Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot. » « Il y a 8h18 sur Sud Radio, mon invité Hervé Marseille, bonjour. » « Bonjour. » « Sénateur des Hauts-de-Seine et président de l'UDI, le président de la République, on l'a appris tôt ce matin, a décidé de convier les responsables de parti et les chefs de groupe à l'Assemblée Nationale à l'Élysée pour discuter visiblement.
- Est-ce que vous allez faire partie de ces formations, de ces dirigeants ? Qu'allez-vous y rendre ? » « Oui, j'ai été invité. J'ai observé que le président de la République, qui travaille visiblement tard la nuit, puisque l'invitation est arrivée vers 1h du matin... » « Ah. C'est pratique pour s'organiser d'un côté. » « Oui, oui. On va dire ça comme ça. A invité toutes les formations dites républicaines, puisque visiblement, il n'a pas invité ni l'ERN ni LFI. » « C'est une erreur ? » « Écoutez, c'est son choix. J'en prends acte. Je trouve que c'est un peu gênant, parce qu'un parti comme l'ERN, qui est le premier parti de France, en voie comme en siège à l'Assemblée Nationale, va prendre argument du fait que ses électeurs ne sont pas pris en considération.
- Alors je comprends bien l'intention, qui est de voir s'il y a une solution avec tous les partis de l'arc républicain, mais je pense que Mme Le Pen va en tirer parti pour dire « Voyez, une fois de plus, vous n'êtes pas entendus ni considérés. » « Est-ce que ce rendez-vous à 14h30 à l'Elysée, organisé par Emmanuel Macron, avec les chefs de groupe à l'Assemblée Nationale, dits républicains en effet, plus les patrons du parti, est-ce que c'est le rendez-vous de la dernière chance pour Emmanuel Macron ? » « On voit bien qu'on est dans une impasse. Le Parlement n'arrive pas à trouver de solution.
- Il n'y a pas de majorité. » « On voit des compromis. » « Des compromis qui n'arrivent pas à se dessiner. De l'autre côté, s'il y avait une dissolution, ça serait pour clarifier, mais loin de clarifier. On voit bien dans les études d'opinion que là encore, on aurait une solution qui serait pire, c'est-à-dire qu'il n'y aurait pas de majorité qui est susceptible de se dessiner, et on aurait un groupe extrêmement important de députés du Rassemblement National.
- Donc visiblement, ça n'est pas la bonne solution non plus.
- Quant à ceux qui demandent la démission du président de la République, je leur souhaite bonne chance.
- Le président est élu jusqu'en 2027. Il n'a aucune raison de quitter ses fonctions.
- Donc ça n'est pas non plus une solution. Donc on en revient à la case départ, c'est-à-dire le Parlement.
- Est-ce que ceux qui ont été élus en 2024 sont capables, dans l'intérêt du pays, de trouver une solution commune ? » « Dans le rendez-vous, c'est un peu quand même le rendez-vous de la dernière force, enfin de la dernière chance.
- Les forces politiques qui doivent impérativement, à un moment, commencer à trouver un accord pour travailler ensemble.
- Sur quoi l'accord peut porter, quand on voit en effet les semaines de négociations avec Sébastien Lecornu, encore à la manœuvre, jusqu'à il y a quelques heures encore ? Est-ce que vous aviez qualifié son rendez-vous, en effet, d'opération de rafistolage ? Est-ce que depuis, vous avez changé de regard sur l'opération de Sébastien Lecornu ? » « Écoutez, la méthode, en tous les cas, moi je connais Sébastien Lecornu depuis longtemps.
- J'ai pour l'homme de l'amitié, de la considération.
- Après, sa méthode n'a pas été... » « Bonne méthode. Elle a été trop opaque. On a vu ce que ça a donné.
- C'est-à-dire qu'il a constitué une équipe, qu'il a présentée.
- Il a été amené rapidement à présenter sa démission, qui a été acceptée par le président de la République.
- Et puis, il y a eu une forme de thérapie, puisque tout le monde s'est rencontré pour se contrir, se frapper la poitrine.
- Et puis, il a rendu ses conclusions au président de la République.
- C'était l'opération « Restore Hop ».
- Comme en Irak.
- Et donc, je ne sais pas, je ne vois pas comment ça peut fonctionner...
Transcription générée par IA