Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot. Bonjour, Laurent Jacobelli. Bonjour, Maxime Liedot.
- Député de Noël, vice-président du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale et porte-parole du parti.
- Ces derniers jours ont été marqués par une violence absolument tinouille. On en parlait encore ce matin avec le président du département de Haute-Savoie.
- Une violence totalement désinhibée. Un pompier, entre la vie et la mort, après avoir tenté tout simplement d'avoir un rodéo sauvage, tenté de l'arrêter.
- Et puis ces pompiers qui, sur une intervention, se font taper au visage, aux côtes. Qu'est-ce que c'est ? C'est un ensauvagement ? C'est de la barbarie ? Comme l'a dénoncé Bruno Rotailleau. Les mots nous manquent. On est où ? Oui, c'est de la barbarie. C'est de l'ensauvagement.
- C'est une société qui constate malheureusement aujourd'hui impuissante les effets néfastes du laxisme. 40 ans de laxisme, 40 ans d'excuses.
- 40 ans de permissivité. Voilà ce que ça donne. Ça donne des jeunes qui n'ont plus le respect de rien, plus le respect de nos pompiers qui se battent pour protéger des vies, plus le respect de l'autorité représentée par nos forces de l'ordre, plus le respect de la République représentée par les élus.
- Ils veulent massacrer, agresser, tabasser parce qu'ils ont une violence en eux que la justice ne réprime plus.
- Moi, j'ai une pensée pour ces 1 500 pompiers qui, chaque année, se font agresser. Donc 78 % des pompiers sont en plus des sapeurs-pompiers qui sont volontaires.
- Volontaires. C'est ça.
- C'est-à-dire qu'il y a des gens qui travaillent, qui, à côté, donnent du temps pour sauver les autres et qui ont comme seule récompense de la part de ces racailles, de ces voyous, de se faire agresser. Ce n'est plus tenable.
- Mais alors, Laurent Jacobéli, qu'est-ce qu'on fait ? Parce qu'on entendait et on voit ce matin encore la une du Parisien, le cri de détresse des sapeurs-pompiers. Qu'est-ce qu'on fait ? On va jusqu'à les équiper, par exemple, de gilets par lame, de gilets par balle, de caméras piétons ? C'est-à-dire qu'on les militarise d'une certaine manière ? Vraiment, on va aller jusque-là ? Mais on va aller jusque-là sur les pompiers, puis après les médecins, puis après les facteurs. Enfin, ce qu'il faut, c'est mettre fin à cette spirale infernale. Quand un jeune, ou un moins jeune, d'ailleurs, fait un rodéo, il faut donner à nos policiers les moyens de le poursuivre, d'aller au contact et puis de l'arrêter. Or, aujourd'hui...
- Vous êtes d'accord, pardon, sur ça. Bruno Retailleau dit, en fait, systématiquement, on doit les poursuivre.
- Mais Bruno Retailleau doit aller plus loin, parce qu'en parole, il est toujours très bien, Bruno Retailleau, mais il lit jamais notre programme jusqu'au bout. Il reprend que les titres. Il faudrait qu'il lise aussi l'ensemble des mesures. Pour que ça soit efficace, il faut donner à nos policiers...
- Et à nos gendarmes, la présomption de légitime défense. C'est-à-dire que si demain, un gendarme blesse un jeune qui fait un rodéo, il faut partir du principe que le gendarme l'a fait dans le cadre de ses fonctions et pas avec intention de nuire.
- Or, aujourd'hui, pourquoi des policiers et des gendarmes n'agissent pas ? D'abord parce que souvent, ils ont des ordres, mais aussi parce que si jamais il y a quelqu'un qui est blessé, c'est eux qui prendront. C'est eux qui iront devant le juge et sûrement pas le voyou.
- Cette précaution juridique, est-ce que si on va vers une précaution de légitime défense, en quelque sorte, ce n'est pas le risque d'infarction ? Mais faisons confiance à nos policiers. On est en train d'assister à une complète inversion des valeurs. Protéger les voyous et condamner d'office nos policiers. Non, c'est l'inverse.
- Les policiers et les gendarmes sont là pour faire respecter la loi. Les voyous sont là pour être empêchés de nuire. Donc remettons les choses dans l'ordre. Et puis il y a le laxisme judiciaire.
- Parce que beaucoup de ces jeunes qui font des rodéos, quand parfois, par miracle, ils sont arrêtés et ils passent devant le juge, parfois ils rentrent chez eux avec un simple rappel à la loi ou des peines qui sont symboliques.
- Or, il faut...
Transcription générée par IA