Retranscription des premières minutes :
- Et allez, tout de suite, on file du côté de Marseille, rejoindre notre lefto du jour. Il est taxi, taxi conventionné.
- Bonjour, Elian Rivière. Bonjour, Benjamin.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin ? Et Elian, ce lundi matin ? Ce lundi, très bien. Ça va très bien. J'espère qu'il va faire beau. Donc je suis en forme.
- Ah bah oui. Le ton, ça joue forcément. Ça donne quoi, les températures ? Parce que c'est vrai qu'on a un ton qui tourne à l'automne.
- Ça va être un peu le cas cette semaine. Ça va encore du côté des températures, là, à Marseille ? Oui, ça va encore. C'est tip-top. Il fait frais le soir et le matin. Mais sinon, la journée, il fait super.
- Comme dans le sud de Marseille, c'est la plus belle ville du monde.
- C'est la plus belle ville du monde. Bon, ça, c'est envoyé. Et Elian, alors, vous aviez pris votre retraite.
- Oui.
- Et vous avez décidé...
- ...en début d'année de reprendre une activité professionnelle en devenant taxi conventionné. C'est une activité que vous n'aviez jamais exercée auparavant.
- Tout à fait. Jamais exercée. Et c'est vrai que j'ai de la famille dedans qui m'ont proposé. Et je me suis dit pourquoi pas, tiens, allez, on y va, taxi.
- Et puis franchement, formation assez ardue. Mais je suis très content d'être parvenu à mes fins et d'être taxi conventionné.
- Formation assez ardue, c'est-à-dire ? Comment ça se passe ? Pour comprendre un petit peu, pour ceux qui connaissent pas forcément, la formation pour devenir taxi.
- Il y a trois semaines. Il y a beaucoup de réglementation. C'est ça, le plus dur. Et puis après, bon, il y a beaucoup de géographie. Il faut bien connaître son département.
- Et puis, bien sûr, il y a un peu d'anglais, de français, bien sûr. Et puis beaucoup de gestion aussi.
- Malgré...
- C'est une profession qui a un peu évolué, parce que maintenant...
- C'est une profession qui a un peu évolué, parce que maintenant, on a les GPS. Mais on connaît quand même encore la ville dans laquelle on exerce, les rues notamment, les quartiers.
- Il faut connaître. Il faut connaître. Heureusement aussi qu'on a les GPS. Mais c'est vrai qu'il faut connaître les petits rouages de Marseille, surtout des grandes villes.
- Ça appartient à toutes les grandes villes. Mais c'est vrai qu'il faut bien connaître sa ville, son département, ses alentours. Ça peut aider.
- Et alors vous, vous avez décidé, Elian, d'être un taxi conventionné.
- Vous voulez faire du transport sanitaire. C'est ça ? Expliquez-nous, Elian, pourquoi ce choix-là ? Parce que déjà, en tant que chauffeur... Moi, je voulais être chauffeur en début de ma carrière professionnelle, ce qu'il n'a pas pu faire, parce que je ne connaissais pas bien Paris.
- Malheureusement, j'étais de Paris. Désolé pour les Marseillais.
- Vous travailliez à Roissy à l'époque, oui. C'est ça.
- Et puis c'est vrai que dans mon ancien travail, j'ai eu beaucoup de relations relationnelles de clients.
- Hum-hum.
- Ce qui me plaît aussi.
- Actuellement, avec les conventionnés, c'est que les clients ont besoin justement d'empathie, de respect, enfin voilà, d'approche.
- Et c'est ça aussi qui me plaît, parce qu'on a différentes typologies de clients, mais aussi différentes typologies, malheureusement, dans le médical, de maladies.
- Quel type de clients vous transportez, par exemple, Elian ? On a des enfants aussi qu'on emmène dans des établissements spécialisés, comme des sourds.
- On a des enfants qui sont toujours malentendants ou non-voyants.
- Et ensuite, on a des clients, malheureusement, qui ont des cancers ou des maladies très difficiles.
- Donc voilà.
- Donc ça me permet aussi d'être en relation avec eux.
- Et ça leur plaît, parce qu'ils aiment beaucoup parler.
- Ça permet d'une certaine manière d'extérioriser.
- Et vous êtes là aussi pour ça ? Tout à fait.
- Tout à fait, oui.
- Donc après, oui.
- Hum-hum.
- Il faut se blinder aussi.
- Oui, ça doit pas être évident, parce que forcément, c'est des conversations assez lourdes, d'une certaine manière.
- Tout à fait.
- Oui.
- Tout à fait, oui.
- Hum-hum.
- On essaie de trouver les mots.
- Oui.
- C'est pas toujours évident, mais effectivement, c'est l'occasion pour eux de pouvoir discuter.
- Et c'est important.
- On en...
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