Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili. Jean-François Aquili, vous recevez ce matin l'un des macronistes de la première heure, Sylvain Maillard, député EPR de Paris.
- Bonjour, Sylvain Maillard. Bonjour, Jean-François Aquili. Avant d'évoquer ce gouvernement le corps nu d'eux, vous arborez au revers de votre veston le petit nœud jaune.
- Sept otages déjà libérés ce matin en Israël, une vingtaine encore vivants. Tous les autres vont suivre, y compris les dépouilles de ceux qui sont morts.
- Qu'est-ce que vous ressentez ce matin ? Vous êtes beaucoup investi dans les otages. C'est une journée extraordinaire. Extraordinaire parce que parfois, on n'y croyait plus.
- C'est aussi le début peut-être d'un processus extrêmement impactant aux proches oriens. On espère évidemment... Il y a un cessez-le-feu.
- D'ailleurs, on n'en parle pas suffisamment. Un cessez-le-feu et la libération des otages.
- Qu'on rende aussi les corps aux familles, ça permet d'envisager d'autres phases et, entre autres, peut-être une résolution pacifique et politique du conflit aux proches oriens.
- Ce serait quand même une journée extraordinaire. Je suis très heureux de pouvoir, je l'espère aujourd'hui, enlever ce nœud pour qu'il soit remisé et qu'on n'en parle plus.
- Ce n'est pas fait. 2 000 prisonniers palestiniens libérés de l'autre côté, c'est indéniablement un succès pour Donald.
- Trump ? Évidemment. L'impulsion américaine est ce qui a permis de trouver enfin une solution. Il a mis là une pression très très forte sur le Hamas, mais il a mis une pression très forte aussi sur le gouvernement israélien.
- Et c'est grâce à cette action conjuguée des deux côtés, parfois peut-être un peu brutale même dans les discussions, mais tant mieux, parce qu'au fond, c'est ce qui est en train de débloquer la situation.
- Est-ce que ce que va souligner, j'imagine, Emmanuel Macron qui sera en Égypte aujourd'hui, c'est un succès américain ? Oui, c'est un succès américain. Moi, j'ai toujours... Je vais pas faire de langue de bois. J'étais contre le fait qu'on reconnaisse la Palestine.
- C'est pour ça que je pose la question.
- Je l'ai portée publiquement. Je note que l'impulsion quand même française d'emmener a probablement permis... Et moi, je veux saluer aussi le travail du président de la République là-dessus, parce qu'il a remis vraiment sur le devant de la scène une résolution politique du conflit. Mais c'est vrai que c'est le poids américain qui change tout.
- Et nous verrons bien pour la phase 2.
- De ce plan Trump. Sylvain Maillard, la question se pose ce matin. Un nouveau gouvernement, le cornu 2, mais pour combien de temps ? Je n'en sais rien, Jean-François Aquilie. C'est pas moi qu'il faut le demander. C'est aux socialistes. C'est les socialistes qui ont la clé de la suite.
- Ils ont la clé parce que c'est eux qui décideront, au fond, s'ils veulent que nous débattions d'un budget. Le budget va être déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale demain, après le Conseil des ministres, si on a un budget pour les Français ou bien s'ils préfèrent une crise politique.
- D'autant plus que le Premier ministre a quand même largement ouvert les vannes en disant que nous pourrions parler de tout durant ce budget et qu'il n'y avait rien de tabou.
- Et donc je suis un peu surpris, en fait, de la position des socialistes.
- Vous êtes inquiet, Sylvain Maillard. Comme tous les députés, tous le conflit, vous êtes inquiet. Il y a cette menace de dissolution qui arrive à terme.
- Je vous pose la question parce qu'en fait, tout ça, ça tient sur un seul mot. Vous êtes d'accord. Suspension. Suspension de la réforme des retraites.
- Il y aura demain 15 heures.
- Déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu. Oui ou non, prononcera-t-il la suspension de la réforme en question ? S'il la suspend, le Parti socialiste n'appuie pas sur le bouton. Et inversement, ça tient à ça. Suspension.
- Écoutez, les socialistes ont toutes les semaines des nouvelles exigences. Il y a aussi... J'ai entendu ce matin, ils voulaient absolument qu'il y ait une taxe Zucman.
- Je suis pas sûr que ce soit aussi clair que ça, ce qu'ils veulent. En tout cas, ce qu'a dit le Premier ministre, c'est qu'il voulait...
- Il était ouvert à ce...
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