Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Gleize. » « Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Arnaud Robinet.
- Il est maire de Rhin, secrétaire national d'Horizon, le parti d'Edouard Philippe, président par ailleurs de la Fédération hospitalière de France.
- Arnaud Robinet, bonjour. » « Bonjour. » « Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- 5,5 milliards d'euros, ce sont les économies prévues par le gouvernement sur les dépenses de santé.
- Parmi elles, on a notamment le doublement du plafond des franchises médicales.
- On va passer de 50 à 100 euros pour les médicaments.
- Même chose pour les consultations.
- Le gouvernement qui dit vouloir responsabiliser les patients.
- Est-ce qu'il faut, selon vous, les responsabiliser ? » « Vous savez, ce discours, on l'entend depuis des années.
- Responsabiliser les patients, la santé n'est pas gratuite, la santé, elle a un coût.
- C'est un fait et ça, c'est vrai.
- Mais derrière ces annonces, bien évidemment, ce sont des annonces, on va dire, je dirais, temporaires d'une certaine manière.
- Parce que ce qui manque au gouvernement, c'est une vision, c'est une stratégie sur le moyen et le long terme.
- Et on le voit bien aussi dans le domaine de la santé, que là également sur les collectivités et bien d'autres choses, on est sur une vision court-termiste.
- Et ce qui manque, ce sont des réformes en profondeur.
- On peut parler bien sûr de la santé.
- Ce que nous proposons, c'est une vision sur le moyen et le long terme, une loi de programmation.
- C'est-à-dire, on se donne des objectifs en termes de santé publique.
- Quels sont les moyens en face ? Et derrière, on a des économies.
- On peut parler de l'offre de soins sur les territoires, la question des maternités, la question de la pertinence des soins.
- Il y a énormément de choses.
- Nous avons fait des propositions au gouvernement.
- Au gouvernement, on a bien conscience que la situation politique, l'instabilité, ne nous permet pas d'aller jusqu'au bout.
- Aujourd'hui, François Bayrou avait peu de temps pour proposer des réformes structurelles tout de même ici.
- Non mais ça, on en a conscience bien évidemment.
- On a conscience de deux choses.
- Premièrement, des déficits et de la situation budgétaire et financière de l'État.
- Mais d'ailleurs, il y a une chose quand on parle de déficit de l'État.
- Il y a une chose qu'on ne met pas en avant et qui est responsable en grande partie du déficit.
- Ce sont les réformes de la fiscalité locale que personne ne demandait, notamment la taxe d'habitation, qui coûte plus de 25 milliards d'euros à l'État aujourd'hui.
- Et est-ce que les Français ont l'impression d'avoir un pouvoir d'achat supplémentaire avec cette suppression ? Je ne le crois pas.
- Que les communes ont répercuté avec une augmentation ? Certaines, à Reims, on ne l'a pas répercuté.
- Certaines l'ont répercuté sur la taxe foncière.
- Encore une fois, on a fait payer les mêmes.
- Sur la santé, pour continuer là-dessus, la franchise médicale qui est d'un euro par boîte de médicaments, elle a été doublée déjà l'an dernier.
- Est-ce qu'il faut encore l'augmenter selon vous ? Là, ce qu'a lancé Catherine Vautrin, je dirais, va dans le bon sens.
- On est limité à 100 euros.
- Par an, c'est 1 euro par boîte de médicaments.
- Je pense que seront exonérés, bien évidemment, ceux qui sont en ALD.
- On va dire que c'est une affection longue durée.
- Mais ce n'est pas ce qui va nous permettre de retrouver l'équilibre des comptes de la sécurité sociale.
- Mais d'une certaine manière, c'est dire un médicament, ce n'est pas un produit comme les autres.
- Ce n'est pas un produit de consommation classique.
- Une part de responsabilisation.
- De combien faudrait-il l'augmenter, cette franchise médicale, selon vous ? Vous avez un avis sur la question ? Je pense que je ne suis pas particulièrement...
- Je ne suis pas partie de ceux qui veulent décréter quoi que ce soit.
- Je pense que tout ça, ça mérite bien évidemment des négociations avec aussi bien les pharmaciens et également avec l'industrie pharmaceutique.
- Mais vous savez, le vrai sujet aujourd'hui, c'est qu'on voit encore uniquement la santé avec un prisme comptable.
- Sans mettre en évidence...
Transcription générée par IA