Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot. 8h35. Bonjour, Vincent Jeanbrun. Bonjour.
- Vous êtes député à l'ère du Val-de-Marne, porte-parole du groupe droite républicaine à l'Assemblée nationale et soutien de Laurent Wauquiez.
- Pourquoi soutenir l'homme qui, lorsqu'il a été déjà président des Républicains entre 2017 et 2019, n'a pas réussi à faire quelque chose de ce parti ? Les temps étaient très différents. Et je crois d'ailleurs que beaucoup lui reprochent d'avoir pris une sorte de pause médiatique nationale pendant un temps.
- Ça a été pour lui un moment de transformation. D'abord parce qu'il a eu l'occasion de se recentrer sur sa région Auvergne-Rhône-Alpes, où il en a fait un laboratoire et un exemple de ce que fait la droite quand elle est au pouvoir, avec le fait de ne pas toucher aux impôts, de faire des économies, d'être intransigeant sur la sécurité, sur la lutte contre les dérives islamistes.
- Ça lui a fait du bien. Et moi, je l'avais connu à l'époque. Je l'ai redécouvert d'une certaine manière sur les bancs de l'Assemblée nationale, où il a eu il faut le dire le courage de se jeter dans la bataille électorale quand tout le monde nous expliquait que les législatives allaient être un massacre.
- Lui, il quitte une position confortable de président de région pour revenir dans la bataille politique nationale.
- Et j'ai vu un homme qui avait effectivement appris de tout son parcours, de toutes ses erreurs peut-être aussi, parce qu'il en a fait, il le reconnaît, et qu'il avait trouvé de la force dans cette étape-là.
- Donc déjà, il faut dire que le Laurent Wauquiez d'aujourd'hui, il est plus fort de ses cicatrices aussi peut-être qu'à l'époque.
- Il est plus sincère.
- Et puis, certainement, moi je ne vous ai jamais fait ce projet-là.
- Oui, il n'y a pas de doute. Parce qu'il est congruent, parce qu'au fond, si vous l'écoutez attentivement, il dit aujourd'hui ce qu'il disait déjà il y a une dizaine d'années.
- La lutte contre la cistana, les enjeux de sécurité, la dérive de la gauche, qui était de moins en moins fréquentable jusqu'à devenir la LFI, ce n'est pas nouveau en fait, c'est des choses qu'il a toujours défendues, qui lui ont été reprochées à l'époque, peut-être parce qu'il avait un petit peu raison avant tout le monde.
- Après, moi j'ai vu un président de groupe à l'Assemblée nationale, qui a réussi à redonner de la cohérence à des profils différents.
- Donc maintenant, la droite républicaine est rassemblée, elle est unie, et elle porte une voix qui est entendue.
- Et ça, c'est grâce à Laurent Wauquiez.
- Et puis, je l'ai vu aussi, puisqu'on parle quand même d'une élection interne à un parti politique, se lancer dans cette mission de la refondation.
- Il y a quelques mois de cela, le parti politique lui avait confié une mission, de dire lance la refondation.
- Immédiatement, il se remit au travail, il a commencé à sillonner la France, redonner la parole aux militants, voir quelle était la feuille de route pour transformer notre famille politique et lui permettre de sortir de l'ornière.
- Je l'ai vu au travail, et là aussi, il y avait une vraie sincérité dans cet engagement.
- Donc, assez naturellement, dans cette élection interne, où on a deux très bons candidats, et c'est une chance pour nous, j'ai choisi de soutenir celui qui était le plus...
- Le plus déterminé, d'ailleurs, il l'a prouvé à travers tous ses déplacements.
- Une campagne à la Chirac, dit-il.
- À la Chirac, écoutez, on l'a reçu dans le Val-de-Marne il y a 48 heures.
- Le dernier a éteint de la lumière, il parle avec le dernier militant.
- Il a une capacité à être au cœur de ce que c'est qu'un mouvement politique, assez fascinante.
- Et puis derrière, objectivement, il porte une vraie vision, un vrai projet pour la France, avec la capacité à le mettre en œuvre.
- Pour moi, c'est très important.
- Et quand vous parliez du courage tout à l'heure de Laurent Wauquiez, il m'a remis juste sur ce point, c'est qu'il est libre.
- Et c'est toute la différence.
- C'est-à-dire que vous pouvez avoir tous les chapeaux à plumes de notre famille politique qui...
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