Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili. Jean-François Aquili, votre invité était un des très proches, je ne sais pas s'il l'est encore, Sacha Houllier d'Emmanuel Macron. Sacha Houllier, donc député Place publique de la Vienne. Bonjour, Sacha Houllier.
- Bonjour. Bruno Retailleau veut bien participer à des négociations s'il y a un gouvernement de cohabitation.
- C'est ce qu'il dit ce matin chez le confrère de CNews. Réaction ? Il faut que Bruno Retailleau arrête son cirque. Il est le coupable majeur de la situation qu'on rencontre aujourd'hui.
- Soit il est malhonnête, soit il est incompétent. Il arrête son cirque ? Qu'il arrête son cirque. Soit il est malhonnête parce qu'il a obtenu du gouvernement le corps nu à la fois tout sur le fond.
- Il a empêché l'accord avec la gauche et notamment le gouvernement de concession fiscale sur la réforme des retraites ou sur la protection des assurés.
- Il a obtenu des postes par ailleurs et donc on voit mal pourquoi il a décidé de condamner le gouvernement le corps nu et la stabilité de la France. Soit il est incompétent parce qu'il n'avait pas demandé, en restant au gouvernement, qui seraient les autres ministres de ce gouvernement. Et honnêtement, si les Français sont excédés, ils ont raison.
- Et s'ils ont une personne à qui en vouloir aujourd'hui, ils ont un coupable tout désigné, un fautif majeur qui a signé son méfait.
- Son forfait, c'est Bruno Retailleau.
- Vous tenez le ministre de l'Intérieur démissionnaire. C'est comme ça qu'on dit. Donc responsable du chaos qui se produit aujourd'hui.
- Je le tiens pour responsable. Je le tiens aujourd'hui pour coupable. Et en réalité, je pense qu'aujourd'hui, s'il y a une chance d'obtenir une stabilité, c'est en concédant à la gauche qui, à place publique avec Raphaël Luxman, au groupe socialiste apparenté auquel j'appartiens.
- Ne demande même pas forcément l'exercice du pouvoir, mais demande à ce que des concessions sincères, fortes, exigeantes, sur la base de ce que je vous ai dit, de la fiscalité qui soit opposable sur les grandes fortunes et qui ne soient pas les quelques petites mesures qui ont été proposées, une avancée significative sur la réforme des retraites que demandent les syndicats, ou encore des mesures qui ne soient pas le déremboursement des médicaments ou des ondames pour les hôpitaux qui soient dérisoires.
- Ce sont vos propositions. On va parler de Raphaël.
- Avec Luxman et de ce qui se passe aujourd'hui à gauche par rapport à cette fin de règne d'Emmanuel Macron-Sachaouli.
- Mais encore un mot, Bruno Retailleau qui dit, il le dit avec une certaine forme de conviction, qu'il ne savait pas, au moment où il discutait avec Sébastien Lecornu dimanche soir, que Bruno Le Maire ferait partie de ce gouvernement. Vous ne croyez pas ? Alors c'est de l'incompétence. Et c'est encore plus grave.
- Parce qu'aujourd'hui, quand vous entrez dans un gouvernement, la première question que vous devez vous poser, en raison du principe de solidarité, c'est avec qui vous allez siéger.
- Pas pour les exclure, mais pour d'abord connaître ces personnes, accepter la solidarité gouvernementale qui s'impose, et surtout, accepter le pacte gouvernemental, c'est-à-dire les mesures que vous allez proposer.
- Sacha, vous êtes arrivé à vous-même, Sacha Houllier, de refuser un poste sans trahir de secret, parce que j'imagine que c'est de l'ordre du saut du secret, de refuser un poste parce que le casting ne vous correspondait pas.
- Ça m'est arrivé parce que, clairement, j'ai refusé de travailler sous les ordres d'un ministre délégué de Gérald Darmanin.
- Et dans ces cas-là, on prend...
- On prend ses responsabilités, on refuse pour ses convictions politiques.
- Sacha Houllier, vous avez entendu les mots de Gabriel Attal aux 20h de TF1 hier soir.
- Je ne comprends plus les décisions du président de la République.
- Il y a eu la dissolution, et il y a depuis des décisions qui me donnent le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main. C'est ce que dit Gabriel Attal.
- Je rappelle que c'est votre ancienne famille politique. Vous êtes des compagnons de route.
- Vous avez créé, vous, les Jeunes avec Macron pour 2012.
- 2017, vous faisiez partie de la bande de Poitiers avec Stéphane, ces journées et les autres.
-...
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