Retranscription des premières minutes :
- Et nous, c'est l'heure de retrouver notre lefto du jour. En ce vendredi 10 octobre, on prend la direction de Narbonne.
- On va y retrouver la gérante d'un bar, Sophie Andolfo. Bonjour. Oui, bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin, Sophie ? Vous allez bien ? Bien comme tous les matins. Pleine d'énergie. Bah oui, pleine d'énergie pour ouvrir. L'ouverture, c'est pour bientôt, là ? Très bien. C'est ouvert. On est trois. Ça y est. C'est ouvert. Donc il y a les clients, les plus fidèles qui sont là. Ça y est.
- Voilà. Ils sont en train de pointer le journal. Voilà. Bah oui, c'est ça aussi. Alors le bar, c'est le Liberté. Voilà votre bar.
- Le Liberté, pas le Libertain. Oui, pas le Libertain. Effectivement. Ça, pour le coup, c'est autre chose.
- Là, on partage certaines choses, mais c'est plus de la bonne humeur, de la convivialité.
- Tout à fait.
- Tout à fait. Voilà. Donc oui, allez-y.
- Et alors on partage aussi l'actualité. On parle de l'actualité. Ils lisent les journaux, vos clients. Forcément, on discute, on commente l'actualité, quoi.
- Oui, bien sûr. Mais après, on essaie de le faire passer humoristiquement. On ne rentre pas trop dans le détail. Il n'y a pas d'agressivité. Voilà.
- Oui, il n'y a pas de tension autour de la situation politique. On donne son avis, tout simplement. Voilà. On échange.
- Voilà. Et encore légèrement.
- Ça va être vraiment un petit peu à la rigolade.
- Un petit peu à la...
- Voilà. Se moquer un petit peu de... Ouais. Se moquer un petit peu de nos chefs... De nos petits chefs, là-haut.
- Bah il y a de quoi... Alors j'allais dire, malheureusement, la situation est très sérieuse. Mais il y a de quoi en rigoler. Ça devient un peu un cirque, tout ça, en fait.
- Mais je pense que quand on vient... On vient ici pour se détendre. Donc voilà. Donc du coup, on ne va pas rentrer dans les détails. Voilà. Parce que c'est surtout ça.
- Oui. Et puis on parle d'autres choses.
- Ça fait combien de temps que vous faites ce métier, Sophie ? 12 ans.
- 12 ans. Et 12 ans que vous avez ce bar-là, le Liberté ? Oui. Oui, oui, oui. Tout à fait. Je faisais autre chose avant. Et puis je suis arrivée dans le quartier. J'ai cherché un commerce à la vente. Et ce bar, c'est justement à la vente.
- Donc j'en ai parlé à ma sœur. Et voilà. L'aventure... Ça fait 12 ans qu'on travaille ensemble.
- Que vous travaillez ensemble, c'est chouette. Et qu'est-ce qui vous a donné envie de vous lancer là-dedans ? Vous disiez...
- Ah bien ? Vous faisiez un autre...
- Ah bien ? Un autre métier auparavant. Bon, voilà. J'imagine que c'est un peu un défi, quoi.
- Ah ben oui. Oui. Mais c'est même pas le côté défi. Je me suis dit... Ben, on va changer de vie. Et ben, autant changer de métier. Et puis voilà. On verra bien.
- C'est le côté convivial. Moi, j'étais un petit peu dans le social. Donc ça reste du social.
- Oui. Bien sûr.
- Voilà. Et puis c'est des échanges de rire, de fourrir. Voilà. En fait, on rencontre constamment des gens différents.
- Voilà. Donc...
- Et puis voilà le lien. Vous l'avez dit, le lien social. Parce que c'est vrai que quand on habite en ville, de temps en temps, on a perdu un petit peu ce côté-là. Alors je sais pas. À Narbonne, il y a peut-être ce besoin-là aussi de retrouver un petit peu ce lien.
- Tout à fait. Alors nous, on est dans un quartier. C'est comme un village. Donc on a gardé vraiment l'esprit village. Tout le monde se connaît. Tout le monde se dit bonjour. Voilà.
- Voilà.
- C'est comme si on échange pas des mots avec tout le monde. Tout le monde se dira bonjour. Voilà. Il y a beaucoup de respect de ce côté-là. Et puis il y a les gens du quartier. Il y a les ouvriers qui viennent tous les matins.
- Donc c'est pour ça que je... En fait, je retourne. Mais là, j'ai deux ouvriers du bâtiment. Donc ils sont avec moi.
- Que je...
Transcription générée par IA