Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Frédéric Brindel. » Prêt pour débattre des sujets d'actualité ? Je vous rappelle que vous êtes toujours sollicités, vous les auditeurs de Sud Radio, avec notamment cette question sur le compte X, l'action internationale de Donald Trump en 2025, qui est pour vous positive, négative, mitigée.
- Donnez-nous votre point de vue. On vous donnera d'ailleurs les résultats, les chiffres.
- Et puis surtout, on va en discuter avec vous à l'antenne au 0826 300 300 et avec nos deux spécialistes, nos deux débatteurs.
- Je salue pour ce dernier week-end de 2025 Émilie Zapalski, communicante, éditorialiste politique et fondatrice de l'agence Émilie Conseil.
- Bonjour.
- Et puis Quentin Gérard, journaliste au JDD.
- Bonjour Frédéric.
- Bon.
- Bon, grosse actualité. Vous vous titrez sur quoi ? Demain, ce sera normalement un dossier sur la fin d'année avec plusieurs secteurs.
- Un bilan. Bon, c'est actualité oblige, fin d'année oblige.
- Oui, non mais c'est important parce que depuis ce matin, nous faisons aussi le bilan sur l'antenne de Sud Radio.
- On a parlé des principales préoccupations des Français. On a parlé aussi des personnalités préférées des Français.
- Et finalement, alors lui n'est pas la personnalité préférée des Français, mais il est.
- Il est la personnalité la plus citée dans les médias français en 2025, selon le baromètre annuel dévoilé par Ouest France.
- Et il devance Emmanuel Macron.
- La question, Donald Trump, il fait peur ou pas aujourd'hui, Émilie Zapalski ? Il fait peur, il fait toujours peur. Il a un style incroyable, Donald Trump.
- Il a imprimé sa marque un peu plus encore Trump 2 que Trump 1, je dirais, avec beaucoup plus d'expérience, beaucoup plus de volonté, de côté agressif presque, et notamment à l'international, vous le disiez.
- Il fait peur.
- Il fait peur parce qu'il déclare beaucoup de choses, il change beaucoup d'avis, il nous met beaucoup de pression, droits de douane évidemment, pour l'Union Européenne.
- Et finalement, on a du mal à savoir comment réagir.
- Et globalement, on a vu qu'on s'est mis plutôt à genoux, en tout cas je parle de l'Union Européenne, vis-à-vis des pressions qu'il nous imposait sur les droits de douane.
- On n'a pas réussi à contrecarrer sa volonté d'imposer des droits de douane aussi forts.
- On n'a pas réussi à faire des clauses miroirs ou quoi.
- On est vraiment tombé à genoux.
- Donc oui, il fait peur dans le sens où il déclare des choses et il le fait globalement.
- J'entends bien votre ressenti général, Émilie Zapalski.
- Est-ce qu'on peut dire aussi d'une certaine manière, Quentin Gérard, qu'il rassure ? Il rassure, ça dépend pour qui.
- En tout cas, son deuxième mandat, c'est vrai qu'il est fracassant.
- Le premier, il se cherchait un petit peu, il n'avait pas forcément la bonne équipe.
- Là, on voit que c'est structuré.
- Il y a un cap clair qui est donné, en tout cas pour les Américains, qui est l'Amérique d'abord, qui est déclinée en tous les domaines, en politique intérieure, migratoire, en politique économique, Émilie en parlait juste avant, avec un protectionnisme, avec une vision assez mercantiliste derrière, qui fait qu'il impose des droits de douane pour lutter contre ce déficit extérieur.
- Et à l'international aussi, il joue sur les intérêts américains partout, en Ukraine, au Proche-Orient.
- Il met la pression sur ses alliés européens avec un cap clair qui a été fixé.
- Et ça a de quoi, en tout cas, rassurer une bonne partie des Américains.
- L'opinion reste assez claire.
- C'est où pour l'instant ? Aucun de vous deux ne semblait finalement être totalement rassuré.
- Alors prenons point par point.
- Il y a une rencontre ce week-end à Miami.
- C'est Zelensky, le chef de l'État ukrainien, qui va à la rencontre de Donald Trump.
- Donald Trump est peut-être aujourd'hui celui qui fait basculer le conflit russo-ukrainien vers la paix.
- On n'en est pas loin, Émilie.
- Ça, c'est chapeau Trump.
- Alors, il va même plus loin, parce qu'il dit que ce n'est pas une guerre qu'il arrive à régler.
- C'est huit guerres, je crois, en tout.
- Bon, ce qui est un petit peu plus...
- Voilà, si on regarde dans le détail, le bilan est un peu plus mitigé.
- Mais quand même, c'est...
Transcription générée par IA