Retranscription des premières minutes :
- Générique On attend vos appels et vos réactions. 0826 300 300. Bonjour Samuel Botton.
- Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous êtes expert en communication chez Step Conseil.
- Et bonjour Lucas Planaverne.
- Bonjour à tous. Bonjour Maxime.
- Comme tous les samedis, c'est un plaisir de vous retrouver. Journaliste au JDD Journal.
- Donc on retrouve tous les dimanches en kiosque et naturellement sur le site internet.
- Cette première question en tout cas concerne la réforme des retraites parce qu'il y a quelques heures à l'Assemblée Nationale, voici ce qu'on entendait.
- Le scrutin est clos. Votant 283, exprimé 237, majorité 119 pour 162 contre 75, l'Assemblée Nationale a adopté.
- Et voilà, retour donc à la promesse initiale faite pour le Parti Socialiste. La réforme des retraites est suspendue.
- On peut s'en satisfaire, on peut s'en réjouir.
- Lucas Planaverne ? Alors, à ce stade, la suspension n'est pas enterrinée. Il y aura un nouveau vote.
- Vote définitif mardi.
- Absolument. Et vu les forces en présence dans l'Assemblée, rien n'est encore acquis.
- Maintenant, pour répondre à la question que vous posez Maxime, oui, nous sommes à côté de la plaque.
- Mais je dirais pour beaucoup d'autres sujets, à mon sens, que celui-ci. Pourquoi ? Parce qu'il faut se souvenir que cette réforme des retraites a été ultra contestée dans la rue.
- Elle a été adoptée aux forces.
- Et je pense que d'ailleurs, c'est quelque chose qui a contribué grandement à la défiance et à la lassitude de la population envers la classe politique.
- Vous citiez le sondage du Figaro qui, en effet, montre que les Français sont de plus en plus sensibles à la question du déficit, à la question du budget.
- Mais ce sondage montre également que pour 66% des Français, sur la question du travail, l'âge de départ à la retraite est très inquiétant.
- Donc, c'est toujours pareil.
- Le problème avec la réforme des retraites, c'est qu'il y a deux sujets dedans.
- Il y a le sujet d'un système qui ne tient plus et qui est l'un des plus généraux d'Europe.
- Donc, il y a la question de l'argent et il y a la question de la santé et de l'âge de départ qui reste primordial et qu'il ne faut, à mon avis, pas mettre de côté.
- 0826-300-300, réforme des retraites suspendue.
- Sommes-nous totalement à côté de la plaque ? Est-ce que vous avez l'impression qu'on fait un pas en avant ? Au contraire, vous êtes comme Basile, l'auditeur de tout à l'heure, qui disait en réalité, moi, j'ai une conscience démocratique.
- J'ai une conscience professionnelle.
- Et il est hors de question que j'évoque l'idée simplement de mourir au travail.
- Je reprends ces mots.
- Ou au contraire, vous pensez que c'est du grand n'importe quoi, qu'on est totalement à contre-courant et qu'en plus, on sacrifie une génération, notamment celle des actifs.
- Vous nous appelez 0826-300-300.
- Ça met le bouton.
- Sur la réforme des retraites ? Sur la réforme des retraites.
- C'est ce qu'on est totalement à côté de la plaque.
- Moi, j'ai envie de vous citer notre prix Nobel d'économie qui nous disait que finalement, revenir sur cette réforme et la suspendre pour le moment n'amènerait rien de dramatique.
- Je n'ai aucune raison de remettre en cause.
- Ce propos, il faut juste le placer.
- Et c'est ce qu'a très bien fait Lucas dans le contexte politique où Sébastien Lecornu a besoin de béquilles.
- Et pas que d'une seule, de plusieurs.
- Et aujourd'hui, une de ces béquilles, c'est le Parti Socialiste qui a lui-même un combat à mener contre la France insoumise pour ne pas se laisser déborder sur sa gauche.
- Et effectivement, on est face à une mesure symbole.
- Alors, c'est une suspension.
- Rien ne dit qu'en 2027, peut-être que notre nouveau ou nouvelle présidente aura le courage de revenir dessus.
- Mais aujourd'hui, en l'État, je pense que de l'évacuer, c'est finalement pas plus mal.
- Il y a d'autres sujets à traiter qui vont être bien plus importants.
- Puis surtout, aujourd'hui, dans les faits, on n'a pas encore de budget et je pense qu'on est encore loin du compte.
- On est encore loin du compte.
- Est-ce que vous pensez que, en réalité, derrière, les Français sont favorables à...
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