Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili. Et Jean-François Aquili, votre invité politique ce matin sur Sud Radio, c'est Haughtman Nassrou, qui est secrétaire général des Républicains, vice-président de la région Île-de-France. Bonjour à vous, Haughtman Nassrou, et bienvenue.
- Bonjour. Où serez-vous demain matin à la même heure ? Je sais qu'il y a un rassemblement de soutien en faveur de Nicolas Sarkozy.
- Écoutez, j'y serai peut-être, mais je veux manifester d'ores et déjà sur votre antenne mon soutien. Pourquoi vous n'y arrivez pas directement ? Non, non, mais je l'envisage totalement. Ce que je veux vous dire très clairement, c'est qu'on a affaire ici à une décision de justice qui est incomprise.
- Vous savez, une décision de justice doit être motivée. Et on ne comprend pas bien les motivations de cette décision, ni sa sévérité, ni d'ailleurs le reproche qu'il réellement fait au président Sarkozy. Donc moi, je veux lui manifester mon soutien physiquement, peut-être demain, aux côtés de ceux qui y seront, mais en tout cas d'ores et déjà sur votre antenne, parce que nous avons là, effectivement, quelque chose qui a choqué beaucoup de nos concitoyens, à juste titre.
- Gérald Darmanin, c'est sur France Inter, annonce ce matin qu'il ira le visiter en prison. Est-ce que c'est la place d'un garde des Sceaux ? C'est sa liberté. S'il souhaite lui aussi manifester son soutien ou rendre visite à Nicolas Sarkozy, c'est son droit. Moi, ça ne me pose pas de problème.
- Vous considérez que demain, ce sera une jauge du soutien des Républicains.
- L'ancien président Sarkozy, ce qui se passera dans la rue, organisé par les enfants de Nicolas Sarkozy ? Le sujet n'est pas là. Le sujet, c'est est-ce qu'on a une justice qui fait toujours attention à démontrer son impartialité ? Est-ce que quand on est innocenté des trois accusations les plus graves, on peut être condamné à 5 années de prison ferme avec une exécution provisoire ? Ce sont ces questions-là qui se posent et qui, aujourd'hui, ont jeté un trouble dans l'opinion publique. Et encore une fois, moi, je partage ce trouble.
- Otban Nasrou, l'autre sujet de l'actualité, c'est le Louvre. Le casque Bruno Retailleau aurait-tu à gérer s'il était resté place Beauvau, celui des bijoux de la couronne dans la galerie Apollon ? Est-ce que ça vous a choqué ? Est-ce qu'à vos yeux, comme d'autres ont pu le dire, tout se délite aujourd'hui ? Ce qui est choquant, c'est que c'est un patrimoine inestimable, que c'est le patrimoine de tous les Français et qu'on a eu affaire en pleine journée à un casque qui avait l'air d'avoir été bien organisé mais qui aurait dû pouvoir être empêché. Donc des questions légitimes se posent sur la sécurisation du Louvre, sur la sécurisation de notre patrimoine, parce que nous avons une série de cambriolages dans des musées. Et oui, est-ce qu'il y a un délitement aujourd'hui de la question de la sécurité dans notre pays ? Oui, depuis longtemps maintenant. Et nous allons avoir un travail encore colossal à faire.
- Demain, je l'espère, quand il y aura une majorité, parce que cela suppose un travail aussi législatif, eh bien pour assurer la sécurité et l'ordre dans notre pays.
- Vous y voyez, comme le dit Stéphane Berne dans Le Parisien, le symbole d'une forme d'effondrement, dit-il, d'une France qui est d'une certaine manière en perdition. Je pense qu'il y a un sentiment de déclassement, de délitement chez beaucoup de nos concitoyens. Et vous voyez, sur ces questions de sécurité, pendant un an, nous avons eu un ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a démontré que quand il y a une volonté politique, on pouvait faire bouger les curseurs.
- Mais il n'y est plus, hein. Il n'y est plus. Et il n'y est plus parce que les conditions pour y revenir ne sont pas réunies. Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a des solutions qui existent et qu'il y a des pays qui ont réussi à remettre de l'ordre dans leur pays. Et il va bien falloir qu'on prenne nos responsabilités pour le faire sérieusement quand il y aura encore une fois une majorité à l'Assemblée nationale.
- Alors, Othmane Nassrou,...
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