Retranscription des premières minutes :
- Il est bientôt 5h50. C'est l'heure d'accueillir notre lefto du jour. Nous sommes dans les Alpes-de-Haute-Provence, précisément à Quincon, petit village sur les rives du Verdon. Bonjour, Christine Rousseau.
- Bonjour, Benjamin. Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes oléicultrice avec... Ça y est, la récolte qui a débuté des olives.
- Comment elle s'annonce, cette récolte ? Pour nous, ça va être une petite récolte cette année, car on a eu de fortes chaleurs qui ont commencé dès le mois de juin. Et on a eu aussi malheureusement un orage de grêle le 14 août. Donc une partie de la récolte est malheureusement tombée. Donc on aura cette année une plus petite récolte. Donc plus petite récolte, ça joue aussi sur la qualité des olives ou pas, cette météo que vous avez eue cette année ? Ça a joué sur la quantité...
- Sur la quantité récoltée, mais pas sur la qualité, qui est bien au rendez-vous. Sur la quantité. Parlez-nous un petit peu de votre exploitation.
- Vous avez un certain nombre d'oliviers, de variétés assez différentes. Ça, on ne le sait pas forcément. Mais voilà, vous, vous avez différentes variétés sur votre exploitation. Alors oui, je dispose d'une oliverie familiale en coteau du Verdon, comme vous l'avez dit, qui est composée d'environ 500 oliviers de variété aglandeau en grande majorité. C'est une variété reine de la Haute-Provence qui supporte bien les chaleurs et la sécheresse estivales, mais aussi les rigueurs de l'hiver. Et autre particularité de cette variété, c'est une récolte précoce.
- Donc nous commençons à récolter nos olives précocement, lorsque les olives sont encore vertes, pour produire un fruité vert, qui est très caractéristique de l'AOP Haute-Provence. Bah oui, parce que c'est une AOP, véritablement, que vous avez. C'est ça. Une appellation d'origine protégée, en l'occurrence.
- Ça va se passer comment, la récolte ? Comment ça s'effectue ? Alors nous, on est des petits, petits oliculteurs, donc on récolte en famille.
- Et on a déjà commencé à déposer nos premiers filets au pied des arbres. Donc là, on attend une météo un petit peu plus favorable.
- Oui, parce que cette semaine, c'est pas trop sain, Christine, oui. Eh oui, c'est un jour oui, un jour non. Donc bon.
- C'est compliqué, il faut trouver le bon moment. Après, ça dure combien de temps, une récolte comme ça ? Habituellement, 3 semaines, 1 mois. Cette année, ce sera un petit peu plus court. 3 semaines, 1 mois. D'accord. Bah oui, puisque la quantité est un peu moindre cette année, vous l'avez dit, à cause de la météo. Ensuite, c'est vous-même qui transformez ces olives pour en faire de l'huile ? Alors non, on est des petits, nous. On va au moulin. On est rattachés au moulin de Gréou-les-Bains. Donc tous les soirs, après la récolte, nous filons au moulin pour déposer les olives du jour.
- Avec pas mal d'olives. Avec pas mal d'olives. Avec pas mal d'olives. Avec pas mal d'olives. Avec pas mal d'olives.
- Pas mal de fierté aussi pour vous, puisque votre huile est notamment dégustée sur la table de la maison Alain Ducasse, c'est ça ? C'est ça. On est fiers vraiment d'être présentes sur la table de ce grand chef, sur Moustier-Sainte-Marie, à la Bastide de Moustier, maison Ducasse.
- Qu'est-ce qui vous plaît tant dans ce métier-là ? C'est un métier qui coule dans vos veines, véritablement, Christine.
- Oui, c'est une histoire de famille. Avant moi, mon père, mon oncle...
- Mon arrière-grand-père, on est oliculteurs d'une génération à l'autre. Et ce que nous aimons, c'est produire une huile d'olive qui nous ressemble.
- On a une huile d'olive qui est vraiment très caractéristique de notre territoire. Voilà, une identité territoriale très forte.
- Avec une adaptation nécessaire. Vous parliez du climat. J'imagine que d'année en année, on doit un petit peu s'adapter.
- Comment ça se passe de votre côté pour vos récoltes, notamment ? Et puis comment ça se passe ? Est-ce que ça évolue ? Le métier évolue. C'est vrai qu'on a des chaleurs qui durent de plus en plus longtemps, des chaleurs qui sont très élevées.
- Donc pour éviter le stress hydrique, eh bien on paille nos oliviers. On leur met de la paille pour éviter...
Transcription générée par IA