Retranscription des premières minutes :
- Générique Bonjour Lucas Planavergne.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- Comme chaque samedi, on vous retrouve, un journaliste au JDD.
- Et bonjour Paul Aziber.
- Bonjour Maxime.
- Spécialiste en communication.
- On voulait vous avoir tous les deux parce que, évidemment, la semaine dernière, priorité aux appels aux agriculteurs qui étaient avec nous sur ce plateau et avec nous naturellement au standard, au 0826 300 300.
- Un premier regard sur ce qui se passe depuis certes quelques jours, mais également quelques heures.
- On a bien vu qu'il y avait quand même de nouvelles réactions au niveau de l'État avec en plus la signature et le report de la signature du Mercosur qui avait été décalé.
- Comment vous regardez ? Est-ce que, pour vous reposer la question qu'on pose également au standard, est-ce que vous faites confiance à ce couple, on va dire, de l'exécutif pour sortir paisiblement et sérieusement de la crise de Lucas Planavergne ? Alors la première chose que je voulais dire, c'est que sur les agriculteurs, on voit que c'est la seule profession sans doute en France qui, lorsqu'elle...
- elle se mobilise, reçoit le soutien de la totalité de la classe politique.
- Forcément, ça interroge, on se dit qu'il y a anguille sous roche.
- Et c'est le cas, parce que c'est souvent un soutien fin, c'est facile, c'est populaire de soutenir les agriculteurs, mais derrière, il y a peu d'actes qui sont mis en place.
- Sur l'exécutif, on pourrait voir le verre à moitié plein et se dire que son coup de pression à la Commission européenne a permis de reporter le vote sur le Mercosur à janvier.
- Voir le verre à moitié vide et se dire que l'accord passera tout de même et que c'est juste une façon de calmer la tempête avant les fêtes.
- Donc, comme souvent avec l'exécutif macroniste, il se réveille beaucoup trop tard.
- C'était déjà le cas lors de la précédente...
- J'ai vu aussi José Bové dans Le Parisien ce matin.
- Mais bien sûr, c'était déjà le cas lors de la précédente colère agricole début 2024.
- Avec Gabriel Attal sur les bottes de foin.
- Il se réveille une fois qu'il y a une contestation forte sur le Mercosur.
- On a eu... On était dans ce studio il y a quelques semaines.
- Pour discuter de la déclaration de Macron au Brésil qui disait qu'il y était favorable.
- Après avoir dit pendant des semaines qu'il y était défavorable.
- Aujourd'hui, il y a à nouveau défavorable.
- Les agriculteurs ne comprennent plus rien.
- Et évidemment qu'ils n'ont pas confiance en l'exécutif.
- Évidemment que les Français n'y comprennent pas grand-chose non plus.
- Paul Azibert, spécialiste en communication, commence à vous observer la séquence qui a eu lieu notamment les dernières heures avec la déclaration hier de la porte-parole du gouvernement qui a assuré que ça y est, l'exécutif, je cite, ne tolérerait plus aucun nouveau blocage.
- Fin de citation.
- C'est... C'est...
- Merci beaucoup Maxime.
- C'est très intéressant.
- Alors je rebondis juste sur les propos de Lucas Planavergne.
- Moi j'ai tendance quand même à voir le verre à moitié plein juste sur la séquence Mercosur.
- Pour une raison simple, c'est que le gouvernement a une chance assez inouïe sur cette séquence de rattraper peut-être des erreurs de communication, des erreurs de positionnement macroniste.
- De se dissocier un petit peu du président Macron.
- Parce que je vous rappelle qu'on est censé avoir une assemblée nationale non bas d'opposition mais en tout cas en cohabitation.
- Un peu hostile au pouvoir en place.
- Donc le gouvernement a une chance inouïe de se repositionner au niveau européen en tout cas dans le regard des Français sur un texte extrêmement important là où on l'accuse d'avoir commis de nombreuses erreurs, d'avoir eu de nombreux renoncements en termes de compétitivité, en termes stratégiques, en termes de défense.
- Si on prend le SCAF, si on prend l'affaire Dassault qui n'a pas été défendue au niveau européen.
- Là le gouvernement a une chance.
- Donc j'ai envie de voir le verre à moitié plein parce que c'est intéressant.
- Il y a eu des déclarations d'Annie Gennevard, de la ministre sur les blocages.
- Ça arrive un petit peu en retard en fait.
- J'ai envie de dire que la coordination...
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