ? Donc, à tout prix, c'est la stratégie qui est suivie.
- Et je crois qu'il faut laisser une chance à Lecornu dans cette direction.
- Donc, il n'y a que deux solutions.
- Soit nous sommes dans une logique de coalition, c'est-à-dire qu'à un moment ou à un autre, il faut accepter des réformes en faveur desquelles nous ne sommes pas.
- C'est exactement le cas, pour moi, des retraites, actuellement.
- Donc, vous, en tant qu'homme de droite, Jean-Pierre Raffarin, vous ne dites pas quelque chose d'anecdotique ce...
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