Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Gleize. Il est 8h30. Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Julien Audoul, député RN de Lyon, porte-parole du Rassemblement national. Julien Audoul, bonjour. Bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. C'était hier, le moment de vérité de François Bayrou.
- Près de 44 milliards d'euros d'économie, finalement, prévus pour le prochain budget. Avant de rentrer dans le détail de ces annonces, Julien Audoul, comment vous les qualifiez, ces annonces, de courageuses, de scandaleuses ? François Bayrou s'est assis sur la catapulte. Et visiblement, il a envie de couper la corde.
- Je pense que M. Bayrou veut quitter son poste à Matignon. Il veut être censuré. Et tout ce qu'il a dit hier, toutes les provocations qu'il a pu annoncer, effectivement, si elles restaient en l'État, vont nous inciter à censurer, parce qu'elles sont inacceptables. Inacceptables, parce que la situation du pays est cataclysmique d'un point de vue des gaspillages d'argent public. Moi, je parle de gaspillage, gaspillage sur la fraude sociale, gaspillage sur l'immigration.
- On l'a appris il y a quelques instants. Le gouvernement qui prévoit 29 milliards d'euros d'augmentation des dépenses publiques pour l'an prochain.
- En fait, on est dans la fuite en avant d'un système à bout de souffle. Je rappelle que la dette s'est envolée sous la présidence de M. Macron.
- Depuis 8 ans, c'est 1 100 milliards d'euros de dettes supplémentaires. Du Covid, entre-temps. Oui, bien sûr. Mais surtout la mauvaise gestion.
- Surtout la mauvaise gestion. Surtout le refus de s'attaquer au véritable gaspillage qui gangrène les finances publiques, les contributions à l'UE, la fraude sociale, l'immigration, les comités théodules. Tout ça nous coûte un pognon de dingue, il faut bien le dire.
- Il a prévu des contrôles sur la fraude sociale. Oui. Non mais des contrôles. Tout ça, encore une fois, est de la poudre de perlimpinpin, comme dirait l'autre.
- Mais il n'y a aucune volonté, aucune volonté de réduire le train de vie de l'État, si ce n'est à flageller, à pulvériser le pouvoir d'achat des Français.
- Et ça, c'est insupportable. Les Français sont capables d'entendre qu'il faut faire des efforts à condition que l'État, le gouvernement, fasse d'abord les efforts que lui refuse de mettre en œuvre.
- François Bayrou qui disait hier « Notre pronostic vital en tant que nation est engagé ». Sur le constat, en tout cas, vous le partagez.
- C'est surtout le pronostic vital du gouvernement qui est engagé.
- Et très clairement, quand vous voyez un pouvoir qui est aussi entêté, aussi têtu, et qui ne veut jamais, jamais réduire la voilure, qui ne veut jamais lutter contre ces totems...
- Il y a deux totems qu'il ne veut jamais toucher. C'est l'immigration de guichet social. Pas un mot lors de cette interview qui nous coûte un pognon de dingue.
- Ça a été une faute, ça ? Bien sûr, c'est une faute.
- De sa part, de ne pas prononcer une seule fois le mot « immigration ».
- C'est une faute, mais c'est tellement révélateur. C'est tellement révélateur.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'ils ne veulent pas remettre en cause...
- L'immigration de peuplement, l'immigration massive qui nous coûte énormément d'argent, que ce soit sur les frais pour les clandestins, les soins médicaux pour les clandestins avec l'aide médicale d'État, que ce soit pour les prestations sociales pour les faux mineurs isolés, que ce soit pour la préférence étrangère au logement, à la formation, à l'emploi, etc.
- Tout cela nous coûte énormément d'argent. Or, les Français doivent faire des efforts, les migrants et les étrangers, jamais.
- Tout ça, c'est insupportable. Pareil pour l'Union européenne.
- Là, l'année blanche qui nous est demandée par M. Bayrou, qui est une purge sociale et fiscale, c'est 7 milliards d'euros qui seraient économisés pour augmenter le budget européen de 7 milliards d'euros.
- Donc très clairement, nous sommes très très loin du compte. Et M. Bayrou, s'il ne revoit pas radicalement sa copie, effectivement, il sautera très rapidement.
- Vous voterez dans ces cas-là, si le budget reste en l'État, vous voterez la censure. C'est sûr.
- Bien évidemment. Mais nous l'avons annoncé.
- Les Français, aujourd'hui, qui sont dans une situation extrêmement difficile,...
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