Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique. Benjamin Glees.
- 8h32 sur Sud Radio. Parlons vrai avec mon invité politique ce matin.
- Vincent Jeanbrun, député du Val-de-Marne, porte-parole du groupe droite républicaine à l'Assemblée nationale.
- Vincent Jeanbrun, bonjour. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin avant d'évoquer l'actualité.
- Quelques mots tout de même pour commencer concernant Olivier Marlex, qui s'est donné la mort hier.
- Il était de votre famille politique, député LR, ancien président du groupe à l'Assemblée nationale.
- Il avait 54 ans. Un hommage solennel lui sera rendu à 15h à l'Assemblée.
- Que retenez-vous de lui ce matin, Vincent Jeanbrun ? Je retiens beaucoup. Je retiens un vrai serviteur de l'État, quelqu'un qui était profondément amoureux de notre pays, de ses institutions, des grandes valeurs gaullistes qu'il voyait encore partout dans la Ve République.
- Quelqu'un d'extrêmement travailleur. Moi, je vois à quel point il était dévoué à sa tâche.
- Et en même temps, quelqu'un qui était très bienveillant.
- Enfin moi, je suis arrivé il y a un an à l'Assemblée nationale, et lui qui a été ancien président de ce groupe ouvrait les bras, donnait des conseils, était vraiment très généreux. C'était mon voisin à l'Assemblée.
- Donc très ému, et j'ai une grande, grande pensée pour sa famille.
- Et Sud Radio qui adresse également d'ailleurs toutes ses pensées à sa famille.
- À la famille d'Olivier Maralec, c'est assez proche.
- Vincent Jambrain, pour vous, le combat politique continue au cœur de l'actualité.
- La police municipale, le gouvernement veut la renforcer.
- LFI l'a désarmée. La patronne des députés a soumis un matil-panneau qui affirme qu'une police municipale n'a pas besoin d'être armée.
- Elle veut également supprimer la vidéosurveillance. Ce serait une double erreur, selon vous.
- C'est vraiment une immense, ici, même erreur.
- Nos concitoyens ont absolument besoin de protection et de sécurité.
- Au fond, moi, je suis prêt. Je suis prêt. Je suis prêt. Je suis prêt. Je suis prêt. Je suis prêt.
- C'est presque reconnaissant, le matil-panneau, parce qu'elle a eu le mérite de dire le fond de ses convictions et de clarifier la ligne. Il y a désormais ceux qui sont très clairs.
- Ils veulent pas de la police. Ils veulent moins de policiers.
- Et nous, on dit, nous, on veut plus de policiers et moins de délinquants.
- Au fond, il y a deux camps, clairement, aujourd'hui, ceux de l'ordre et de la justice et ceux des voyous.
- Parce que pourquoi elle dit ça ? Pour envoyer des signaux, pour dire à tous ces narcotrafiquants, à tous ces délinquants du quotidien, bah nous, vous verrez, on vous laissera agir tranquillement.
- Elle met en danger les policiers municipaux en disant ça.
- Mais non seulement elle met en danger les policiers municipaux, mais surtout elle met en danger ceux qu'elle prétend défendre. Parce que où est-ce qu'on a besoin le plus de policiers de proximité ? Eh ben dans les quartiers populaires, là où vous avez des habitants qui n'ont pas les moyens de se défendre par eux-mêmes, qui n'ont pas les moyens de construire des murs autour de chez eux, des polices ou des agents de sécurité.
- Donc en fait, quand on aime et qu'on veut défendre les citoyens les plus modestes de ce pays, eh bien on finance une police de proximité, une police de sécurité, et donc une police municipale.
- Ça paraît évident. 80% des policiers municipaux sont aujourd'hui armés.
- Est-ce qu'il faut aller jusqu'à rendre obligatoire l'armement pour ces policiers municipaux ? Moi, je suis pour qu'on incite à l'armement, mais ça doit rester une double décision individuelle.
- Parce que c'est très important. Moi, j'ai été maire pendant 10 ans de la commune de l'Èle-et-Rose.
- Vous avez des agents de police municipaux qui sont superbes, mais qui disent « Moi, je veux pas assumer d'avoir une arme sur moi ». Qui sommes-nous pour les forcer ? Par ailleurs, le maire est responsable de ce que font les agents de police.
- Et donc si à un moment donné, on ne souhaite pas armer un individu, même si c'est un très bon policier municipal par ailleurs, il faut pas le faire.
- Donc rendre absolument obligatoire, je pense pas que ce soit le propos.
- En revanche, inciter à y avoir une...
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